©L'ailier français Damien Penaud marque un essai contre les All Blacks en match d'ouverture de la Coupe du monde vendredi au Stade de France. Martin Bureau/AFP
La 10e Coupe du Monde Rugby a bel et bien démarré à Saint Denis dans la banlieue parisienne et à... Beyrouth. Plus précisément au Celtic, le pub légendaire de la rue Monnot, au sein du quartier jésuite et francophone par excellence de la capitale libanaise. Un lieu de rencontre pour les fans de football anglais plutôt habitué à retransmette la Premier League et la Champions League. Pas vraiment l’endroit le plus fréquenté par les Frenchies. Et pourtant, c’est bien là que la communauté française de la capitale s’est retrouvée pour assister au match d’inauguration entre la France et la Nouvelle-Zélande. Un match de prestige qui avait l’allure d’une finale avant l’heure. Étudiants en échange de l’USJ, employés de l’ambassade de France et autres sociétés françaises, et quelques touristes, la France était bien représentée. Le Stade de France était plein à craquer, le Celtic et sa terrasse aussi.
Une cérémonie d’inauguration qui commence dans l’indifférence générale -le spectacle n’étant pas au rendez-vous-, un discours présidentiel hué par le public, une Marseillaise mal coordonnée, un haka magistral respecté par un public pourtant bouillant, et un essai du néo-zélandais Telea au bout de deux minutes, pas idéal pour mettre l’ambiance. Une douche froide malgré les 34 degrés à Paris et dans le pub. Les supporters devront attendre pour se lâcher. La tension va durer toute la première mi-temps, même si Ramos va rapidement remettre les pendules à l’heure en trois temps, trois pénalités. Effrayés par l’enjeu de ce match d’ouverture, dominés et privés de ballon, les Bleus rentrent au vestiaire avec un maigre avantage d’un point, remplis de doutes mais avec une certitude: Fabien Galthié, l’entraineur des Bleus, saura trouver les mots pour réveiller ses troupes comme il sait bien le faire. La France termine toujours bien ses matches dans l’ère Galthié.
Le retour des vestiaires propose le même scénario, un deuxième essai de Telea, l’homme en forme de ce match, qui donne l’avantage à la Nouvelle-Zélande pour la troisième fois de la soirée après seulement trois minutes (9-13). Les Français sont inquiets, toujours pas d’essai côté français, l’ambiance au Celtic est tendue. La bière ne coule plus à flot.
Il a fallu attendre la 55e minute pour voir Penaud plonger dans l’en-but et marquer son premier essai dans cette Coupe de monde après une tentative avortée deux minutes plus tôt. 16-13 pour la France après la transformation de Ramos. Le Celtic se réveille enfin. L’espoir change de camp.
Les fans français ne le savent pas encore mais la Nouvelle-Zélande ne marquera plus un seul point. Ce sont les Bleus qui creusent l’écart suite à deux pénalités de Ramos (6 réussites sur 8) et un dernier essai de Jaminet (27-13). Le Stade de France exulte. La terrasse du Celtic entonne une Marseillaise. La France entame sa Coupe du monde de manière idéale. Elle va connaître un mois plus tranquille en affrontant l’Uruguay, la Namibie, et l’Italie avant de rencontrer en quart ou en finale le premier pays au classement World rugby et vainqueur d’un Grand Chelem au tournoi des 6 Nations une certaine… Irlande.
Pas sûr que ce jour-là, le Celtic soit toujours du côté des Bleus.
Une cérémonie d’inauguration qui commence dans l’indifférence générale -le spectacle n’étant pas au rendez-vous-, un discours présidentiel hué par le public, une Marseillaise mal coordonnée, un haka magistral respecté par un public pourtant bouillant, et un essai du néo-zélandais Telea au bout de deux minutes, pas idéal pour mettre l’ambiance. Une douche froide malgré les 34 degrés à Paris et dans le pub. Les supporters devront attendre pour se lâcher. La tension va durer toute la première mi-temps, même si Ramos va rapidement remettre les pendules à l’heure en trois temps, trois pénalités. Effrayés par l’enjeu de ce match d’ouverture, dominés et privés de ballon, les Bleus rentrent au vestiaire avec un maigre avantage d’un point, remplis de doutes mais avec une certitude: Fabien Galthié, l’entraineur des Bleus, saura trouver les mots pour réveiller ses troupes comme il sait bien le faire. La France termine toujours bien ses matches dans l’ère Galthié.
Le retour des vestiaires propose le même scénario, un deuxième essai de Telea, l’homme en forme de ce match, qui donne l’avantage à la Nouvelle-Zélande pour la troisième fois de la soirée après seulement trois minutes (9-13). Les Français sont inquiets, toujours pas d’essai côté français, l’ambiance au Celtic est tendue. La bière ne coule plus à flot.
Il a fallu attendre la 55e minute pour voir Penaud plonger dans l’en-but et marquer son premier essai dans cette Coupe de monde après une tentative avortée deux minutes plus tôt. 16-13 pour la France après la transformation de Ramos. Le Celtic se réveille enfin. L’espoir change de camp.
Les fans français ne le savent pas encore mais la Nouvelle-Zélande ne marquera plus un seul point. Ce sont les Bleus qui creusent l’écart suite à deux pénalités de Ramos (6 réussites sur 8) et un dernier essai de Jaminet (27-13). Le Stade de France exulte. La terrasse du Celtic entonne une Marseillaise. La France entame sa Coupe du monde de manière idéale. Elle va connaître un mois plus tranquille en affrontant l’Uruguay, la Namibie, et l’Italie avant de rencontrer en quart ou en finale le premier pays au classement World rugby et vainqueur d’un Grand Chelem au tournoi des 6 Nations une certaine… Irlande.
Pas sûr que ce jour-là, le Celtic soit toujours du côté des Bleus.
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