La rencontre de Saydet el-Jabal a estimé lundi qu’«aucun dialogue interne ne permettrait de sortir le Liban de l’impasse présidentielle à moins que deux conditions ne soient remplies».
La première condition consiste à permettre «une participation des représentants des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Qatar et Égypte), concernés par le Liban, à une seule séance de dialogue, aux côtés des représentants des blocs parlementaires et des Libanais. Cela vise à assurer un équilibre face au Hezbollah, soutenu par l’Iran, et à garantir un engagement en faveur des résolutions qui seront prises».
La seconde concerne «la tenue immédiate de réunions parlementaires successives consacrées à l’élection d'un chef de l’État après la première séance de dialogue, de manière à ce qu’une séance s'ouvre et ne soit levée que lorsqu’un président est élu».
Au cours de sa réunion hebdomadaire, Saydet el-Jabal a estimé que la déclaration du ministre iranien des Affaires étrangères selon laquelle l’Iran ne s’ingérait pas dans les affaires internes du Liban constitue «une insulte à l’intelligence des Libanais et aux tragédies qu’ils vivent». «L'ingérence de Téhéran dans les affaires internes du Liban a été confirmée par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui avait reconnu publiquement que ses armes et son argent provenaient tous de l'Iran», lit-on dans le communiqué.
La rencontre de Saydet el-Jabal s’est par ailleurs félicitée du renouvellement pour une année supplémentaire, jeudi, du mandat de la Finul, à travers la résolution 2695, «qui lui permet de mener des missions annoncées et inopinées dans sa zone d’opérations, en coordination avec le gouvernement libanais».
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