A Fatima, le pape plaide pour une Église ouverte
©(Photo by Marco BERTORELLO/AFP)
En visite à Fatima dans le cadre des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), le pape François a plaidé pour une Église ouverte "à tous, sans exclusion". Il a également prié pour "l'Église et le monde, en particulier les pays en guerre".

Le pape François a fait une visite éclair devant 200.000 fidèles samedi matin à Fatima, emblématique sanctuaire marial dans le centre du Portugal, avant de revenir à Lisbonne où il présidera la veillée des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).

Contrairement à ce qui était prévu, le pape a improvisé la quasi-totalité de son premier discours, sans lire son texte, et n'a pas prononcé le second, n'évoquant pas le thème principal attendu pour cette étape, la guerre en Ukraine et la recherche de la paix, dont il avait déjà parlé mercredi.

François, 86 ans, avait déjà improvisé son discours vendredi. Le porte-parole du Vatican a expliqué à l'AFP que ce changement était dû à une "gêne de la vision" en raison d'un reflet sur ses lunettes, mais que, samedi, cela avait été "un choix" du souverain pontife.

"En silence, le pape a longuement prié avec douleur pour la paix devant la Vierge de Fatima", a ensuite précisé Matteo Bruni lors d'un point presse, excluant tout problème de vue.


Dans un texte publié sur Twitter, rebaptisé "X", le pape a prié pour "l'Église et le monde, en particulier les pays en guerre". À Fatima, il a réaffirmé son message en faveur d'une Église ouverte "à tous, sans exclusion".

"L'Église n'a pas de portes, pour que tous puissent entrer", a-t-il dit.

À bord de sa "Papamobile", puis assis dans un fauteuil roulant, Jorge Bergoglio s'est livré à un long bain de foule sur l'esplanade entourant la petite chapelle marquant le lieu où, la Vierge Marie est apparue à trois enfants en 1917.

Bénissant et embrassant de nombreux nourrissons, le pape est apparu souriant et a béni les fidèles massés le long des barrières avant de réciter le chapelet avec de jeunes malades et handicapés, mais aussi six prisonniers.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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