Cet été à Marseille, la rivalité entre les gangs rivaux "Yoda" et "DZ Mafia" a ravivé la violence. Depuis mi-juillet, 12 morts sont liés à leurs affrontements pour le contrôle des trafics de drogue. La cité de la Paternelle est le principal foyer de ces tensions. Au total, 36 décès sont associés au trafic de drogue à Marseille cette année.
Derrière la flambée de violence qui ensanglante Marseille cet été, c'est toujours la guerre entre "Yoda" et "DZ Mafia", deux gangs rivaux, qui est à l'œuvre, explique la Préfète de police des Bouches-du-Rhône, en décryptant le "nouveau monde" du narcobanditisme phocéen.
Avec 12 morts depuis la mi-juillet, après une accalmie de près d'un mois dans les cités marseillaises gangrénées par les trafics de stupéfiants, "le bain de sang" dénoncé début avril par la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens a donc repris. Dernière victime en date: un homme d'une trentaine d'années tué d'une balle de Kalachnikov en pleine tête mardi soir.
"Il ne s'agit ni plus ni moins que de la reprise du conflit entre +Yoda+ et +DZ Mafia+", a insisté Frédérique Camilleri, la Préfète de police, devant la presse mercredi. Selon elle, 80% des 68 homicides ou tentatives d'homicides en bande organisée depuis le début de l'année à Marseille sont liés à la rivalité entre ces deux bandes de la cité de la Paternelle, dans le nord de la ville, pour le contrôle de ses lucratifs "plans stups".
Au total, selon le dernier décompte de l'AFP, 36 personnes ont perdu la vie dans la deuxième ville de France depuis le début de l'année sur fond de trafic de drogue. Dont cet adolescent de 17 ans mort de ses blessures en février après avoir été lynché par une trentaine de personnes, cité de la Paternelle justement. Une agression filmée et diffusée en direct sur Snapchat.
Mercredi, Mme Camilleri a confirmé "autour de 30 décès directement liés aux trafics de stupéfiants". Autant déjà que les 31 morts par balles liés aux stupéfiants de 2022.
Sami Erchoff avec AFP
Derrière la flambée de violence qui ensanglante Marseille cet été, c'est toujours la guerre entre "Yoda" et "DZ Mafia", deux gangs rivaux, qui est à l'œuvre, explique la Préfète de police des Bouches-du-Rhône, en décryptant le "nouveau monde" du narcobanditisme phocéen.
Avec 12 morts depuis la mi-juillet, après une accalmie de près d'un mois dans les cités marseillaises gangrénées par les trafics de stupéfiants, "le bain de sang" dénoncé début avril par la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens a donc repris. Dernière victime en date: un homme d'une trentaine d'années tué d'une balle de Kalachnikov en pleine tête mardi soir.
"Il ne s'agit ni plus ni moins que de la reprise du conflit entre +Yoda+ et +DZ Mafia+", a insisté Frédérique Camilleri, la Préfète de police, devant la presse mercredi. Selon elle, 80% des 68 homicides ou tentatives d'homicides en bande organisée depuis le début de l'année à Marseille sont liés à la rivalité entre ces deux bandes de la cité de la Paternelle, dans le nord de la ville, pour le contrôle de ses lucratifs "plans stups".
Au total, selon le dernier décompte de l'AFP, 36 personnes ont perdu la vie dans la deuxième ville de France depuis le début de l'année sur fond de trafic de drogue. Dont cet adolescent de 17 ans mort de ses blessures en février après avoir été lynché par une trentaine de personnes, cité de la Paternelle justement. Une agression filmée et diffusée en direct sur Snapchat.
Mercredi, Mme Camilleri a confirmé "autour de 30 décès directement liés aux trafics de stupéfiants". Autant déjà que les 31 morts par balles liés aux stupéfiants de 2022.
Sami Erchoff avec AFP
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