Les combats font rage entre le Fatah et des groupes islamistes palestiniennes, dans le camp de Aïn el-Héloué. Un groupe de journalistes a échappé de justesse à la mort lorsqu'un obus est tombé non loin du point où ils étaient rassemblés pour couvrir les événements sanglants dans le plus grand camp du Liban,
Le bilan des victimes s'est alourdi avec la mort d'un combattant de Jund el-Cham, alors que des tentatives soutenues étaient menées pour obtenir un accord sur un cessez-le-feu dans le camp déserté par 60% de ses habitants. Douze personnes sont mortes et une soixantaine blessées , selon un bilan non officiel, relayé par les médias.
Plusieurs obus B7 et B10 sont tombés en dehors du camp. L'un d'eux s'est abattu non loin d'une statue du fondateur de l'Organisation populaire nassérienne (OPN), Maarouf Saad, qui a été endommagée. L'OPN a publié un communiqué stigmatisant des bombardements anarchiques qui mettent en danger la vie d'une population pacifique et "qui profanent les sépultures de nos morts". Ils ont mis en garde contre ces actes et promis des représailles.
[video width="368" height="656" mp4="https://icibeyrouth.com/wp-content/uploads/2023/08/WhatsApp-Video-2023-08-01-at-4.58.13-PM.mp4"][/video]
Les forces actives de Saïda avaient tenu en milieu de journée une réunion consacrée à la dégradation de la situation à Aïn el-Héloué, en présence notamment du mufti Sélim Soussan, des députés Abdel Rahman Bizri et Oussama Saad, de l'ancienne députée Bahia Hariri, des évêques grec-orthodoxe et grec-catholique de la région, NN.SS. Elias Kfoury et Elie Haddad, et d'un représentant de la Jamaa islamiya.
Ces derniers ont lancé un appel pressant pour un cessez-le-feu, alors que les combats ne faisaient que s'intensifier. Le chef des Forces de sécurité nationales palestiniennes au Liban, le général Sobhi Abou Arab, a accusé le groupe Jund el-Cham, dans une déclaration au site Lebanon 24, d'avoir attaqué des postes du Fatah et des Forces de sécurité nationales à Hay el-Tawarek. Selon lui, les assaillants portaient des Tchadors et des burqas pour se faire passer pour des femmes. De son côté, dans une déclération à la chaîne Al-Hadath, un responsable du Fatah a accusé le Hezbollah, d'avoir introduit les hommes de Jund el-Cham à Aïn el-Héloué, pour provoquer des affrontements dans le camp.
Le Comité de travail palestinien au Liban, qui a tenu une réunion extraordinaire, en présence de l’ambassadeur de Palestine à Beyrouth, Achraf Dabbour, a appelé à un cessez-le-feu et a décidé de mettre en place une commission pour identifier les meurtriers du commandant des Forces de sécurité nationales palestiniennes à Saïda, le général Abou Achraf Armouchi. Le comité a situé les combats à Aïn el-Héloué dans le cadre d’« agendas suspects qui servent l’occupant israélien ».
Le bilan des victimes s'est alourdi avec la mort d'un combattant de Jund el-Cham, alors que des tentatives soutenues étaient menées pour obtenir un accord sur un cessez-le-feu dans le camp déserté par 60% de ses habitants. Douze personnes sont mortes et une soixantaine blessées , selon un bilan non officiel, relayé par les médias.
Plusieurs obus B7 et B10 sont tombés en dehors du camp. L'un d'eux s'est abattu non loin d'une statue du fondateur de l'Organisation populaire nassérienne (OPN), Maarouf Saad, qui a été endommagée. L'OPN a publié un communiqué stigmatisant des bombardements anarchiques qui mettent en danger la vie d'une population pacifique et "qui profanent les sépultures de nos morts". Ils ont mis en garde contre ces actes et promis des représailles.
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Les forces actives de Saïda avaient tenu en milieu de journée une réunion consacrée à la dégradation de la situation à Aïn el-Héloué, en présence notamment du mufti Sélim Soussan, des députés Abdel Rahman Bizri et Oussama Saad, de l'ancienne députée Bahia Hariri, des évêques grec-orthodoxe et grec-catholique de la région, NN.SS. Elias Kfoury et Elie Haddad, et d'un représentant de la Jamaa islamiya.
Ces derniers ont lancé un appel pressant pour un cessez-le-feu, alors que les combats ne faisaient que s'intensifier. Le chef des Forces de sécurité nationales palestiniennes au Liban, le général Sobhi Abou Arab, a accusé le groupe Jund el-Cham, dans une déclaration au site Lebanon 24, d'avoir attaqué des postes du Fatah et des Forces de sécurité nationales à Hay el-Tawarek. Selon lui, les assaillants portaient des Tchadors et des burqas pour se faire passer pour des femmes. De son côté, dans une déclération à la chaîne Al-Hadath, un responsable du Fatah a accusé le Hezbollah, d'avoir introduit les hommes de Jund el-Cham à Aïn el-Héloué, pour provoquer des affrontements dans le camp.
Le Comité de travail palestinien au Liban, qui a tenu une réunion extraordinaire, en présence de l’ambassadeur de Palestine à Beyrouth, Achraf Dabbour, a appelé à un cessez-le-feu et a décidé de mettre en place une commission pour identifier les meurtriers du commandant des Forces de sécurité nationales palestiniennes à Saïda, le général Abou Achraf Armouchi. Le comité a situé les combats à Aïn el-Héloué dans le cadre d’« agendas suspects qui servent l’occupant israélien ».
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