Jean-Jacques Lafon: « Pour l’amour (fou) du Liban!»

Hier soir, la Salle des ambassadeurs du Casino du Liban a été illuminée par la présence et la performance de Jean-Jacques Lafon lors du dîner de gala «Pour l’amour du Liban».
En ces temps de crise économique au Liban, cette soirée, magistralement orchestrée par la société de production Icon by Beit Rizk, s'est démarquée comme un moment d'enchantement, de solidarité et d'espoir.
L'attachement de Jean-Jacques Lafon au Liban – qu’il considère comme sa seconde patrie – et à son peuple est indéniable. Accompagné de la brillante chanteuse libanaise Manel Mallat, leur harmonie a captivé l'audience. L'émotion était à son comble lors de la première interprétation de Liban Liban, une chanson nouvellement composée par Lafon en hommage à la splendeur et à la résilience du pays du Cèdre. Plus qu'une simple mélodie, cette chanson est un phare d'optimisme dans la tempête actuelle.

Le duo a revisité des classiques tels que Le géant de papier, et a brillamment interprété Liban Liban. Manel Mallat, quant à elle, a évoqué la nostalgie avec des chansons iconiques de Dalida, d’Edith Piaff et de mégastars de la chanson française.

Au-delà de la musique, un hommage a été rendu à Claude Barzotti, une autre légende de la chanson française. Gilbert Rizk, de chez Icon, a salué cette soirée non seulement pour son excellence artistique mais aussi pour sa mission humanitaire.
La dimension philanthropique de l'événement était palpable. Une partie importante des recettes sera reversée à l'initiative Rebirth Beirut, aidant ainsi à la reconstruction après la tragique explosion du 4 août 2020.
Alors que Beyrouth a été le théâtre de concerts clinquants, souvent critiqués pour leur extravagance, le gala «Pour l’amour du Liban» s'est distingué en priorisant l'humanité sur l'opulence. Il rappelle que la musique peut être un moyen de soutien et non une simple démonstration de moyens financiers.

Après le départ des artistes, l'énergie est restée intacte grâce au DJ Marc, qui a su prolonger cette ambiance festive.
La nuit passée au Casino du Liban a non seulement résonné des mélodies de Lafon et Mallat, mais a également réaffirmé le rôle vital de la musique comme outil de rassemblement et d'inspiration en ces temps difficiles.
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