©Cette photo montre les dommages subis par un bâtiment de l'Expocentre à la suite d'une attaque de drone à Moscou, le 18 août 2023. (Photo NATALIA KOLESNIKOVA / AFP)
Les forces russes ont annoncé la destruction de drones ukrainiens ciblant Moscou et des navires de guerre en mer Noire, vendredi 18 août. Les attaque drones de chaque côté de sont intensifiées à la suite du retrait de la Russie de l'accord céréalier.
La Russie a affirmé vendredi avoir détruit des drones ukrainiens à Moscou et en mer Noire, deux lieux où les attaques de ce type se sont multipliées ces dernières semaines dans le contexte de la contre-offensive ukrainienne et du retrait de Moscou, mi-juillet, de l'accord céréalier.
Selon le ministère russe de la Défense, l'attaque a été conduite par Kiev à 4H00 locales (01H00 GMT) et ciblait "des lieux situés à Moscou et dans la région".
Les attaques de drones à l'intérieur du territoire russe se multiplient depuis plusieurs semaines, le plus souvent sans faire de dégât ni de victime, et ciblent notamment la capitale.
Du côté de la mer Noire, la Russie a dit avoir déjoué quelques heures plus tôt une nouvelle attaque ukrainienne menée avec un drone naval contre sa flotte présente en mer Noire.
Ces dernières semaines, des engins de ce type ont ciblé des navires russes à plusieurs reprises, depuis que Moscou a refusé mi-juillet de reconduire un accord négocié par l'ONU qui autorisait les exportations de céréales ukrainiennes.
Les navires visés jeudi soir, selon le ministère russe de la Défense, "accomplissaient des tâches de contrôle de la navigation dans la partie sud-ouest de la mer Noire, à 237 km au sud-ouest de Sébastopol", quartier général de la flotte russe locale.
Malgré ce blocus maritime, le premier cargo au départ de l'Ukraine depuis la fin de l'accord céréalier est arrivé jeudi soir comme prévu à Istanbul, selon les sites de trafic maritime.
Le porte-conteneurs "Joseph Schulte", battant pavillon de Hong Kong, avait quitté mercredi le port ukrainien d'Odessa, un défi lancé à la Russie qui menace d'attaquer de tels navire depuis qu'elle s'est retirée de l'accord.
La Russie avait procédé le week-end dernier à des tirs de sommation envers un cargo appartenant à une compagnie turque qui se dirigeait vers Izmaïl, un port sur le Danube dans le sud de l'Ukraine.
Jeudi soir, la présidence turque a brisé le silence, déclarant que "les interlocuteurs en Russie ont été mis en garde pour éviter ce genre d'initiative qui pourrait faire monter les tensions en mer Noire".
Moscou a en outre intensifié ses attaques contre les infrastructures portuaires ukrainiennes de la mer Noire et du Danube depuis son retrait de l'accord céréalier conclu sous l'égide de l'ONU et de la Turquie et entré en vigueur à l'été 2022.
Les tentatives russes d'obtenir le contrôle unilatéral de la navigation sur la mer Noire interviennent sur fond de contre-offensive militaire déclenchée en juin par les forces ukrainiennes et qui s'appuie sur de nouveaux équipements occidentaux mais progresse lentement.
Malo Pinatel, avec AFP
La Russie a affirmé vendredi avoir détruit des drones ukrainiens à Moscou et en mer Noire, deux lieux où les attaques de ce type se sont multipliées ces dernières semaines dans le contexte de la contre-offensive ukrainienne et du retrait de Moscou, mi-juillet, de l'accord céréalier.
Selon le ministère russe de la Défense, l'attaque a été conduite par Kiev à 4H00 locales (01H00 GMT) et ciblait "des lieux situés à Moscou et dans la région".
Les attaques de drones à l'intérieur du territoire russe se multiplient depuis plusieurs semaines, le plus souvent sans faire de dégât ni de victime, et ciblent notamment la capitale.
Du côté de la mer Noire, la Russie a dit avoir déjoué quelques heures plus tôt une nouvelle attaque ukrainienne menée avec un drone naval contre sa flotte présente en mer Noire.
Ces dernières semaines, des engins de ce type ont ciblé des navires russes à plusieurs reprises, depuis que Moscou a refusé mi-juillet de reconduire un accord négocié par l'ONU qui autorisait les exportations de céréales ukrainiennes.
Les navires visés jeudi soir, selon le ministère russe de la Défense, "accomplissaient des tâches de contrôle de la navigation dans la partie sud-ouest de la mer Noire, à 237 km au sud-ouest de Sébastopol", quartier général de la flotte russe locale.
Malgré ce blocus maritime, le premier cargo au départ de l'Ukraine depuis la fin de l'accord céréalier est arrivé jeudi soir comme prévu à Istanbul, selon les sites de trafic maritime.
Le porte-conteneurs "Joseph Schulte", battant pavillon de Hong Kong, avait quitté mercredi le port ukrainien d'Odessa, un défi lancé à la Russie qui menace d'attaquer de tels navire depuis qu'elle s'est retirée de l'accord.
La Russie avait procédé le week-end dernier à des tirs de sommation envers un cargo appartenant à une compagnie turque qui se dirigeait vers Izmaïl, un port sur le Danube dans le sud de l'Ukraine.
Jeudi soir, la présidence turque a brisé le silence, déclarant que "les interlocuteurs en Russie ont été mis en garde pour éviter ce genre d'initiative qui pourrait faire monter les tensions en mer Noire".
Moscou a en outre intensifié ses attaques contre les infrastructures portuaires ukrainiennes de la mer Noire et du Danube depuis son retrait de l'accord céréalier conclu sous l'égide de l'ONU et de la Turquie et entré en vigueur à l'été 2022.
Les tentatives russes d'obtenir le contrôle unilatéral de la navigation sur la mer Noire interviennent sur fond de contre-offensive militaire déclenchée en juin par les forces ukrainiennes et qui s'appuie sur de nouveaux équipements occidentaux mais progresse lentement.
Malo Pinatel, avec AFP
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