À partir du 1ᵉʳ septembre, les nouveaux tarifs des communications téléphoniques fixes et d’Internet fournis par Ogero, entreront en vigueur. Ceux-ci ont été multipliés par 7 et demeurent en livres libanaises. Néanmoins, les sociétés distribuant Internet n’en font qu’à leur tête.
À partir du vendredi 1ᵉʳ septembre, les nouveaux tarifs des communications téléphoniques fixes et d’Internet délivrés par Ogero entreront en vigueur, conformément à une décision prise à cet effet par le Conseil des ministres, à la suite d’une proposition présentée par le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm. Conformément à cette décision, les tarifs des services fournis par Ogero seront multipliés par sept. Ainsi, le forfait d’accès à la toile devra osciller entre 420.000 livres et 7 millions de livres, alors que le tarif des communications téléphoniques fixes est passé à 200.000 livres pour un forfait de mille minutes.
Les prix d’Ogero continueront à être affichés en livres libanaises, comme l’assure à Ici Beyrouth, M. Corm. Il estime que «ces nouvelles tarifications pourront couvrir les frais d’Ogero sans pour autant accabler le consommateur». Il a relevé que, «malgré l’augmentation des prix, ceux-ci restent inférieurs à ceux adoptés en 2018».
Pour lui, le problème de la tarification se situe toutefois au niveau des sociétés privées de distribution d’Internet et des distributeurs de quartier. «Celles-ci n’ont pas le droit d’augmenter le prix du service de plus de 15 dollars, alors que le ministère n’a augmenté le prix du E1 pour Internet que de 4 dollars», martèle-t-il. À noter que l’interface E1 est une norme de télécommunications numériques qui utilise le multiplexage par répartition dans le temps pour transporter la voix, la vidéo et les données. M. Corm estime que «rien ne justifie l’augmentation que ces distributeurs ont récemment imposée aux citoyens, sachant que ces derniers avaient déjà augmenté les tarifs avant que le prix du E1 ne soit revu à la hausse». Il précise que le forfait E1 est suffisant pour cinq personnes. Ainsi, ces sociétés engendrent d’énormes profits en vendant Internet en dollars, sachant qu’elles l’achètent du fournisseur public Ogero en livres libanaises.
Un plan en trois étapes
Pour remédier à ce problème, M. Corm explique que le ministère a mis en place un plan en trois étapes. «La première est à court terme. Le ministère de l’Économie sera chargé du suivi des prix que les distributeurs imposent aux citoyens, précise-t-il. Il aura le droit d’émettre des amendes et de procéder à l’arrestation des contrevenants.»
La deuxième étape sera à moyen terme. Durant cette phase, les équipes du ministère des Télécommunications devront «suspendre les activités des distributeurs illégaux d’Internet dans les zones où la connexion affiliée au fournisseur public fonctionne. Ogero a accepté».
Durant la troisième étape, qui va s’inscrire dans la durée, le ministère des Télécommunications œuvrera à «faire un inventaire du nombre d’abonnés de chaque distributeur». «Nous leur avons également demandé de nous fournir leurs cartes (du réseau) afin que le ministère trouve un moyen de connecter le réseau existant et non organisé au réseau du ministère, note M. Corm. Nous avons commencé le travail avec six entreprises. Nous cherchons à créer de la compétitivité et à empêcher les monopoles.»
Et de souligner qu’une liste des zones dans lesquelles les services d’Ogero seront disponibles sera bientôt annoncée pour permettre aux gens de se connecter auprès du fournisseur public.
À partir du vendredi 1ᵉʳ septembre, les nouveaux tarifs des communications téléphoniques fixes et d’Internet délivrés par Ogero entreront en vigueur, conformément à une décision prise à cet effet par le Conseil des ministres, à la suite d’une proposition présentée par le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm. Conformément à cette décision, les tarifs des services fournis par Ogero seront multipliés par sept. Ainsi, le forfait d’accès à la toile devra osciller entre 420.000 livres et 7 millions de livres, alors que le tarif des communications téléphoniques fixes est passé à 200.000 livres pour un forfait de mille minutes.
Les prix d’Ogero continueront à être affichés en livres libanaises, comme l’assure à Ici Beyrouth, M. Corm. Il estime que «ces nouvelles tarifications pourront couvrir les frais d’Ogero sans pour autant accabler le consommateur». Il a relevé que, «malgré l’augmentation des prix, ceux-ci restent inférieurs à ceux adoptés en 2018».
Pour lui, le problème de la tarification se situe toutefois au niveau des sociétés privées de distribution d’Internet et des distributeurs de quartier. «Celles-ci n’ont pas le droit d’augmenter le prix du service de plus de 15 dollars, alors que le ministère n’a augmenté le prix du E1 pour Internet que de 4 dollars», martèle-t-il. À noter que l’interface E1 est une norme de télécommunications numériques qui utilise le multiplexage par répartition dans le temps pour transporter la voix, la vidéo et les données. M. Corm estime que «rien ne justifie l’augmentation que ces distributeurs ont récemment imposée aux citoyens, sachant que ces derniers avaient déjà augmenté les tarifs avant que le prix du E1 ne soit revu à la hausse». Il précise que le forfait E1 est suffisant pour cinq personnes. Ainsi, ces sociétés engendrent d’énormes profits en vendant Internet en dollars, sachant qu’elles l’achètent du fournisseur public Ogero en livres libanaises.
Un plan en trois étapes
Pour remédier à ce problème, M. Corm explique que le ministère a mis en place un plan en trois étapes. «La première est à court terme. Le ministère de l’Économie sera chargé du suivi des prix que les distributeurs imposent aux citoyens, précise-t-il. Il aura le droit d’émettre des amendes et de procéder à l’arrestation des contrevenants.»
La deuxième étape sera à moyen terme. Durant cette phase, les équipes du ministère des Télécommunications devront «suspendre les activités des distributeurs illégaux d’Internet dans les zones où la connexion affiliée au fournisseur public fonctionne. Ogero a accepté».
Durant la troisième étape, qui va s’inscrire dans la durée, le ministère des Télécommunications œuvrera à «faire un inventaire du nombre d’abonnés de chaque distributeur». «Nous leur avons également demandé de nous fournir leurs cartes (du réseau) afin que le ministère trouve un moyen de connecter le réseau existant et non organisé au réseau du ministère, note M. Corm. Nous avons commencé le travail avec six entreprises. Nous cherchons à créer de la compétitivité et à empêcher les monopoles.»
Et de souligner qu’une liste des zones dans lesquelles les services d’Ogero seront disponibles sera bientôt annoncée pour permettre aux gens de se connecter auprès du fournisseur public.
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