Le métropolite de Beyrouth, Élias Audi, s’est demandé si « l’attentat apocalyptique » du 4 août 2020 « visait à tuer Beyrouth et ses habitants, ou à assassiner la justice afin de semer le chaos et contrôler le pays ? »
Dans son homélie dimanche, il a ajouté : « Est-il acceptable que les familles des victimes, les habitants de Beyrouth et tous les Libanais attendent pendant trois ans la vérité, sans résultat ? Trois ans de douleur et de patience, sans que la vérité exigée ne soit révélée, malgré l’horreur de l'explosion et l'ampleur de ses conséquences ? »
Il a poursuivi : "Est-ce de l'indifférence ou du mépris à l’égard de la vie de personnes qui ont aimé le Liban et ne l'ont pas abandonné à la poursuite d'une vie décente, ou est-ce de l’incapacité ou une dissimulation intentionnelle d’une vérité qu’ils craignent ? »
Mgr Audi a ajouté : « Sinon, pourquoi entraver le travail du juge d’instruction ? Et jusqu’à quand les criminels, tous les criminels, échapperont-ils au châtiment ? »
« La justice est nécessaire pour que la vie se poursuive en sécurité et qu’un sentiment d'égalité prévale entre les citoyens. Annoncer la vérité dans la tragédie de Beyrouth est un devoir pour le pouvoir judiciaire, et punir les auteurs du crime est nécessaire afin de servir de leçon pour ceux qui envisagent de commettre un crime similaire », a conclu Mgr Audi.
Dans son homélie dimanche, il a ajouté : « Est-il acceptable que les familles des victimes, les habitants de Beyrouth et tous les Libanais attendent pendant trois ans la vérité, sans résultat ? Trois ans de douleur et de patience, sans que la vérité exigée ne soit révélée, malgré l’horreur de l'explosion et l'ampleur de ses conséquences ? »
Il a poursuivi : "Est-ce de l'indifférence ou du mépris à l’égard de la vie de personnes qui ont aimé le Liban et ne l'ont pas abandonné à la poursuite d'une vie décente, ou est-ce de l’incapacité ou une dissimulation intentionnelle d’une vérité qu’ils craignent ? »
Mgr Audi a ajouté : « Sinon, pourquoi entraver le travail du juge d’instruction ? Et jusqu’à quand les criminels, tous les criminels, échapperont-ils au châtiment ? »
« La justice est nécessaire pour que la vie se poursuive en sécurité et qu’un sentiment d'égalité prévale entre les citoyens. Annoncer la vérité dans la tragédie de Beyrouth est un devoir pour le pouvoir judiciaire, et punir les auteurs du crime est nécessaire afin de servir de leçon pour ceux qui envisagent de commettre un crime similaire », a conclu Mgr Audi.
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