À la veille du renouvellement du mandat des forces intérimaires des Nations unies au Liban-Sud (Finul), le mufti jaafari, cheikh Ahmad Kabalan, a haussé le ton dimanche, affirmant qu’«il n’y a pas de place à une Finul au détriment de la souveraineté libanaise». «Le sud du Litani n’est pas un terrain vague à louer», a-t-il martelé. «Les habitants du Liban-Sud connaissent leurs intérêts et font fi» de ce qui sera décidé en Conseil de sécurité, fin août, lors de la session consacrée au renouvellement du mandat de la Finul au Liban. Le cheikh Kabalan critique ainsi les efforts visant à maintenir la clause qui accorde à la force onusienne une liberté de mouvement, indépendamment de l’armée, dans la zone qu’englobe la résolution 1701, ce à quoi s’oppose le Hezbollah.
«Brandir la menace du chapitre 7 (qui accorde davantage de pouvoir militaire à la Finul) est une histoire ancienne», a poursuivi le cheikh Kabalan, mettant de nouveau l’accent sur le triptyque peuple-armée-résistance.
Vendredi, le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, qui se trouve à New York, où il participera à la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, a souligné le refus clair du Liban d’accorder une légitimité au transfert du mandat de la Finul du chapitre VI, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. Celle-ci appelle à la résolution pacifique des conflits, au chapitre VII de la charte des Nations unies, qui appelle à l’imposition de la résolution par la force.
«Brandir la menace du chapitre 7 (qui accorde davantage de pouvoir militaire à la Finul) est une histoire ancienne», a poursuivi le cheikh Kabalan, mettant de nouveau l’accent sur le triptyque peuple-armée-résistance.
Vendredi, le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, qui se trouve à New York, où il participera à la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, a souligné le refus clair du Liban d’accorder une légitimité au transfert du mandat de la Finul du chapitre VI, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. Celle-ci appelle à la résolution pacifique des conflits, au chapitre VII de la charte des Nations unies, qui appelle à l’imposition de la résolution par la force.
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