©(Eurokinissi / AFP)
Des pluies diluviennes ont frappé la Turquie, la Bulgarie et la Grèce, faisant plus d'une dizaine de morts et provoquant d'importants dégâts, entre mardi 5 et mercredi 6 septembre. Faisant suite à un été marqué par des incendies ravageurs, ce phénomène illustre une nouvelle fois les conséquences de plus en plus visibles du réchauffement climatique.
Au moins 14 personnes sont mortes mardi dans des pluies diluviennes en Turquie et en Bulgarie mais aussi en Grèce, à peine sortie d'un été d'incendies dévastateurs, et où sont tombées autant de précipitations qu'en un an, selon les autorités.
En Turquie, selon le dernier bilan en date, au moins sept personnes sont mortes mardi soir dont deux à Istanbul.
Une personne reste portée disparue dans la province de Kirklareli (Nord-Ouest).
Le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya a fait état de 31 blessés dont huit encore hospitalisés à Istanbul, où des rues ont été transformées en torrents.
Ces pluies suivent un été particulièrement sec qui a vu les réservoirs d'eau de cette ville de 16 millions d'habitants tomber à leur plus bas niveau depuis neuf ans.
En Bulgarie voisine, où la pluie avait également cessé mercredi à la mi-journée, au moins quatre personnes sont mortes mardi sur la côte de la mer Noire. Des milliers de touristes ont été affectés.
La ville de Tsarevo, la plus durement touchée, a décrété une journée de deuil.
"Environ 4.000 personnes sont touchées", a déclaré la ministre bulgare du Tourisme Zaritsa Dinkova qui s'est rendue sur place, évoquant des difficultés pour les évacuer.
Si le littoral de la mer Noire est rarement frappé par des inondations, la Bulgarie voit ces phénomènes s'accroître sur fond de dérèglement climatique.
En Grèce, frontalière de la Turquie et de la Bulgarie, la tempête, auquel a été donné le nom de "Daniel", a fait 3 morts depuis lundi soir. La Protection civile grecque a averti que les pluies torrentielles continueraient mercredi avant un recul jeudi.
"C'est le phénomène le plus extrême en termes de quantité d'eau tombée en l'espace de 24H depuis que la Grèce possède des archives sur le sujet", a estimé mardi le ministre de la Protection civile, Vassilis Kikilias.
"Il semble que la région montagneuse de Magnésie a été touchée par 600 à 800 mm de pluie en 24 heures", "un phénomène inédit dans les données météorologiques du pays", mesurées depuis 1955, a précisé Dimitris Ziakopoulos, un expert météorologue gouvernemental.
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Les pluies torrentielles ont surtout affecté le département de Magnésie (centre) et son chef-lieu, la ville portuaire de Volos, à 331 km au nord d'Athènes.
Les bâtiments et les rues de Volos et des villages voisins ont été inondés par les rivières et torrents en crue.
Volos est privé d'électricité depuis mardi soir et dans les villages proches du mont Pélion de nombreux bâtiments et rues ont été gravement endommagés par des inondations et glissements de terrain, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Le service météorologique national (EMY) avait lancé une mise en garde lundi et le gouvernement assure que "les autorités sont en état d'alerte".
Avec le réchauffement de la planète, l'atmosphère contient plus de vapeur d'eau (environ 7% pour chaque degré supplémentaire), augmentant les risques d'épisodes de fortes précipitations qui, associés à d'autres facteurs comme l'urbanisation, entraînent les inondations.
Malo Pinatel, avec AFP
Au moins 14 personnes sont mortes mardi dans des pluies diluviennes en Turquie et en Bulgarie mais aussi en Grèce, à peine sortie d'un été d'incendies dévastateurs, et où sont tombées autant de précipitations qu'en un an, selon les autorités.
En Turquie, selon le dernier bilan en date, au moins sept personnes sont mortes mardi soir dont deux à Istanbul.
Une personne reste portée disparue dans la province de Kirklareli (Nord-Ouest).
Le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya a fait état de 31 blessés dont huit encore hospitalisés à Istanbul, où des rues ont été transformées en torrents.
Ces pluies suivent un été particulièrement sec qui a vu les réservoirs d'eau de cette ville de 16 millions d'habitants tomber à leur plus bas niveau depuis neuf ans.
En Bulgarie voisine, où la pluie avait également cessé mercredi à la mi-journée, au moins quatre personnes sont mortes mardi sur la côte de la mer Noire. Des milliers de touristes ont été affectés.
La ville de Tsarevo, la plus durement touchée, a décrété une journée de deuil.
Phénomène extrême
"Environ 4.000 personnes sont touchées", a déclaré la ministre bulgare du Tourisme Zaritsa Dinkova qui s'est rendue sur place, évoquant des difficultés pour les évacuer.
Si le littoral de la mer Noire est rarement frappé par des inondations, la Bulgarie voit ces phénomènes s'accroître sur fond de dérèglement climatique.
En Grèce, frontalière de la Turquie et de la Bulgarie, la tempête, auquel a été donné le nom de "Daniel", a fait 3 morts depuis lundi soir. La Protection civile grecque a averti que les pluies torrentielles continueraient mercredi avant un recul jeudi.
"C'est le phénomène le plus extrême en termes de quantité d'eau tombée en l'espace de 24H depuis que la Grèce possède des archives sur le sujet", a estimé mardi le ministre de la Protection civile, Vassilis Kikilias.
"Il semble que la région montagneuse de Magnésie a été touchée par 600 à 800 mm de pluie en 24 heures", "un phénomène inédit dans les données météorologiques du pays", mesurées depuis 1955, a précisé Dimitris Ziakopoulos, un expert météorologue gouvernemental.
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Inondations et glissements de terrains
Les pluies torrentielles ont surtout affecté le département de Magnésie (centre) et son chef-lieu, la ville portuaire de Volos, à 331 km au nord d'Athènes.
Les bâtiments et les rues de Volos et des villages voisins ont été inondés par les rivières et torrents en crue.
Volos est privé d'électricité depuis mardi soir et dans les villages proches du mont Pélion de nombreux bâtiments et rues ont été gravement endommagés par des inondations et glissements de terrain, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Le service météorologique national (EMY) avait lancé une mise en garde lundi et le gouvernement assure que "les autorités sont en état d'alerte".
Avec le réchauffement de la planète, l'atmosphère contient plus de vapeur d'eau (environ 7% pour chaque degré supplémentaire), augmentant les risques d'épisodes de fortes précipitations qui, associés à d'autres facteurs comme l'urbanisation, entraînent les inondations.
Malo Pinatel, avec AFP
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