Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a indiqué que les relations avec l'Arabie saoudite étaient sur "la bonne voie" lors d'une conférence de presse conjointe à Ryad, jeudi 17 août. Celui-ci effectue sa première visite officielle en Arabie saoudite depuis le rétablissement des liens diplomatiques entre les deux pays en mars dernier, malgré des tensions persistantes dans le Golfe.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exprimé son optimisme quant à l'avenir de sa relation avec l'Arabie saoudite, jeudi 17 août. Après être arrivé jeudi à Ryad pour son premier déplacement officiel en Arabie saoudite depuis le rétablissement des liens diplomatiques entre les deux pays, celui-ci s'est entretenu avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane.
"Les relations entre Téhéran et l'Arabie saoudite sont sur la bonne voie et nous observons des progrès", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, à l'issue d'une conférence de presse conjointe avec son homologue saoudien.
Et à ce dernier de lui répondre: "Nous avons hâte de voir une nouvelle phase débuter dans notre relation basée sur la fraternité islamique et de travailler ensemble à des intérêts communs".
L'escale d'une journée de M. Amir-Abdollahian à Riyad intervient deux mois après que le prince Fayçal est devenu le premier ministre saoudien des affaires étrangères à se rendre en Iran depuis 2006.
L'Iran et l'Arabie saoudite soutiennent depuis des années des camps opposés dans des zones de conflit au Moyen-Orient, notamment au Yémen, où Riyad a mobilisé en 2015 une coalition internationale contre les rebelles huthis soutenus par l'Iran, qui avaient renversé l'année précédente le gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Depuis l'accord de mars, l'Arabie saoudite a intensifié ses efforts en faveur de la paix au Yémen, en organisant des pourparlers directs avec les dirigeants huthis en avril dans la capitale yéménite, Sanaa.
Elle a également défendu le retour de la Syrie, allié clé de l'Iran, dans le giron arabe lors d'un sommet qui s'est tenu en mai.
Mercredi, les médias d'État iraniens ont déclaré que des responsables militaires iraniens et saoudiens s'étaient rencontrés à Moscou en marge d'une conférence sur la sécurité.
Parallèlement, les deux parties ont échangé des déclarations contradictoires au sujet d'un champ gazier contesté que l'Arabie saoudite envisage de développer conjointement avec le Koweït.
L'Iran souhaite également explorer et exploiter ce champ, connu sous le nom d'Arash en Iran et de Dorra au Koweït et en Arabie saoudite, qui est depuis longtemps un sujet de discorde entre les trois pays.
Riyad est également engagé dans des négociations sur un éventuel accord - encore largement considéré comme improbable - qui l'amènerait à reconnaître Israël en échange de conditions comprenant des garanties de sécurité de la part des États-Unis et des concessions de la part d'Israël sur le conflit israélo-palestinien.
Debout à côté du prince Fayçal jeudi, M. Amir-Abdollahian a décrit le conflit comme "la question la plus importante dans le monde islamique", ajoutant : "Nous continuons à soutenir la Palestine" : "Nous continuons à soutenir la Palestine".
Malo Pinatel, avec AFP
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exprimé son optimisme quant à l'avenir de sa relation avec l'Arabie saoudite, jeudi 17 août. Après être arrivé jeudi à Ryad pour son premier déplacement officiel en Arabie saoudite depuis le rétablissement des liens diplomatiques entre les deux pays, celui-ci s'est entretenu avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane.
"Les relations entre Téhéran et l'Arabie saoudite sont sur la bonne voie et nous observons des progrès", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, à l'issue d'une conférence de presse conjointe avec son homologue saoudien.
Et à ce dernier de lui répondre: "Nous avons hâte de voir une nouvelle phase débuter dans notre relation basée sur la fraternité islamique et de travailler ensemble à des intérêts communs".
L'escale d'une journée de M. Amir-Abdollahian à Riyad intervient deux mois après que le prince Fayçal est devenu le premier ministre saoudien des affaires étrangères à se rendre en Iran depuis 2006.
L'Iran et l'Arabie saoudite soutiennent depuis des années des camps opposés dans des zones de conflit au Moyen-Orient, notamment au Yémen, où Riyad a mobilisé en 2015 une coalition internationale contre les rebelles huthis soutenus par l'Iran, qui avaient renversé l'année précédente le gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Depuis l'accord de mars, l'Arabie saoudite a intensifié ses efforts en faveur de la paix au Yémen, en organisant des pourparlers directs avec les dirigeants huthis en avril dans la capitale yéménite, Sanaa.
Elle a également défendu le retour de la Syrie, allié clé de l'Iran, dans le giron arabe lors d'un sommet qui s'est tenu en mai.
Mercredi, les médias d'État iraniens ont déclaré que des responsables militaires iraniens et saoudiens s'étaient rencontrés à Moscou en marge d'une conférence sur la sécurité.
Parallèlement, les deux parties ont échangé des déclarations contradictoires au sujet d'un champ gazier contesté que l'Arabie saoudite envisage de développer conjointement avec le Koweït.
L'Iran souhaite également explorer et exploiter ce champ, connu sous le nom d'Arash en Iran et de Dorra au Koweït et en Arabie saoudite, qui est depuis longtemps un sujet de discorde entre les trois pays.
Riyad est également engagé dans des négociations sur un éventuel accord - encore largement considéré comme improbable - qui l'amènerait à reconnaître Israël en échange de conditions comprenant des garanties de sécurité de la part des États-Unis et des concessions de la part d'Israël sur le conflit israélo-palestinien.
Debout à côté du prince Fayçal jeudi, M. Amir-Abdollahian a décrit le conflit comme "la question la plus importante dans le monde islamique", ajoutant : "Nous continuons à soutenir la Palestine" : "Nous continuons à soutenir la Palestine".
Malo Pinatel, avec AFP
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