©Des combattants du groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), dirigé par d'anciens membres de l'ancienne franchise d'Al-Qaïda en Syrie, se mettent au garde-à-vous lors d'une cérémonie de remise des diplômes de formation militaire dans la province d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, tenue par les rebelles, le 16 août 2023. (Photo OMAR HAJ KADOUR / AFP)
Plus d'une dizaine de soldats syriens ont été tués et une vingtaine d'autres blessés dans une attaque coordonnée par deux groupes jihadistes dans la poche d'Idleb, samedi 26 août. Cette région constitue le dernier réduit rebelle, tombé depuis sous l'influence du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham.
Au moins onze soldats syriens ont été tués samedi et 20 autres blessés lors d'un attaque d'envergure menée par deux groupes jihadistes dans le nord-ouest du pays, a indiqué une ONG.
L'attaque, qui n'a pas été mentionnée par les médias officiels syriens, intervient en réponse à des frappes russes mortelles jeudi sur la région de Jesr el-Choughour près d'Idleb, où de nombreux combattants du TIP sont présents, selon l'OSDH.
"Onze soldats syriens ont été tués et 20 autres blessés lorsque des combattants du groupe Ansar al-Tawhid et du Parti islamique du Turkestan (TIP) ont fait exploser des tunnels qu'ils avaient creusés en dessous de positions de l'armée, et mené un assaut simultané depuis d'autres tunnels dans le sud d'Idleb", a indiqué à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
"Deux jihadistes se sont donnés la mort dans la double opération tandis que des affrontements violents sont toujours en cours, ce qui devrait faire grimper le bilan des victimes", a précisé l'ONG, basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.
Les membres du TIP, majoritairement issus de la minorité musulmane ouïghoure de Chine, se sont rendus en Syrie après 2011 pour aider les formations jihadistes, notamment Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l'ex-branche locale d'Al-Qaïda.
La dernière poche d'opposition armée comprend une grande partie de la province d'Idleb ainsi que des territoires limitrophes des provinces d'Alep, Hama et Lattaquié.
Vendredi, sept combattants de HTS, principal groupe jihadiste actif dans ces territoires, ont été tués par les forces prorégime, selon l'OSDH.
Ces dernières semaines, la région a connu une intensification des bombardements, notamment par l'aviation russe, en réponse aux attaques menées par HTS, parfois à l'aide de drones, contre les zones contrôlées par l'armée syrienne dans le nord-ouest, selon l'OSDH.
La région d'Idleb est soumise à un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie après une offensive du régime en mars 2020. Il est globalement respecté, malgré des violations répétées.
La guerre en Syrie a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé plusieurs millions de personnes.
Malo Pinatel, avec AFP
Au moins onze soldats syriens ont été tués samedi et 20 autres blessés lors d'un attaque d'envergure menée par deux groupes jihadistes dans le nord-ouest du pays, a indiqué une ONG.
L'attaque, qui n'a pas été mentionnée par les médias officiels syriens, intervient en réponse à des frappes russes mortelles jeudi sur la région de Jesr el-Choughour près d'Idleb, où de nombreux combattants du TIP sont présents, selon l'OSDH.
"Onze soldats syriens ont été tués et 20 autres blessés lorsque des combattants du groupe Ansar al-Tawhid et du Parti islamique du Turkestan (TIP) ont fait exploser des tunnels qu'ils avaient creusés en dessous de positions de l'armée, et mené un assaut simultané depuis d'autres tunnels dans le sud d'Idleb", a indiqué à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
"Deux jihadistes se sont donnés la mort dans la double opération tandis que des affrontements violents sont toujours en cours, ce qui devrait faire grimper le bilan des victimes", a précisé l'ONG, basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.
Les membres du TIP, majoritairement issus de la minorité musulmane ouïghoure de Chine, se sont rendus en Syrie après 2011 pour aider les formations jihadistes, notamment Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l'ex-branche locale d'Al-Qaïda.
La dernière poche d'opposition armée comprend une grande partie de la province d'Idleb ainsi que des territoires limitrophes des provinces d'Alep, Hama et Lattaquié.
Vendredi, sept combattants de HTS, principal groupe jihadiste actif dans ces territoires, ont été tués par les forces prorégime, selon l'OSDH.
Ces dernières semaines, la région a connu une intensification des bombardements, notamment par l'aviation russe, en réponse aux attaques menées par HTS, parfois à l'aide de drones, contre les zones contrôlées par l'armée syrienne dans le nord-ouest, selon l'OSDH.
La région d'Idleb est soumise à un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie après une offensive du régime en mars 2020. Il est globalement respecté, malgré des violations répétées.
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Malo Pinatel, avec AFP
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