Pendant plus de trois heures, la commission parlementaire des Finances et du Budget a examiné lundi le rapport préliminaire de l’audit de la société Alvarez et Marsal, en présence notamment des ministres sortants des Finances, Youssef Khalil, et de la Justice, Henri Khoury, ainsi que du vice-gouverneur de la Banque du Liban, Wassim Mansouri.
À l’issue de la séance, le président de la commission, Ibrahim Kanaan, a souligné la nécessité de compléter ce rapport, d’autant que «nombre d’éléments doivent être clarifiés, compte tenu du manque d’accès à toutes les données et à tous les documents, pour tirer les conclusions qui s’imposent». «Ce qui nous importe, c’est de savoir où l’argent est passé, le déficit étant de 50 ou de 70 milliards de dollars», a-t-il dit.
M. Kanaan a rappelé, à cet égard, que bien avant l'effondrement financier, il avait tiré la sonnette d’alarme – il y a treize ans. Il a expliqué que cela s'était produit «lorsque nous avions effectué l’audit parlementaire des comptes de l’État et de ses finances publiques», ajoutant que lors de cet audit, «nous avions alors annoncé la plupart des violations auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui.»
Pour M. Kanaan, le plus important reste à déterminer les pertes et les responsabilités, fr trouver une solution au problème des déposants et de connaître les actifs des banques et de l’État. «Nous avons avons insisté sur la nécessité de compléter cet audit pour inclure tous les aspects que l’auditeur n’a pas pu saisir, a expliqué M. Kanaan. Nous avons également demandé un audit comptable par l’intermédiaire d’un auditeur international impartial qui examinera les actifs des banques et déterminera l'état des dépôts et des actifs bancaires. Ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent et qui aurait dû être effectué par les gouvernements successifs depuis la crise de 2019.»
«Le gouverneur par intérim de la banque centrale, Wassim Mansouri, a affirmé à la commission qu’il était disposé à coopérer avec la société Alvarez et Marsal ou avec le pouvoir judiciaire pour toute question qui lui serait posée, d’autant plus que le Parlement a approuvé une loi en vertu de laquelle le secret bancaire est levé dans de tels cas, a souligné M. Kanaan. Nous avons compris que M. Mansouri a commencé à fournir les informations demandées à la société d’audit et au pouvoir judiciaire.»
En ce qui concerne les lacunes et les irrégularités, M. Kanaan a relevé que le dossier du contrôle a été transmis à la justice. Par ailleurs, «le ministère des Finances a publié un rapport en 2019 selon lequel des fonds ont été dépensés sans comptabilité et sans respect des lois, et n’ont pas été inclus dans la plupart des comptes du Trésor».
Pour le parlementaire, il est nécessaire d’étendre l’audit comptable aux ministères, départements et institutions de l’État, d’autant que selon le rapport Alvarez, «la banque centrale finançait l’échec et la faillite de l’État».
M. Kanaan a annoncé en outre que la commission tiendrait une série de séances à partir de la semaine prochaine, en présence de Wassim Mansouri et des ministres concernés, pour discuter des lois de réforme, y compris le rétablissement de l’équilibre financier et la restructuration des banques.
M. Kanaan s'est par ailleurs insurgé: «Nous avons appris que le coût de l’audit des actifs de la banque s’élève à 6 millions de dollars, et que le contrat, qui n’a toujours pas été signé, a été relégué aux oubliettes. Le gouvernement a dépensé 1,125 milliard de dollars provenant des Droits de tirage spéciaux que le Liban a obtenus du Fonds monétaire international sans consulter quiconque.»
À l’issue de la séance, le président de la commission, Ibrahim Kanaan, a souligné la nécessité de compléter ce rapport, d’autant que «nombre d’éléments doivent être clarifiés, compte tenu du manque d’accès à toutes les données et à tous les documents, pour tirer les conclusions qui s’imposent». «Ce qui nous importe, c’est de savoir où l’argent est passé, le déficit étant de 50 ou de 70 milliards de dollars», a-t-il dit.
M. Kanaan a rappelé, à cet égard, que bien avant l'effondrement financier, il avait tiré la sonnette d’alarme – il y a treize ans. Il a expliqué que cela s'était produit «lorsque nous avions effectué l’audit parlementaire des comptes de l’État et de ses finances publiques», ajoutant que lors de cet audit, «nous avions alors annoncé la plupart des violations auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui.»
Pour M. Kanaan, le plus important reste à déterminer les pertes et les responsabilités, fr trouver une solution au problème des déposants et de connaître les actifs des banques et de l’État. «Nous avons avons insisté sur la nécessité de compléter cet audit pour inclure tous les aspects que l’auditeur n’a pas pu saisir, a expliqué M. Kanaan. Nous avons également demandé un audit comptable par l’intermédiaire d’un auditeur international impartial qui examinera les actifs des banques et déterminera l'état des dépôts et des actifs bancaires. Ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent et qui aurait dû être effectué par les gouvernements successifs depuis la crise de 2019.»
«Le gouverneur par intérim de la banque centrale, Wassim Mansouri, a affirmé à la commission qu’il était disposé à coopérer avec la société Alvarez et Marsal ou avec le pouvoir judiciaire pour toute question qui lui serait posée, d’autant plus que le Parlement a approuvé une loi en vertu de laquelle le secret bancaire est levé dans de tels cas, a souligné M. Kanaan. Nous avons compris que M. Mansouri a commencé à fournir les informations demandées à la société d’audit et au pouvoir judiciaire.»
En ce qui concerne les lacunes et les irrégularités, M. Kanaan a relevé que le dossier du contrôle a été transmis à la justice. Par ailleurs, «le ministère des Finances a publié un rapport en 2019 selon lequel des fonds ont été dépensés sans comptabilité et sans respect des lois, et n’ont pas été inclus dans la plupart des comptes du Trésor».
Pour le parlementaire, il est nécessaire d’étendre l’audit comptable aux ministères, départements et institutions de l’État, d’autant que selon le rapport Alvarez, «la banque centrale finançait l’échec et la faillite de l’État».
M. Kanaan a annoncé en outre que la commission tiendrait une série de séances à partir de la semaine prochaine, en présence de Wassim Mansouri et des ministres concernés, pour discuter des lois de réforme, y compris le rétablissement de l’équilibre financier et la restructuration des banques.
M. Kanaan s'est par ailleurs insurgé: «Nous avons appris que le coût de l’audit des actifs de la banque s’élève à 6 millions de dollars, et que le contrat, qui n’a toujours pas été signé, a été relégué aux oubliettes. Le gouvernement a dépensé 1,125 milliard de dollars provenant des Droits de tirage spéciaux que le Liban a obtenus du Fonds monétaire international sans consulter quiconque.»
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