Une occasion en or ? Présente sur tous les derniers podiums internationaux, l'équipe de France de basket vise un premier sacre planétaire, à partir de vendredi sur les îles d'Asie du Sud-Est (Indonésie, Philippines et Okinawa), lors d'un Mondial ouvert qu'elle aborde expérimentée et presque au complet.
Médaillés de bronze lors de l'édition 2019 en Chine, finalistes des JO-2021 puis de l'Euro-2022, les Bleus commencent leur campagne contre le Canada (16h30, Beyrouth) dans la touffeur de Jakarta, lieu de leur premier tour (et éventuel deuxième) avant une potentielle phase finale à Manille.
Arrivés avec le costume de braqueurs il y a quatre ans, l'acte de naissance de cette équipe - défaite en demi-finales contre l'Argentine après avoir éliminé les États-Unis - ils ont depuis pris de la bouteille.
Et pourront compter sur leurs sages Nando De Colo (36 ans) et Nicolas Batum (34 ans, capitaine), qui avaient renoncé au dernier Euro dans la perspective du Mondial et des JO-2024.
Seuls manquent à l'appel le prodige Victor Wembanyama, qui a préféré se reposer en vue de sa première saison NBA, et le meneur remplaçant Frank Ntilikina, blessé au cours de la préparation.
Pour le reste, Vincent Collet peut compter sur l'ensemble de ses forces vives, à la tête d'un groupe homogène, rompu aux joutes de NBA (Gobert, Batum, Fournier) et d'Euroligue (Yabusele, Fall, De Colo voire Okobo), outillé derrière et dans la raquette.
"Envie de gagner"
Le pedigree de la France en fait l'un des nombreux candidats au titre d'une compétition à la hiérarchie difficilement lisible.
Les États-Unis, revanchards, se présentent sans leurs stars (Curry, Durant, James, Tatum, Booker etc.), avec une équipe jeune et ambitieuse, cornaquée par Steve Kerr, quadruple champion de NBA à la tête des Golden State Warriors, et emmenée par les All Stars Anthony Edwards (Minnesota Timberwolves), Tyrese Haliburton (Indiana Pacers) et Jaren Jackson Jr (Memphis Grizzlies).
Mais un doute entoure son vécu collectif, son adaptation au basket FIBA et au défi qui lui sera proposé dans la raquette.
L'Espagne, championne d'Europe et du monde en titre, est privée de ses meneurs d'expérience, Ricky Rubio et Lorenzo Brown, et la Serbie de ses deux atouts maîtres, le MVP de la finale NBA 2023 Nikola Jokic et le meneur Vasilije Micic.
Avec les Américains et les Espagnols, les Bleus figurent dans un groupe de favoris comprenant également l'Australie (Giddey, Ingles, Mills) voire la Slovénie de Luka Doncic et l'Allemagne, en pleine progression (Schröder, les frères Wagner).
"On ne s'occupe pas du bruit extérieur, on se concentre sur où on doit mettre les pieds, pas à pas" répond Rudy Gobert.
"C'est très bien d'avoir l'ambition et la volonté (d'être champion du monde), mais ça n'est pas ça qui fait que ça va arriver forcément. Pour ça, il va falloir être très bons pendant toute la compétition, et dès demain", a de son côté estimé jeudi le sélectionneur des Bleus Vincent Collet.
Parcours du combattant
D'autant que le tirage a proposé aux Bleus un programme très corsé, avec l'une des poules les plus relevées du premier tour et une entrée en matière par la face nord, contre le Canada avec ses sept joueurs NBA, dont Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder) et RJ Barrett (New York Knicks).
Et même sans leur meneur Jamal Murray, champion de NBA 2023, les ambitieux Canadiens ont battu en préparation à l'extérieur l'Allemagne puis l'Espagne.
"Même si on l'a, on ne peut pas se donner le droit à l'erreur. À nous de nous mettre dans les meilleures dispositions pour bien lancer le tournoi", a lancé le capitaine des Bleus Nicolas Batum.
Il manquera leur vedette Kristaps Porzingis (Boston Celtics) aux Lettons, deuxièmes adversaire de la France qui, en cas de qualification, devrait retrouver au deuxième tour l'Espagne et le Brésil, vainqueur de l'Australie il y a deux semaines.
"Il nous faudra plusieurs exploits pour aller en quarts", estime Collet, dont la bande devrait alors croiser le fer avec l'Australie, la Slovénie ou l'Allemagne, avant une potentielle demi-finale contre les États-Unis.
La ruée vers l'or ressemble à un parcours du combattant.
Médaillés de bronze lors de l'édition 2019 en Chine, finalistes des JO-2021 puis de l'Euro-2022, les Bleus commencent leur campagne contre le Canada (16h30, Beyrouth) dans la touffeur de Jakarta, lieu de leur premier tour (et éventuel deuxième) avant une potentielle phase finale à Manille.
Arrivés avec le costume de braqueurs il y a quatre ans, l'acte de naissance de cette équipe - défaite en demi-finales contre l'Argentine après avoir éliminé les États-Unis - ils ont depuis pris de la bouteille.
Et pourront compter sur leurs sages Nando De Colo (36 ans) et Nicolas Batum (34 ans, capitaine), qui avaient renoncé au dernier Euro dans la perspective du Mondial et des JO-2024.
Seuls manquent à l'appel le prodige Victor Wembanyama, qui a préféré se reposer en vue de sa première saison NBA, et le meneur remplaçant Frank Ntilikina, blessé au cours de la préparation.
Pour le reste, Vincent Collet peut compter sur l'ensemble de ses forces vives, à la tête d'un groupe homogène, rompu aux joutes de NBA (Gobert, Batum, Fournier) et d'Euroligue (Yabusele, Fall, De Colo voire Okobo), outillé derrière et dans la raquette.
"Envie de gagner"
Le pedigree de la France en fait l'un des nombreux candidats au titre d'une compétition à la hiérarchie difficilement lisible.
Les États-Unis, revanchards, se présentent sans leurs stars (Curry, Durant, James, Tatum, Booker etc.), avec une équipe jeune et ambitieuse, cornaquée par Steve Kerr, quadruple champion de NBA à la tête des Golden State Warriors, et emmenée par les All Stars Anthony Edwards (Minnesota Timberwolves), Tyrese Haliburton (Indiana Pacers) et Jaren Jackson Jr (Memphis Grizzlies).
Mais un doute entoure son vécu collectif, son adaptation au basket FIBA et au défi qui lui sera proposé dans la raquette.
L'Espagne, championne d'Europe et du monde en titre, est privée de ses meneurs d'expérience, Ricky Rubio et Lorenzo Brown, et la Serbie de ses deux atouts maîtres, le MVP de la finale NBA 2023 Nikola Jokic et le meneur Vasilije Micic.
Avec les Américains et les Espagnols, les Bleus figurent dans un groupe de favoris comprenant également l'Australie (Giddey, Ingles, Mills) voire la Slovénie de Luka Doncic et l'Allemagne, en pleine progression (Schröder, les frères Wagner).
"On ne s'occupe pas du bruit extérieur, on se concentre sur où on doit mettre les pieds, pas à pas" répond Rudy Gobert.
"C'est très bien d'avoir l'ambition et la volonté (d'être champion du monde), mais ça n'est pas ça qui fait que ça va arriver forcément. Pour ça, il va falloir être très bons pendant toute la compétition, et dès demain", a de son côté estimé jeudi le sélectionneur des Bleus Vincent Collet.
Parcours du combattant
D'autant que le tirage a proposé aux Bleus un programme très corsé, avec l'une des poules les plus relevées du premier tour et une entrée en matière par la face nord, contre le Canada avec ses sept joueurs NBA, dont Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder) et RJ Barrett (New York Knicks).
Et même sans leur meneur Jamal Murray, champion de NBA 2023, les ambitieux Canadiens ont battu en préparation à l'extérieur l'Allemagne puis l'Espagne.
"Même si on l'a, on ne peut pas se donner le droit à l'erreur. À nous de nous mettre dans les meilleures dispositions pour bien lancer le tournoi", a lancé le capitaine des Bleus Nicolas Batum.
Il manquera leur vedette Kristaps Porzingis (Boston Celtics) aux Lettons, deuxièmes adversaire de la France qui, en cas de qualification, devrait retrouver au deuxième tour l'Espagne et le Brésil, vainqueur de l'Australie il y a deux semaines.
"Il nous faudra plusieurs exploits pour aller en quarts", estime Collet, dont la bande devrait alors croiser le fer avec l'Australie, la Slovénie ou l'Allemagne, avant une potentielle demi-finale contre les États-Unis.
La ruée vers l'or ressemble à un parcours du combattant.
Lire aussi
Commentaires