©(Mahmoud Zayyat / AFP)
Un énième accord pour un cessez-le-feu dans le camp palestinien de Aïn el-Heloué a été conclu lundi à la faveur de la réunion extraordinaire qui s'est tenue au siège de la Sûreté générale (SG), à l’initiative du directeur général par intérim de la SG, Élias Baissari. Il est resté cependant sans effet. Les échanges de tirs se sont poursuivis en soirée, mais leur intensité avait diminué.
Le général Baissari avait convoqué la veille toutes les organisations palestiniennes impliquées dans les combats qui se poursuivent depuis jeudi soir entre des groupuscules intégristes pro-iraniens et le Fateh, principale composante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui relève de l’Autorité palestinienne de Cisjordanie, présidée par Mahmoud Abbas.
«Il a été convenu de respecter le cessez-le-feu et de mettre en œuvre les accords conclus entre la Sûreté générale et le Comité de travail conjoint palestinien en vue de remettre à la justice les auteurs» de l’assassinat, en juillet, dans une embuscade, d’Abou Achraf Armouchi, responsable du Fateh, et de ses quatre gardes du corps, a déclaré à l’issue de la réunion, Ali Fayçal, porte-parole du Front démocratique pour la libération de la Palestine.
En soirée, le ministre palestinien du Travail, Azzam el-Ahmad, membre du comité central du Fatah, est arrivé à Beyrouth où il doit prendre part aux contacts visant à instaurer un cessez-le-feu durable.
Pour la cinquième journée consécutive, les combats se sont poursuivis lundi dans le camp de Aïn el-Heloué, où des accrochages aux armes automatiques et aux obus de mortier ont été signalés dans différentes zones du camp. Des balles perdues et des éclats d’obus ont atteint les régions limitrophes du camp à Saïda, dont le bureau de la Sécurité de l’État. À cette date, huit personnes ont été tuées dans ces combats et 128 autres blessées, dont 6 soldats de l’armée.
Selon certaines informations, Ezzeddine Abou Daoud, l’une des personnes recherchées dans le cadre de l’assassinat d’Abou Achraf Armouchi, aurait été tué dans ces affrontements. De source sécuritaire, on indique que le nombre des blessés et de morts dans les rangs des groupuscules intégristes s’élève à 25.
Démenti du Hamas
Par ailleurs, le mouvement Hamas (allié de l’Iran) a réfuté lundi toute allégation selon laquelle il soutiendrait les groupuscules fondamentalistes dans le camp des réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué. Dans un communiqué, il a affirmé que toutes les factions palestiniennes du camp «coopèraient ensemble au sein du Comité de travail conjoint palestinien».
De son côté, la direction des composantes de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé les frappes qui ont visé des postes de l’armée, situés dans les alentours du camp de Aïn el-Heloué, tuant un soldat et blessant cinq autres. Elle a estimé, dans un communiqué, qu’il s’agissait d’un «acte suspect qui nuit à la cause palestinienne et sert les ennemis du peuple palestinien», notamment Israël.
Même son de cloche du côté du Hezbollah, qui a fait part, dans un communiqué, de son opposition à ces affrontements qui nuisent au peuple palestinien et à sa cause.
Le général Baissari avait convoqué la veille toutes les organisations palestiniennes impliquées dans les combats qui se poursuivent depuis jeudi soir entre des groupuscules intégristes pro-iraniens et le Fateh, principale composante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui relève de l’Autorité palestinienne de Cisjordanie, présidée par Mahmoud Abbas.
«Il a été convenu de respecter le cessez-le-feu et de mettre en œuvre les accords conclus entre la Sûreté générale et le Comité de travail conjoint palestinien en vue de remettre à la justice les auteurs» de l’assassinat, en juillet, dans une embuscade, d’Abou Achraf Armouchi, responsable du Fateh, et de ses quatre gardes du corps, a déclaré à l’issue de la réunion, Ali Fayçal, porte-parole du Front démocratique pour la libération de la Palestine.
En soirée, le ministre palestinien du Travail, Azzam el-Ahmad, membre du comité central du Fatah, est arrivé à Beyrouth où il doit prendre part aux contacts visant à instaurer un cessez-le-feu durable.
Pour la cinquième journée consécutive, les combats se sont poursuivis lundi dans le camp de Aïn el-Heloué, où des accrochages aux armes automatiques et aux obus de mortier ont été signalés dans différentes zones du camp. Des balles perdues et des éclats d’obus ont atteint les régions limitrophes du camp à Saïda, dont le bureau de la Sécurité de l’État. À cette date, huit personnes ont été tuées dans ces combats et 128 autres blessées, dont 6 soldats de l’armée.
Selon certaines informations, Ezzeddine Abou Daoud, l’une des personnes recherchées dans le cadre de l’assassinat d’Abou Achraf Armouchi, aurait été tué dans ces affrontements. De source sécuritaire, on indique que le nombre des blessés et de morts dans les rangs des groupuscules intégristes s’élève à 25.
Démenti du Hamas
Par ailleurs, le mouvement Hamas (allié de l’Iran) a réfuté lundi toute allégation selon laquelle il soutiendrait les groupuscules fondamentalistes dans le camp des réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué. Dans un communiqué, il a affirmé que toutes les factions palestiniennes du camp «coopèraient ensemble au sein du Comité de travail conjoint palestinien».
De son côté, la direction des composantes de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé les frappes qui ont visé des postes de l’armée, situés dans les alentours du camp de Aïn el-Heloué, tuant un soldat et blessant cinq autres. Elle a estimé, dans un communiqué, qu’il s’agissait d’un «acte suspect qui nuit à la cause palestinienne et sert les ennemis du peuple palestinien», notamment Israël.
Même son de cloche du côté du Hezbollah, qui a fait part, dans un communiqué, de son opposition à ces affrontements qui nuisent au peuple palestinien et à sa cause.
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