©(ARCHIVES) Une du quotidien iranien Shargh, le 18 septembre 2022 à Téhéran. (Photo ATTA KENARE / AFP)
Près d'une centaine de journalistes iranien ont fait l'objet d'arrestations ou de menaces dans le sillage des manifestations provoquées par la mort de Mahsa Amini, selon un rapport d'un média local publié mardi 8 août. Pour rappel, l'ONG Reporters Sans Frontières (RSF) classait le régime des mollahs 177ème sur 180 pays pour l'année 2023, confirmant ce dernier comme l'un des plus répressifs à l'égard des médias.
Plus de 90 journalistes iraniens ont été inquiétés par les autorités depuis les manifestations déclenchées en septembre dernier par la mort en détention de Mahsa Amini, a rapporté mardi un média local.
"Le Comité de soutien aux journalistes arrêtés fait état de l'arrestation ou de la convocation de plus de 90 journalistes dans différentes villes d'Iran au cours des 10 derniers mois", a indiqué le quotidien réformateur Shargh.
L'Iran a été secoué pendant plusieurs mois par des manifestations sans précédent déclenchées par le décès en septembre 2022 de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict imposé aux femmes.
Formé en septembre dernier par un groupe de professionnels du métier pour suivre de près la situation des journalistes détenus dans le cadre de la contestation, le Comité a publié ce bilan à l'occasion de la Journée nationale du journaliste, célébrée le 8 août en Iran.
"La plupart de ces journalistes détenus ont été libérés sous caution au cours des derniers mois, et nombre d'entre eux ont été amnistiés", a précisé la même source.
Selon le Comité, six journalistes sont toujours en détention et cinq attendent une décision de justice, a indiqué le journal Shargh.
Parmi eux, le Comité cite notamment Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi, deux journalistes ayant couvert l'affaire Mahsa Amini. Détenues depuis septembre, elles sont jugées à Téhéran notamment pour conspiration contre la sécurité nationale.
Des centaines de personnes, parmi lesquelles des dizaines de membres des forces de sécurité, ont été tuées au cours des manifestations. Des milliers de manifestants ont également été arrêtés, accusés par les autorités de participer à des "émeutes" fomentées par les pays occidentaux.
Malo Pinatel, avec AFP
Plus de 90 journalistes iraniens ont été inquiétés par les autorités depuis les manifestations déclenchées en septembre dernier par la mort en détention de Mahsa Amini, a rapporté mardi un média local.
"Le Comité de soutien aux journalistes arrêtés fait état de l'arrestation ou de la convocation de plus de 90 journalistes dans différentes villes d'Iran au cours des 10 derniers mois", a indiqué le quotidien réformateur Shargh.
L'Iran a été secoué pendant plusieurs mois par des manifestations sans précédent déclenchées par le décès en septembre 2022 de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict imposé aux femmes.
Formé en septembre dernier par un groupe de professionnels du métier pour suivre de près la situation des journalistes détenus dans le cadre de la contestation, le Comité a publié ce bilan à l'occasion de la Journée nationale du journaliste, célébrée le 8 août en Iran.
"La plupart de ces journalistes détenus ont été libérés sous caution au cours des derniers mois, et nombre d'entre eux ont été amnistiés", a précisé la même source.
Selon le Comité, six journalistes sont toujours en détention et cinq attendent une décision de justice, a indiqué le journal Shargh.
Parmi eux, le Comité cite notamment Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi, deux journalistes ayant couvert l'affaire Mahsa Amini. Détenues depuis septembre, elles sont jugées à Téhéran notamment pour conspiration contre la sécurité nationale.
Des centaines de personnes, parmi lesquelles des dizaines de membres des forces de sécurité, ont été tuées au cours des manifestations. Des milliers de manifestants ont également été arrêtés, accusés par les autorités de participer à des "émeutes" fomentées par les pays occidentaux.
Malo Pinatel, avec AFP
Lire aussi
Commentaires