©(Photo AFP)
L'Arabie saoudite et le Koweït ont réaffirmé leur droit à exploiter le champ gazier de Dorra, également revendiqué par l'Iran, jeudi 3 août. Téhéran avait réitéré quelques jours plus tôt ses vélleités d'exploration du champ, avant de débuter de nouvelles manoeuvres militaires.
L'Arabie saoudite et le Koweït ont déclaré jeudi qu'ils étaient les seuls légitimes à exploiter un champ gazier également revendiqué par l'Iran, quelques jours après la menace brandie par Téhéran de poursuivre l'exploration du gisement.
Avec des réserves estimées à 220 milliards de mètres cubes, le champ, connu sous le nom d'Arash en Iran et de Dorra au Koweït et en Arabie saoudite, fait l'objet d'un différend de longue date entre les trois pays, étant situé à leurs frontières maritimes.
Les deux Etats du Golfe ont également appelé la République islamique d'Iran à "négocier" la démarcation de ses frontières maritimes, afin de régler la question.
Un accord sur une exploitation conjointe avait été signé en mars 2022 entre le Koweït et l'Arabie saoudite, mais il avait été qualifié d'"illégal" par Téhéran.
Dimanche, le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, a déclaré que Téhéran "ferait valoir ses droits et ses intérêts" sur le champ gazier en l'absence d'une "volonté de coopération" de l'Arabie saoudite et du Koweït.
Le différend à propos de ce gisement remonte aux années 1960: le Koweït avait alors accordé une concession à Dorra à l'Anglo-Iranian Petroleum, devenue plus tard une part de BP, tandis que l'Iran avait donné une concession à la Royal Dutch/Shell. Les deux concessions se chevauchent dans une partie du gisement gazier.
Les deux pays ont tenu des négociations durant des années pour résoudre ce désaccord, en vain.
En 2001, l'Iran a entrepris des travaux de forage dans le champ, ce qui a poussé le Koweït et l'Arabie saoudite à fixer définitivement leur frontière maritime et à se mettre d'accord pour exploiter conjointement le gisement.
Malo Pinatel, avec AFP
L'Arabie saoudite et le Koweït ont déclaré jeudi qu'ils étaient les seuls légitimes à exploiter un champ gazier également revendiqué par l'Iran, quelques jours après la menace brandie par Téhéran de poursuivre l'exploration du gisement.
Avec des réserves estimées à 220 milliards de mètres cubes, le champ, connu sous le nom d'Arash en Iran et de Dorra au Koweït et en Arabie saoudite, fait l'objet d'un différend de longue date entre les trois pays, étant situé à leurs frontières maritimes.
Les deux Etats du Golfe ont également appelé la République islamique d'Iran à "négocier" la démarcation de ses frontières maritimes, afin de régler la question.
Un accord sur une exploitation conjointe avait été signé en mars 2022 entre le Koweït et l'Arabie saoudite, mais il avait été qualifié d'"illégal" par Téhéran.
Dimanche, le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, a déclaré que Téhéran "ferait valoir ses droits et ses intérêts" sur le champ gazier en l'absence d'une "volonté de coopération" de l'Arabie saoudite et du Koweït.
Le différend à propos de ce gisement remonte aux années 1960: le Koweït avait alors accordé une concession à Dorra à l'Anglo-Iranian Petroleum, devenue plus tard une part de BP, tandis que l'Iran avait donné une concession à la Royal Dutch/Shell. Les deux concessions se chevauchent dans une partie du gisement gazier.
Les deux pays ont tenu des négociations durant des années pour résoudre ce désaccord, en vain.
En 2001, l'Iran a entrepris des travaux de forage dans le champ, ce qui a poussé le Koweït et l'Arabie saoudite à fixer définitivement leur frontière maritime et à se mettre d'accord pour exploiter conjointement le gisement.
Malo Pinatel, avec AFP
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