©Le président de Corée du Nord Kim Jong-Un. (AFP)
La Corée du Nord a annoncé rouvrir ses frontières à ses ressortissants à l'étranger samedi 26 août, celles-ci ayant été fermées depuis 2020 face à la pandémie de coronavirus. Le petit Etat totalitaire risque toutefois de faire face à un risque sanitaire majeur, sa population n'étant pas vaccinée et son système de santé demeurant complètement défaillant.
La Corée du Nord autorise ses ressortissants à l'étranger à rentrer dans le pays qui assouplit encore davantage le strict confinement imposé depuis 2020 pour lutter contre la pandémie de coronavirus, ont rapporté dimanche les médias d'État.
Selon l'agence de presse officielle KCNA, le Centre de prévention des urgences épidémiques de l'État a annoncé que "les citoyens à l'étranger ont été autorisés à rentrer chez eux".
"Les individus de retour seront placés sous observation médicale appropriée dans des centres de quarantaine pendant une semaine", précise l'agence, ajoutant que la décision avait été prise en raison de "l'amélioration de l'état de la pandémie au niveau mondial".
La Corée du Nord a fermé ses frontières début 2020 pour lutter contre la pandémie de coronavirus, mais de plus en plus de signes indiquent que le pays s'engage vers une réouverture.
"Avec cette dernière annonce, on s'attend à ce qu'un retour à grande échelle des Nord-Coréens se fasse également par voie terrestre", a assuré à l'AFP Cheong Seong-chang, chercheur à l'Institut Sejong.
Malgré les signes d'assouplissement, certains analystes estiment cependant que la Corée du Nord n'est pas encore tout à fait prête à rouvrir ses frontières.
"Les Nord-Coréens n'ont pas été vaccinés", a fait valoir Cho Han-bum, chercheur à l'Institut coréen pour l'unification nationale.
Il ajoute que Pyongyang a probablement été effrayé par l'engorgement du système de santé chinois après la décision soudaine de Pékin, en décembre dernier, de mettre fin à sa politique zéro-Covid.
Celle-ci avait entraîné une augmentation massive du nombre d'hospitalisations et de décès dans le pays. Certaines études estiment que près de deux millions de personnes sont mortes dans les semaines qui ont suivi.
La Corée du Nord dispose d'un système de santé défaillant -- l'un des pires au monde -- et n'a pas de vaccins contre le Covid, ni de médicaments antiviraux ou de capacité de tests de masse.
Selon M. Cho, en cas de réouverture complète, la situation pourrait être bien pire qu'en Chine.
Malo Pinatel, avec AFP
La Corée du Nord autorise ses ressortissants à l'étranger à rentrer dans le pays qui assouplit encore davantage le strict confinement imposé depuis 2020 pour lutter contre la pandémie de coronavirus, ont rapporté dimanche les médias d'État.
Selon l'agence de presse officielle KCNA, le Centre de prévention des urgences épidémiques de l'État a annoncé que "les citoyens à l'étranger ont été autorisés à rentrer chez eux".
"Les individus de retour seront placés sous observation médicale appropriée dans des centres de quarantaine pendant une semaine", précise l'agence, ajoutant que la décision avait été prise en raison de "l'amélioration de l'état de la pandémie au niveau mondial".
La Corée du Nord a fermé ses frontières début 2020 pour lutter contre la pandémie de coronavirus, mais de plus en plus de signes indiquent que le pays s'engage vers une réouverture.
"Avec cette dernière annonce, on s'attend à ce qu'un retour à grande échelle des Nord-Coréens se fasse également par voie terrestre", a assuré à l'AFP Cheong Seong-chang, chercheur à l'Institut Sejong.
Malgré les signes d'assouplissement, certains analystes estiment cependant que la Corée du Nord n'est pas encore tout à fait prête à rouvrir ses frontières.
"Les Nord-Coréens n'ont pas été vaccinés", a fait valoir Cho Han-bum, chercheur à l'Institut coréen pour l'unification nationale.
Il ajoute que Pyongyang a probablement été effrayé par l'engorgement du système de santé chinois après la décision soudaine de Pékin, en décembre dernier, de mettre fin à sa politique zéro-Covid.
Celle-ci avait entraîné une augmentation massive du nombre d'hospitalisations et de décès dans le pays. Certaines études estiment que près de deux millions de personnes sont mortes dans les semaines qui ont suivi.
La Corée du Nord dispose d'un système de santé défaillant -- l'un des pires au monde -- et n'a pas de vaccins contre le Covid, ni de médicaments antiviraux ou de capacité de tests de masse.
Selon M. Cho, en cas de réouverture complète, la situation pourrait être bien pire qu'en Chine.
Malo Pinatel, avec AFP
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