©(Photo de Pedro PARDO/AFP)
Face aux vagues de harcèlement envers les entreprises et structures japonaises en Chine, le Japon a appelé le gouvernement chinois à "prendre immédiatement les mesures appropriées". Tokyo a également jugé les actes anti-japonais "extrêmement regrettables et inquiétants".
Tokyo a de nouveau sévèrement condamné mardi les actes anti-japonais imputés à la Chine depuis le début du rejet en mer des eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dont un jet de brique contre l'ambassade nippone à Pékin.
Ces faits, incluant également une vague de harcèlement téléphonique à l'encontre d'entreprises japonaises et des jets de pierre contre des écoles nippones en Chine, sont "extrêmement regrettables et inquiétants", a déclaré le ministre nippon des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi.
Il a également confirmé qu'une brique a été lancée contre l'ambassade du Japon en Chine. Celle-ci, interrogée mardi par l'AFP sur ces informations, a confirmé qu'elles étaient "dans l'ensemble exactes".
"Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de manifestations ou de violences (...) Mais il y a quelques personnes, seules, qui ont, devant notre porte (...) fait ce que vous venez d'évoquer", a indiqué un porte-parole de l'ambassade.
Ces individus ont été "interpellés" par les forces de sécurité chinoises postées devant l'ambassade, a précisé ce porte-parole.
La Chine a assuré mardi garantir "la sécurité" des étrangers vivant dans le pays, après une vague de harcèlement par téléphone et devant l'ambassade du Japon, depuis le début du rejet controversé des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
"La Chine a toujours protégé la sécurité, les droits et intérêts légitimes des étrangers, conformément à la loi", a affirmé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, interrogé à ce sujet.
Lors d'une conférence de presse, M. Hayashi a pour sa part exhorté mardi le gouvernement chinois "à prendre immédiatement les mesures appropriées, notamment en appelant ses citoyens à agir calmement pour éviter que la situation ne s'aggrave, et à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité des ressortissants japonais" en Chine.
Le rejet dans l'océan Pacifique de l'eau de Fukushima a été validé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et Tokyo assure qu'il sera sans danger pour l'environnement et la santé humaine.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Tokyo a de nouveau sévèrement condamné mardi les actes anti-japonais imputés à la Chine depuis le début du rejet en mer des eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dont un jet de brique contre l'ambassade nippone à Pékin.
Ces faits, incluant également une vague de harcèlement téléphonique à l'encontre d'entreprises japonaises et des jets de pierre contre des écoles nippones en Chine, sont "extrêmement regrettables et inquiétants", a déclaré le ministre nippon des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi.
Il a également confirmé qu'une brique a été lancée contre l'ambassade du Japon en Chine. Celle-ci, interrogée mardi par l'AFP sur ces informations, a confirmé qu'elles étaient "dans l'ensemble exactes".
"Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de manifestations ou de violences (...) Mais il y a quelques personnes, seules, qui ont, devant notre porte (...) fait ce que vous venez d'évoquer", a indiqué un porte-parole de l'ambassade.
Ces individus ont été "interpellés" par les forces de sécurité chinoises postées devant l'ambassade, a précisé ce porte-parole.
La Chine a assuré mardi garantir "la sécurité" des étrangers vivant dans le pays, après une vague de harcèlement par téléphone et devant l'ambassade du Japon, depuis le début du rejet controversé des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
"La Chine a toujours protégé la sécurité, les droits et intérêts légitimes des étrangers, conformément à la loi", a affirmé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, interrogé à ce sujet.
Lors d'une conférence de presse, M. Hayashi a pour sa part exhorté mardi le gouvernement chinois "à prendre immédiatement les mesures appropriées, notamment en appelant ses citoyens à agir calmement pour éviter que la situation ne s'aggrave, et à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité des ressortissants japonais" en Chine.
Le rejet dans l'océan Pacifique de l'eau de Fukushima a été validé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et Tokyo assure qu'il sera sans danger pour l'environnement et la santé humaine.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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