©(Photo de Handout/Ukrainian presidential press-service/AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu vendredi l'impact de la supériorité aérienne russe dans la stagnation des contre-offensives ukrainiennes. Il a également exprimé ses préoccupations concernant les retards dans l'assistance militaire occidentale et les sanctions contre la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu vendredi que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive ukrainienne, se plaignant du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou.
"Si nous ne sommes pas dans le ciel et que la Russie l'est, elle nous arrête depuis le ciel. Ils stoppent notre contre-offensive", a déclaré, lors d’une conférence à Kiev, le président ukrainien. Il a dénoncé "des processus qui deviennent plus compliqués et plus lents, s'agissant des sanctions ou de l'approvisionnement en armes" occidentales.
"La guerre ralentit, on reconnaît ce fait", a-t-il dit.
"Quand des partenaires nous disent : quelle est la prochaine étape de la contre-offensive ?, ma réponse est qu'aujourd'hui, nos étapes sont plus rapides probablement que les nouveaux paquets de sanctions" visant la Russie, a-t-il dit.
L'Ukraine se plaint régulièrement de la lenteur des mesures de rétorsion censées freiner l'effort de guerre russe.
M. Zelensky a une nouvelle fois souligné que si les Occidentaux livraient plus vite des munitions de longues-portée, qui permettent de pilonner les défenses, les arrières et la logistique russes, l'armée ukrainienne avancerait également plus vite.
"Une arme spécifique a un impact spécifique. Plus elle est puissante et de longue-portée, plus la contre-offensive ira vite", a-t-il souligné.
Les Occidentaux n'ont livré qu'au compte-gouttes des munitions de ce type, de crainte que Kiev ne s'en serve, malgré ses promesses, pour pilonner le territoire russe, ce qui pourrait entraîner une escalade de la guerre.
De la même manière, l'Ukraine se plaint depuis des mois de la lenteur des négociations sur la livraison de chasseurs F-16, alors que le pays ne dispose que d'une flotte réduite et vieillissante d'avions élaborés à l'époque soviétique.
Après des mois de tergiversations, plusieurs dizaines de ces appareils américains seront livrés par des pays européens, mais leur arrivée sur le champ de bataille prendra des mois, compte-tenu des délais de formation des équipages notamment.
La contre-offensive ukrainienne lancée en juin dans l'est et le sud peine à avancer du fait de la supériorité aérienne russe, mais aussi d'un complexe réseau de lignes de défense, dans le sud en particulier, fait de tranchées, de champs de mines et de pièges antichars.
L'Ukraine espère pouvoir néanmoins enfoncer un coin dans la zone de Robotyné, dans le sud, après la prise de ce village jugé stratégique. Moscou n'a pas admis jusqu'ici de repli dans cette zone et fait état de combats quotidiens dans le secteur.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu vendredi que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive ukrainienne, se plaignant du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou.
"Si nous ne sommes pas dans le ciel et que la Russie l'est, elle nous arrête depuis le ciel. Ils stoppent notre contre-offensive", a déclaré, lors d’une conférence à Kiev, le président ukrainien. Il a dénoncé "des processus qui deviennent plus compliqués et plus lents, s'agissant des sanctions ou de l'approvisionnement en armes" occidentales.
"La guerre ralentit, on reconnaît ce fait", a-t-il dit.
"Quand des partenaires nous disent : quelle est la prochaine étape de la contre-offensive ?, ma réponse est qu'aujourd'hui, nos étapes sont plus rapides probablement que les nouveaux paquets de sanctions" visant la Russie, a-t-il dit.
L'Ukraine se plaint régulièrement de la lenteur des mesures de rétorsion censées freiner l'effort de guerre russe.
M. Zelensky a une nouvelle fois souligné que si les Occidentaux livraient plus vite des munitions de longues-portée, qui permettent de pilonner les défenses, les arrières et la logistique russes, l'armée ukrainienne avancerait également plus vite.
"Une arme spécifique a un impact spécifique. Plus elle est puissante et de longue-portée, plus la contre-offensive ira vite", a-t-il souligné.
Les Occidentaux n'ont livré qu'au compte-gouttes des munitions de ce type, de crainte que Kiev ne s'en serve, malgré ses promesses, pour pilonner le territoire russe, ce qui pourrait entraîner une escalade de la guerre.
De la même manière, l'Ukraine se plaint depuis des mois de la lenteur des négociations sur la livraison de chasseurs F-16, alors que le pays ne dispose que d'une flotte réduite et vieillissante d'avions élaborés à l'époque soviétique.
Après des mois de tergiversations, plusieurs dizaines de ces appareils américains seront livrés par des pays européens, mais leur arrivée sur le champ de bataille prendra des mois, compte-tenu des délais de formation des équipages notamment.
La contre-offensive ukrainienne lancée en juin dans l'est et le sud peine à avancer du fait de la supériorité aérienne russe, mais aussi d'un complexe réseau de lignes de défense, dans le sud en particulier, fait de tranchées, de champs de mines et de pièges antichars.
L'Ukraine espère pouvoir néanmoins enfoncer un coin dans la zone de Robotyné, dans le sud, après la prise de ce village jugé stratégique. Moscou n'a pas admis jusqu'ici de repli dans cette zone et fait état de combats quotidiens dans le secteur.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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