Pour la quatrième journée consécutive, les affrontements se sont poursuivis dimanche dans le camp palestinien de Aïn el-Heloué entre des groupuscules intégristes pro-iraniens et le Fateh, principale composante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Des armes de tous calibres ont été utilisées de part et d’autre. En raison de l’intensité des tirs, des balles perdues et parfois même des obus de mortier se sont abattus sur les quartiers de Saïda limitrophes du camp.
Du fait de la poursuite des combats depuis jeudi dernier, le directeur général par intérim de la Sûreté générale, le général Elias el-Baïssari, a convoqué toutes les organisations palestiniennes impliquées dans le conflit à une réunion lundi, à 14 heures, au siège de la SG afin de débattre des moyens de mettre un terme aux affrontements.
Un tué dans les rangs de l'armée
Dans l’attente de l’aboutissement des démarches de conciliation, les accrochages, entrecoupés par alternance de courtes périodes d’accalmie relative, se poursuivent dans plusieurs secteurs du camp et débordent régulièrement sur la ville de Saïda. En fin de journée, dimanche, trois obus se sont ainsi abattus sur deux positions de l’armée, aux entrées du camp. Cinq soldats ont été blessés, dont un grièvement, indique un communiqué de l’armée qui a mis en garde, une nouvelle fois, contre toute agression ou tir en provenance du camp, qui viserait les positions de la troupe. Le communiqué affirme que l’armée adoptera «les mesures qui s’imposent» au cas où les unités régulières seraient la cible de tirs. De fait, l’armée a riposté dimanche à la chute des trois obus, mais de façon limitée. Peu après 22 heures, on apprenait que le militaire grièvement blessé avait succombé à ses blessures.
En soirée, un calme précaire, entrecoupé de tirs sporadiques régnait dans les différents points «chauds» du camp. En fin d’après-midi, vers 17 h 30, le groupuscule «Les jeunes musulmans» avait publié un communiqué annonçant sa décision d’observer un cessez-le-feu unilatéral dans un souci (un peu tardif !) de «préserver la sécurité des civils». C’est à la suite de la publication de ce communiqué qu’un calme tendu a régné dans le camp. L’accalmie n’a pas duré longtemps, toutefois, et en fin de soirée, vers 20 h 30, les affrontements aux armes de tous calibres reprenaient avec violence, notamment dans les quartiers de Hettine et Jabal el-Halib. Comme les jours précédents, les quartiers de Saïda proches du camp n’ont pas été épargnés, obligeant les habitants à passer une nouvelle nuit de terreur et d’angoisse.
Notons dans ce contexte que le conflit s’envenime du fait du refus des groupuscules islamistes de remettre à la justice les coupables de l’assassinat, en juillet, à Aïn el-Heloué, d’un haut responsable du Fateh, Abou Achraf el-Armouchi, et ses quatre gardes du corps. Cette question pourrait être l’un des points à l’ordre du jour de la réunion convoquée par le directeur de la Sûreté générale.
Du fait de la poursuite des combats depuis jeudi dernier, le directeur général par intérim de la Sûreté générale, le général Elias el-Baïssari, a convoqué toutes les organisations palestiniennes impliquées dans le conflit à une réunion lundi, à 14 heures, au siège de la SG afin de débattre des moyens de mettre un terme aux affrontements.
Un tué dans les rangs de l'armée
Dans l’attente de l’aboutissement des démarches de conciliation, les accrochages, entrecoupés par alternance de courtes périodes d’accalmie relative, se poursuivent dans plusieurs secteurs du camp et débordent régulièrement sur la ville de Saïda. En fin de journée, dimanche, trois obus se sont ainsi abattus sur deux positions de l’armée, aux entrées du camp. Cinq soldats ont été blessés, dont un grièvement, indique un communiqué de l’armée qui a mis en garde, une nouvelle fois, contre toute agression ou tir en provenance du camp, qui viserait les positions de la troupe. Le communiqué affirme que l’armée adoptera «les mesures qui s’imposent» au cas où les unités régulières seraient la cible de tirs. De fait, l’armée a riposté dimanche à la chute des trois obus, mais de façon limitée. Peu après 22 heures, on apprenait que le militaire grièvement blessé avait succombé à ses blessures.
En soirée, un calme précaire, entrecoupé de tirs sporadiques régnait dans les différents points «chauds» du camp. En fin d’après-midi, vers 17 h 30, le groupuscule «Les jeunes musulmans» avait publié un communiqué annonçant sa décision d’observer un cessez-le-feu unilatéral dans un souci (un peu tardif !) de «préserver la sécurité des civils». C’est à la suite de la publication de ce communiqué qu’un calme tendu a régné dans le camp. L’accalmie n’a pas duré longtemps, toutefois, et en fin de soirée, vers 20 h 30, les affrontements aux armes de tous calibres reprenaient avec violence, notamment dans les quartiers de Hettine et Jabal el-Halib. Comme les jours précédents, les quartiers de Saïda proches du camp n’ont pas été épargnés, obligeant les habitants à passer une nouvelle nuit de terreur et d’angoisse.
Notons dans ce contexte que le conflit s’envenime du fait du refus des groupuscules islamistes de remettre à la justice les coupables de l’assassinat, en juillet, à Aïn el-Heloué, d’un haut responsable du Fateh, Abou Achraf el-Armouchi, et ses quatre gardes du corps. Cette question pourrait être l’un des points à l’ordre du jour de la réunion convoquée par le directeur de la Sûreté générale.
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