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[audio mp3="https://icibeyrouth.com/wp-content/uploads/2023/08/Ralph-McDaniels-surnomme-Uncle-Ralph-dans-lindustrie-de-la-musique-a-ete-un-temoin-privilegie.mp3"][/audio]
Ralph McDaniels, surnommé Uncle Ralph dans l’industrie de la musique, a été un témoin privilégié et un acteur crucial de l’émergence du hip-hop à New York. Avec son émission «Video Music Box», lancée en 1983 sur la chaîne locale WNYC-TV, il a offert une tribune à une scène rap alors en pleine effervescence.
Dès le début des années 1980, McDaniels, un natif de Brooklyn d’origine trinidadienne et tobagonienne, a filmé et documenté l’évolution du rap, depuis les premiers jours de la préhistoire du genre jusqu’à la consécration de certains de ses plus grands noms. Son émission a notamment vu passer des artistes légendaires comme Nas, Jay-Z, The Notorious B.I.G., et Run-DMC.
Les débuts du hip-hop furent loin d’être faciles. McDaniels se souvient des difficultés à décrocher un contrat pour un artiste de hip-hop ou à placer un disque dans une boutique. Le succès de Run-DMC, cependant, a marqué un tournant décisif. «Vraiment, on parlait avec eux, au coin de la rue, et le lendemain, ils étaient sur scène au Madison Square Garden», témoigne-t-il avec nostalgie.
McDaniels n’était pas seulement un témoin; il était aussi un participant actif, produisant des clips vidéo emblématiques pour des artistes de renom comme Nas et le Wu-Tang Clan. Son œuvre reflète une époque où, selon lui, les mots qu’on disait correspondaient vraiment à ce qui se passait dans la rue».
Aujourd’hui, à l’âge de 61 ans, McDaniels se tourne vers la préservation de cette histoire riche et complexe. Il travaille à la numérisation des quelque 20.000 heures d’images contenues dans son vaste stock de vieilles cassettes vidéo, espérant que ces archives serviront à transmettre la mémoire d’une époque à de futures générations.
«C’est important parce que c’est ce qui raconte l’histoire de notre culture, et on ne peut pas le jeter comme ça», insiste McDaniels. Sa contribution à la culture a déjà été reconnue par le Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaines, à Washington, qui a intégré dans ses collections le micro qu’il utilisait pour «Video Music Box».
Actuellement coordinateur des activités hip-hop pour les bibliothèques du Queens à New York, McDaniels continue de jouer un rôle actif dans sa communauté, œuvrant à la transmission de l’héritage du hip-hop aux générations plus jeunes. Il considère les bibliothèques comme un «espace sûr» où les jeunes peuvent apprendre et trouver des opportunités.
La richesse de l’expérience de McDaniels et son dévouement à la préservation de la culture hip-hop en font une figure emblématique d’une époque révolue, mais dont l’impact continue de résonner dans la musique et la culture contemporaine. Le souvenir nostalgique qu’il garde de cette période est un témoignage vivant de l’évolution du genre, de ses racines dans les quartiers défavorisés de New York jusqu’à son ascension sur la scène mondiale.
Avec AFP
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Ralph McDaniels, surnommé Uncle Ralph dans l’industrie de la musique, a été un témoin privilégié et un acteur crucial de l’émergence du hip-hop à New York. Avec son émission «Video Music Box», lancée en 1983 sur la chaîne locale WNYC-TV, il a offert une tribune à une scène rap alors en pleine effervescence.
Dès le début des années 1980, McDaniels, un natif de Brooklyn d’origine trinidadienne et tobagonienne, a filmé et documenté l’évolution du rap, depuis les premiers jours de la préhistoire du genre jusqu’à la consécration de certains de ses plus grands noms. Son émission a notamment vu passer des artistes légendaires comme Nas, Jay-Z, The Notorious B.I.G., et Run-DMC.
Les débuts du hip-hop furent loin d’être faciles. McDaniels se souvient des difficultés à décrocher un contrat pour un artiste de hip-hop ou à placer un disque dans une boutique. Le succès de Run-DMC, cependant, a marqué un tournant décisif. «Vraiment, on parlait avec eux, au coin de la rue, et le lendemain, ils étaient sur scène au Madison Square Garden», témoigne-t-il avec nostalgie.
McDaniels n’était pas seulement un témoin; il était aussi un participant actif, produisant des clips vidéo emblématiques pour des artistes de renom comme Nas et le Wu-Tang Clan. Son œuvre reflète une époque où, selon lui, les mots qu’on disait correspondaient vraiment à ce qui se passait dans la rue».
Aujourd’hui, à l’âge de 61 ans, McDaniels se tourne vers la préservation de cette histoire riche et complexe. Il travaille à la numérisation des quelque 20.000 heures d’images contenues dans son vaste stock de vieilles cassettes vidéo, espérant que ces archives serviront à transmettre la mémoire d’une époque à de futures générations.
«C’est important parce que c’est ce qui raconte l’histoire de notre culture, et on ne peut pas le jeter comme ça», insiste McDaniels. Sa contribution à la culture a déjà été reconnue par le Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaines, à Washington, qui a intégré dans ses collections le micro qu’il utilisait pour «Video Music Box».
Actuellement coordinateur des activités hip-hop pour les bibliothèques du Queens à New York, McDaniels continue de jouer un rôle actif dans sa communauté, œuvrant à la transmission de l’héritage du hip-hop aux générations plus jeunes. Il considère les bibliothèques comme un «espace sûr» où les jeunes peuvent apprendre et trouver des opportunités.
La richesse de l’expérience de McDaniels et son dévouement à la préservation de la culture hip-hop en font une figure emblématique d’une époque révolue, mais dont l’impact continue de résonner dans la musique et la culture contemporaine. Le souvenir nostalgique qu’il garde de cette période est un témoignage vivant de l’évolution du genre, de ses racines dans les quartiers défavorisés de New York jusqu’à son ascension sur la scène mondiale.
Avec AFP
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