©Le Marseillais Geoffrey Kondogbia (à gauche) à la lutte avec le défenseur croate du Panathinaïkos Tin Jedvaj mercredi à Athènes. Angelos Tzortzinis/AFP
En immense difficulté dans tous les domaines, l'OM du nouvel entraîneur Marcelino a été battu 1-0 mercredi à Athènes par le Panathinaïkos au 3e tour préliminaire aller de la Ligue des Champions et se retrouve déjà en posture très périlleuse avant le match retour.
"C'est très important pour nous la Ligue des Champions, on doit tous travailler pour y être chaque année", a encore répété lundi le président marseillais Pablo Longoria.
Mais la 3e place décrochée en fin de saison dernière a obligé son équipe à frayer son chemin vers les poules via deux tours préliminaires toujours terriblement périlleux et la défaite de mercredi met déjà l'OM dos au mur, obligé de réagir vivement dans six jours à domicile.
"On doit être prêts", avait redit mardi devant la presse le nouveau coach marseillais Marcelino; "bien sûr qu'on est prêts", avait de son côté lancé le capitaine du soir Samuel Gigot: mais ce n'était pas tout à fait vrai et ça s'est vu.
Encore en train de digérer la transition entre le football furieux d'Igor Tudor et celui beaucoup plus posé de Marcelino, les Marseillais ont semblé perdus mercredi à Athènes, sans certitudes tactiques et à la peine physiquement.
Il y avait pourtant une vraie curiosité à voir cette équipe encore refaite du sol au plafond cet été, à découvrir ces nouveaux visages, avec cinq recrues alignées d'entrée, et ce nouveau style.
Mais le début de l'ère Marcelino a donc été très inquiétant et on a vu à Athènes que l'Asturien avait eu trop peu de temps pour installer ses idées.
Résultat, dans une ambiance très loin d'être aussi effrayante qu'annoncé dans le petit stade Apostolos Nikolaïdis, au-delà du décati, l'OM sauce Marcelino a paru très loin du compte.
Kondogbia expulsé
Dans un 4-4-2 presque trop limpide, avec des lignes comme tirées à la règle, les Marseillais n'ont pas construit la moindre action lors des 20 premières minutes, passées à courir derrière le ballon, dont les Grecs ne faisaient alors pas grand-chose.
A la 22e minute, Pierre-Emerick Aubameyang a placé une tête très au-dessus de la barre puis, à la 45e minute, Azzedine Ounahi, en grande difficulté à gauche pendant toute la partie, a enfin trouvé le cadre d'une frappe enroulée du droit.
Entre-temps, Geoffrey Kondogbia avait été averti dès la 30e seconde par un arbitre au carton facile et plusieurs joueurs avaient déjà paru très à la peine, comme les recrues Iliman Ndiaye ou Ismaïla Sarr.
La deuxième période a été pire encore, avec une seule action positive à la 50e minute, avec deux frappes dangereuses coup sur coup d'Ounahi puis Jonathan Clauss.
Mais l'OM a surtout énormément subi, avec notamment un temps très, très faible autour de l'heure de jeu, qui a réveillé le public grec et a abouti à l'expulsion de Kondogbia (65e) pour un deuxième jaune cette fois indiscutable.
Ensuite, les Marseillais n'ont plus fait que défendre, y compris les entrants offensifs Amine Harit et François-Régis Mughe, espérant que la qualité offensive relative du "Pana" allait les sauver.
Mais les joueurs au maillot vert ont réussi une action construite, avec une jolie remise de Ioannidis pour le Brésilien Bernard, qui a trompé Pau Lopez (1-0, 83e).
A Athènes, l'OM rêvait de lancer un marathon européen qui le conduirait au moins jusqu'à la phase de poules, voire plus, après être passé tout près la saison dernière d'une qualification pour les 8e de finale.
Ses ambitions sportives en dépendent et sa santé économique également. Mais il faudra pour cela faire beaucoup mieux mardi au stade Vélodrome.
"C'est très important pour nous la Ligue des Champions, on doit tous travailler pour y être chaque année", a encore répété lundi le président marseillais Pablo Longoria.
Mais la 3e place décrochée en fin de saison dernière a obligé son équipe à frayer son chemin vers les poules via deux tours préliminaires toujours terriblement périlleux et la défaite de mercredi met déjà l'OM dos au mur, obligé de réagir vivement dans six jours à domicile.
"On doit être prêts", avait redit mardi devant la presse le nouveau coach marseillais Marcelino; "bien sûr qu'on est prêts", avait de son côté lancé le capitaine du soir Samuel Gigot: mais ce n'était pas tout à fait vrai et ça s'est vu.
Encore en train de digérer la transition entre le football furieux d'Igor Tudor et celui beaucoup plus posé de Marcelino, les Marseillais ont semblé perdus mercredi à Athènes, sans certitudes tactiques et à la peine physiquement.
Il y avait pourtant une vraie curiosité à voir cette équipe encore refaite du sol au plafond cet été, à découvrir ces nouveaux visages, avec cinq recrues alignées d'entrée, et ce nouveau style.
Mais le début de l'ère Marcelino a donc été très inquiétant et on a vu à Athènes que l'Asturien avait eu trop peu de temps pour installer ses idées.
Résultat, dans une ambiance très loin d'être aussi effrayante qu'annoncé dans le petit stade Apostolos Nikolaïdis, au-delà du décati, l'OM sauce Marcelino a paru très loin du compte.
Kondogbia expulsé
Dans un 4-4-2 presque trop limpide, avec des lignes comme tirées à la règle, les Marseillais n'ont pas construit la moindre action lors des 20 premières minutes, passées à courir derrière le ballon, dont les Grecs ne faisaient alors pas grand-chose.
A la 22e minute, Pierre-Emerick Aubameyang a placé une tête très au-dessus de la barre puis, à la 45e minute, Azzedine Ounahi, en grande difficulté à gauche pendant toute la partie, a enfin trouvé le cadre d'une frappe enroulée du droit.
Entre-temps, Geoffrey Kondogbia avait été averti dès la 30e seconde par un arbitre au carton facile et plusieurs joueurs avaient déjà paru très à la peine, comme les recrues Iliman Ndiaye ou Ismaïla Sarr.
La deuxième période a été pire encore, avec une seule action positive à la 50e minute, avec deux frappes dangereuses coup sur coup d'Ounahi puis Jonathan Clauss.
Mais l'OM a surtout énormément subi, avec notamment un temps très, très faible autour de l'heure de jeu, qui a réveillé le public grec et a abouti à l'expulsion de Kondogbia (65e) pour un deuxième jaune cette fois indiscutable.
Ensuite, les Marseillais n'ont plus fait que défendre, y compris les entrants offensifs Amine Harit et François-Régis Mughe, espérant que la qualité offensive relative du "Pana" allait les sauver.
Mais les joueurs au maillot vert ont réussi une action construite, avec une jolie remise de Ioannidis pour le Brésilien Bernard, qui a trompé Pau Lopez (1-0, 83e).
A Athènes, l'OM rêvait de lancer un marathon européen qui le conduirait au moins jusqu'à la phase de poules, voire plus, après être passé tout près la saison dernière d'une qualification pour les 8e de finale.
Ses ambitions sportives en dépendent et sa santé économique également. Mais il faudra pour cela faire beaucoup mieux mardi au stade Vélodrome.
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