©Des vitres brisées au bâtiment de la Sûreté générale à Saïda.
Suite à des contacts intensifs tout le long de la journée, vendredi, entre le Hamas, le député de Saïda, Oussama Saad et des chefs palestiniens, un accord sur un cessez-le-feu a pu être obtenu dans le camp palestinien de Aïn el-Héloué, à Saïda.
Celui-ci est entré en vigueur à 19h. Les combats entre le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, et des groupuscules intégristes palestiniens proches de l’Iran avaient repris jeudi en soirée et s’étaient poursuivis par intermittence tout le long de la journée, faisant une quarantaine de blessés, selon un dernier bilan.
Les habitants continuaient de fuir le camp dans la journée, de peur d'une détérioration encore plus grave de la situation, alors que les contacts libano-palestiniens et les efforts pour instaurer un cessez-le-feu et permettre à la force commune palestinienne de sécurité de se déployer dans le camp, se poursuivaient d'arrache-pied.
À cause des risques liés à cette situation explosive, l'Université libanaise a fermé ses portes à Saïda et reporté à une date ultérieure, les examens qui étaient prévus vendredi. Les administrations officielles ont également fermé leurs portes, surtout que les tirs ont touché des quartiers entourant le camp.
Dans la nuit, un obus de mortier s’était abattu près du bâtiment de la Sûreté générale, dans le Sérail de Saïda, provoquant des dégâts matériels.
Les combats, violents, se concentraient au niveau des quartiers Tawarek, Taamir et Braxat. Selon les premières informations obtenues, les groupuscules islamistes proches du Hezbollah et de l’Iran, Jound el-Cham et Al-Chabab el-Mouslem, avaient lancé une attaque surprise contre une position du Fatah, dans le but d'empêcher la force commune palestinienne de se déployer dans le camp. Ils sont intervenus vingt-quatre heures après la décision du comité de travail palestinien conjoint de charger la force commune de préserver la stabilité dans le camp et dans les zones alentour.
Cette force est notamment supposée prendre position dans le complexe scolaire de l’Unrwa, aujourd’hui occupé par les factions palestiniennes pro-iraniennes qui le considèrent comme leur première ligne de défense.
Le Fatah devait ensuite lancer une contre-offensive en annonçant une opération de «nettoyage» du camp des intégristes palestiniens.
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Celui-ci est entré en vigueur à 19h. Les combats entre le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, et des groupuscules intégristes palestiniens proches de l’Iran avaient repris jeudi en soirée et s’étaient poursuivis par intermittence tout le long de la journée, faisant une quarantaine de blessés, selon un dernier bilan.
Les habitants continuaient de fuir le camp dans la journée, de peur d'une détérioration encore plus grave de la situation, alors que les contacts libano-palestiniens et les efforts pour instaurer un cessez-le-feu et permettre à la force commune palestinienne de sécurité de se déployer dans le camp, se poursuivaient d'arrache-pied.
À cause des risques liés à cette situation explosive, l'Université libanaise a fermé ses portes à Saïda et reporté à une date ultérieure, les examens qui étaient prévus vendredi. Les administrations officielles ont également fermé leurs portes, surtout que les tirs ont touché des quartiers entourant le camp.
Dans la nuit, un obus de mortier s’était abattu près du bâtiment de la Sûreté générale, dans le Sérail de Saïda, provoquant des dégâts matériels.
Les combats, violents, se concentraient au niveau des quartiers Tawarek, Taamir et Braxat. Selon les premières informations obtenues, les groupuscules islamistes proches du Hezbollah et de l’Iran, Jound el-Cham et Al-Chabab el-Mouslem, avaient lancé une attaque surprise contre une position du Fatah, dans le but d'empêcher la force commune palestinienne de se déployer dans le camp. Ils sont intervenus vingt-quatre heures après la décision du comité de travail palestinien conjoint de charger la force commune de préserver la stabilité dans le camp et dans les zones alentour.
Cette force est notamment supposée prendre position dans le complexe scolaire de l’Unrwa, aujourd’hui occupé par les factions palestiniennes pro-iraniennes qui le considèrent comme leur première ligne de défense.
Le Fatah devait ensuite lancer une contre-offensive en annonçant une opération de «nettoyage» du camp des intégristes palestiniens.
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