La Syrie a annoncé une hausse de 100% des salaires des fonctionnaires et retraités face à l'aggravation de la crise économique. Parallèlement, Damas a indiqué une levée totale des subventions sur l'essence.
Le président syrien Bachar al-Assad a décrété une hausse de 100% des salaires des fonctionnaires et des retraités, parallèlement à une levée des subventions sur l'essence dans le pays où plus de douze années de guerre ont épuisé l'économie.
Cette décision intervient alors que la crise économique s'est aggravée dans un pays où, selon l'ONU, plus de 90% de la population vit sous le seuil de la pauvreté, alors que la livre syrienne a perdu de sa valeur sur le marché noir depuis le déclenchement du conflit en 2011.
Deux décrets présidentiels promulgués tard mardi soir annoncent que les salaires et pensions de retraite des fonctionnaires civils et militaires, ainsi que des contractuels, sont doublés.
Avant cette décision, le salaire d'un fonctionnaire oscillait entre 10 et 25 dollars environ selon le taux du marché noir.
Les décrets présidentiels fixent également le salaire mensuel minimum dans le secteur privé à 185 940 livres syriennes (environ 13 dollars au taux du marché noir).
Dans le même temps, le ministère du Commerce a annoncé dans un communiqué mardi soir une levée totale des subventions sur l'essence et une levée partielle des subventions sur le fioul.
Le prix du litre d'essence passe ainsi à 8 000 livres syriennes (environ 0,93 dollar au taux officiel), contre 3.000 auparavant, et celui du fioul passe à 2 000 livres syriennes contre 700 auparavant, selon l'annonce publiée par le ministère sur Facebook.
Ces décisions interviennent alors que la livre syrienne poursuit sa dégringolade, atteignant mercredi environ 14 300 livres pour un dollar, selon des sites de surveillance non officiels de taux de change, alors que le taux de change officiel est fixé par les autorités à 8 542 livres pour un dollar.
Cette baisse a entraîné une flambée des prix, les commerçants déterminent les prix de leurs marchandises en fonction de la valeur de la livre sur le marché parallèle.
Après plus d'une décennie de guerre, la Syrie traverse une profonde crise économique en raison d'une flambée des prix des matières premières, de coupures d'électricité quasi permanentes et de pénuries de carburants.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le président syrien Bachar al-Assad a décrété une hausse de 100% des salaires des fonctionnaires et des retraités, parallèlement à une levée des subventions sur l'essence dans le pays où plus de douze années de guerre ont épuisé l'économie.
Cette décision intervient alors que la crise économique s'est aggravée dans un pays où, selon l'ONU, plus de 90% de la population vit sous le seuil de la pauvreté, alors que la livre syrienne a perdu de sa valeur sur le marché noir depuis le déclenchement du conflit en 2011.
Deux décrets présidentiels promulgués tard mardi soir annoncent que les salaires et pensions de retraite des fonctionnaires civils et militaires, ainsi que des contractuels, sont doublés.
Avant cette décision, le salaire d'un fonctionnaire oscillait entre 10 et 25 dollars environ selon le taux du marché noir.
Les décrets présidentiels fixent également le salaire mensuel minimum dans le secteur privé à 185 940 livres syriennes (environ 13 dollars au taux du marché noir).
Dans le même temps, le ministère du Commerce a annoncé dans un communiqué mardi soir une levée totale des subventions sur l'essence et une levée partielle des subventions sur le fioul.
Le prix du litre d'essence passe ainsi à 8 000 livres syriennes (environ 0,93 dollar au taux officiel), contre 3.000 auparavant, et celui du fioul passe à 2 000 livres syriennes contre 700 auparavant, selon l'annonce publiée par le ministère sur Facebook.
Ces décisions interviennent alors que la livre syrienne poursuit sa dégringolade, atteignant mercredi environ 14 300 livres pour un dollar, selon des sites de surveillance non officiels de taux de change, alors que le taux de change officiel est fixé par les autorités à 8 542 livres pour un dollar.
Cette baisse a entraîné une flambée des prix, les commerçants déterminent les prix de leurs marchandises en fonction de la valeur de la livre sur le marché parallèle.
Après plus d'une décennie de guerre, la Syrie traverse une profonde crise économique en raison d'une flambée des prix des matières premières, de coupures d'électricité quasi permanentes et de pénuries de carburants.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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