©(Photo Melissa Sue Gerrits / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Huit femmes et hommes pour tenter de vaincre Donald Trump, et ainsi espérer affronter Joe Biden en 2024. C'est le nombre total de candidats qui participera au premier débat pour les primaires républicaines, mercredi 23 août. Focus sur ces huit profils et leurs particularités.
Un entrepreneur lancé dans une croisade contre la bien-pensance, une ex-ambassadrice à l'ONU, un ancien vice-président et de nombreux gouverneurs: voici les participants au premier débat pour les primaires républicaines de 2024.
Tous espèrent briller lors d'une émission organisée mercredi à 20H00 dans le Wisconsin (01H00 GMT jeudi), et que le favori Donald Trump a choisi de snober.
Le vainqueur des primaires républicaines affrontera le candidat désigné par les démocrates, très probablement Joe Biden, à l'élection présidentielle américaine, le 5 novembre 2024.
(COMBO) Cette combinaison d'images créées le 22 août 2023 montre, de gauche à droite et de haut en bas: Chris Christie, Asa Hutchinson, Tim Scott, Nikki Haley, Doug Burgum, Ron DeSantis, Mike Pence et Vivek Ramaswamy. (Photo AFP)
De nombreux républicains ont placé leurs espoirs dans la candidature du gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui, à seulement 44 ans, est vu par certains comme l'étoile montante de la droite dure. Mais la candidature de ce conservateur, annoncée fin mai, peine à s'imposer dans les sondages face à Donald Trump.
En 2018, cet ancien officier de marine avait été élu de justesse à la tête de la Floride après avoir été soutenu par l'ancien président, dont il partage la plupart des idées.
Depuis, il a pris ses distances et gagné en notoriété en multipliant les mesures choc ultra-conservatrices sur l'éducation, l'immigration ou les questions LGBT+.
Il a fait fortune dans les biotechnologies, qualifie les militants écologistes de "secte religieuse" et profite d'une ascension surprise dans la course aux primaires républicaines: Vivek Ramaswamy, 38 ans, espère que son discours provocateur et incisif le propulsera jusqu'à la Maison Blanche.
Ce novice complet de la politique, qui se plaît à s'imaginer en "Trump 2.0", occupe désormais, à la surprise générale, la troisième place dans les sondages pour les primaires républicaines, organisées début 2024.
Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence a changé de ton après l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.
Ce chrétien évangélique de 64 ans, farouche opposant à l'avortement, a décidé de défier son ancien patron lors des primaires républicaines de 2024.
La rupture entre les deux hommes compromet toutefois les chances de l'ancien gouverneur de l'Indiana, que les nombreux militants fidèles à Donald Trump continuent de considérer comme un "traître".
Deux anciens gouverneurs qui n'ont pas leur langue dans leur poche: Chris Christie et Asa Hutchinson sont les candidats républicains les plus critiques de Donald Trump.
Ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, 60 ans est connu pour son style combatif, dépeignant le milliardaire comme égocentrique et malhonnête. En 2016, il l'avait pourtant soutenu après avoir renoncé à briguer l'investiture républicaine.
Asa Hutchinson, 72 ans, ex-gouverneur de l'Arkansas, est l'un des rares conservateurs à dénoncer ouvertement l'ancien président pour ses inculpations en série. Sa campagne peine pour autant à susciter l'enthousiasme.
Ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ex-ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley, est la seule femme à s'être lancée dans cette primaire républicaine.
Sans renier le bilan de Donald Trump, la quinquagénaire a critiqué ouvertement sa croisade post-électorale sur une supposée fraude jamais prouvée.
Le sénateur Tim Scott, également de Caroline du Sud, rêve lui ouvertement d'être le premier président républicain noir.
En novembre dernier, l'élu de 57 ans avait évoqué son grand-père qui avait voté pour Barack Obama.
"J'aurais aimé qu'il vive assez longtemps pour voir un autre président de couleur et qu'il s'agisse, cette fois, d'un républicain!"
Il est inconnu du grand public, mais a trouvé la ruse pour se retrouver sur scène mercredi. Doug Burgum, gouverneur du Dakota du Nord, a réussi à atteindre le seuil de 40.000 donateurs exigé pour participer au débat: le sexagénaire a offert une carte cadeau de 20 dollars à chaque personne qui donnait au moins un dollar à sa campagne.
Malo Pinatel, avec AFP
Un entrepreneur lancé dans une croisade contre la bien-pensance, une ex-ambassadrice à l'ONU, un ancien vice-président et de nombreux gouverneurs: voici les participants au premier débat pour les primaires républicaines de 2024.
Tous espèrent briller lors d'une émission organisée mercredi à 20H00 dans le Wisconsin (01H00 GMT jeudi), et que le favori Donald Trump a choisi de snober.
Le vainqueur des primaires républicaines affrontera le candidat désigné par les démocrates, très probablement Joe Biden, à l'élection présidentielle américaine, le 5 novembre 2024.
(COMBO) Cette combinaison d'images créées le 22 août 2023 montre, de gauche à droite et de haut en bas: Chris Christie, Asa Hutchinson, Tim Scott, Nikki Haley, Doug Burgum, Ron DeSantis, Mike Pence et Vivek Ramaswamy. (Photo AFP)
Ron DeSantis
De nombreux républicains ont placé leurs espoirs dans la candidature du gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui, à seulement 44 ans, est vu par certains comme l'étoile montante de la droite dure. Mais la candidature de ce conservateur, annoncée fin mai, peine à s'imposer dans les sondages face à Donald Trump.
En 2018, cet ancien officier de marine avait été élu de justesse à la tête de la Floride après avoir été soutenu par l'ancien président, dont il partage la plupart des idées.
Depuis, il a pris ses distances et gagné en notoriété en multipliant les mesures choc ultra-conservatrices sur l'éducation, l'immigration ou les questions LGBT+.
Vivek Ramaswamy
Il a fait fortune dans les biotechnologies, qualifie les militants écologistes de "secte religieuse" et profite d'une ascension surprise dans la course aux primaires républicaines: Vivek Ramaswamy, 38 ans, espère que son discours provocateur et incisif le propulsera jusqu'à la Maison Blanche.
Ce novice complet de la politique, qui se plaît à s'imaginer en "Trump 2.0", occupe désormais, à la surprise générale, la troisième place dans les sondages pour les primaires républicaines, organisées début 2024.
Mike Pence
Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence a changé de ton après l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.
Ce chrétien évangélique de 64 ans, farouche opposant à l'avortement, a décidé de défier son ancien patron lors des primaires républicaines de 2024.
La rupture entre les deux hommes compromet toutefois les chances de l'ancien gouverneur de l'Indiana, que les nombreux militants fidèles à Donald Trump continuent de considérer comme un "traître".
Chris Christie
Deux anciens gouverneurs qui n'ont pas leur langue dans leur poche: Chris Christie et Asa Hutchinson sont les candidats républicains les plus critiques de Donald Trump.
Ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, 60 ans est connu pour son style combatif, dépeignant le milliardaire comme égocentrique et malhonnête. En 2016, il l'avait pourtant soutenu après avoir renoncé à briguer l'investiture républicaine.
Asa Hutchinson
Asa Hutchinson, 72 ans, ex-gouverneur de l'Arkansas, est l'un des rares conservateurs à dénoncer ouvertement l'ancien président pour ses inculpations en série. Sa campagne peine pour autant à susciter l'enthousiasme.
Nikki Haley
Ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ex-ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley, est la seule femme à s'être lancée dans cette primaire républicaine.
Sans renier le bilan de Donald Trump, la quinquagénaire a critiqué ouvertement sa croisade post-électorale sur une supposée fraude jamais prouvée.
Tim Scott
Le sénateur Tim Scott, également de Caroline du Sud, rêve lui ouvertement d'être le premier président républicain noir.
En novembre dernier, l'élu de 57 ans avait évoqué son grand-père qui avait voté pour Barack Obama.
"J'aurais aimé qu'il vive assez longtemps pour voir un autre président de couleur et qu'il s'agisse, cette fois, d'un républicain!"
Doug Burgum
Il est inconnu du grand public, mais a trouvé la ruse pour se retrouver sur scène mercredi. Doug Burgum, gouverneur du Dakota du Nord, a réussi à atteindre le seuil de 40.000 donateurs exigé pour participer au débat: le sexagénaire a offert une carte cadeau de 20 dollars à chaque personne qui donnait au moins un dollar à sa campagne.
Malo Pinatel, avec AFP
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