Dans un discours des plus démagogiques, à la veille de la troisième commémoration de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est posé en victime d’une cabale nationale, critiquant en vrac les médias et les parties qui ont établi un lien entre son parti et la présence du nitrate d’ammonium au port.
Selon lui, si la lumière n’a pas été faite sur cette affaire, c’est à cause de la «politisation de l’enquête», menée par le juge d’instruction, Tarek Bitar, qu'il a souvent critiqué. Un refrain qu’il reprend souvent, à l'instar des ministres proches du tandem Amal-Hezbollah dont la responsabilité administrative avait été pointée du doigt par le magistrat.
Hassan Nasrallah a aussi indiqué que sa formation n’a rien à voir dans les combats interpalestiniens à Aïn el-Héloué, répondant ainsi aux informations selon lesquelles le Hezbollah soutiendrait les groupes intégristes qui combattent le Fatah dans ce camp.
Il s’en est par ailleurs pris aux États-Unis, les accusant d’être responsables de la persistance de la crise de l’électricité au Liban et d’empêcher les autorités d’avoir accès au courant électrique et au gaz que l’Égypte et la Jordanie sont prêtes à fournir au pays.
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