Fondée par Andrée Sfeir-Semler en 1985, la galerie Sfeir-Semler, qui possède des espaces à Beyrouth et à Hambourg, se consacre à l’art contemporain international, en mettant l’accent sur les arts conceptuel et minimal. Au cours des quinze dernières années, la galerie a été à la pointe de la production artistique dans le monde arabe, entretenant un lien interculturel unique entre les pratiques artistiques contemporaines occidentales et moyen-orientales. Rencontre avec Lina Kiryakos, directrice de la galerie Sfeir-Semler, au sujet de l’ouverture de leur nouvel espace au centre-ville de Beyrouth ce jeudi 24 août.
Pouvez-vous nous parler de la vision et de la mission de ce nouvel espace de la galerie Sfeir-Semler?
La galerie Sfeir-Semler n’a ouvert ses portes à Beyrouth qu’en 2005 dans un espace situé à la périphérie de la ville à la Quarantaine que nous occupons toujours. Cet espace de plus de 1.000 mètres carrés accueille trois grandes expositions par an. Ce sont généralement des expositions très ambitieuses, que nous maintenons accessibles au public pendant plusieurs mois.
Le nouvel espace sera bien entendu une plate-forme d’exposition supplémentaire pour nos artistes offrant une programmation plus dynamique avec, pour objectif, six à huit expositions par an.
Pourquoi une nouvelle branche? L’emplacement est-il stratégique?
Avec ce nouvel espace que nous inaugurons le 24 août, nous souhaitons nous rapprocher des quartiers vivants de la ville en espérant faire connaître nos artistes à une nouvelle audience.
J’ose aussi dire que c’est un pari sur Beyrouth, sa richesse et son potentiel culturel mais aussi un acte de résilience et de foi – foi en notre pays, foi en notre ville.
L’inauguration de votre espace est accompagnée d’une exposition, Arabesque, par Rayanne Tabet. Pouvez-vous nous en dire plus?
Arabesque est un projet qui a déjà été présenté dans notre espace à Hambourg en 2021. Il explore les thèmes relatifs à l’appropriation culturelle.
L’exposition Arabesque de Rayyane Tabet associe des réflexions complexes et trace la migration des idées à travers le temps et l’espace, soulevant ainsi des questions d’héritage, d’appropriation, de subjectivité et de perception.
Article rédigé par Lilia Geha
https://www.agendaculturel.com/article/un-nouvel-arrivant-chez-sfeir-semler
Pouvez-vous nous parler de la vision et de la mission de ce nouvel espace de la galerie Sfeir-Semler?
La galerie Sfeir-Semler n’a ouvert ses portes à Beyrouth qu’en 2005 dans un espace situé à la périphérie de la ville à la Quarantaine que nous occupons toujours. Cet espace de plus de 1.000 mètres carrés accueille trois grandes expositions par an. Ce sont généralement des expositions très ambitieuses, que nous maintenons accessibles au public pendant plusieurs mois.
Le nouvel espace sera bien entendu une plate-forme d’exposition supplémentaire pour nos artistes offrant une programmation plus dynamique avec, pour objectif, six à huit expositions par an.
Pourquoi une nouvelle branche? L’emplacement est-il stratégique?
Avec ce nouvel espace que nous inaugurons le 24 août, nous souhaitons nous rapprocher des quartiers vivants de la ville en espérant faire connaître nos artistes à une nouvelle audience.
J’ose aussi dire que c’est un pari sur Beyrouth, sa richesse et son potentiel culturel mais aussi un acte de résilience et de foi – foi en notre pays, foi en notre ville.
L’inauguration de votre espace est accompagnée d’une exposition, Arabesque, par Rayanne Tabet. Pouvez-vous nous en dire plus?
Arabesque est un projet qui a déjà été présenté dans notre espace à Hambourg en 2021. Il explore les thèmes relatifs à l’appropriation culturelle.
L’exposition Arabesque de Rayyane Tabet associe des réflexions complexes et trace la migration des idées à travers le temps et l’espace, soulevant ainsi des questions d’héritage, d’appropriation, de subjectivité et de perception.
Article rédigé par Lilia Geha
https://www.agendaculturel.com/article/un-nouvel-arrivant-chez-sfeir-semler
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