©(Photo de The Press Office of Libyan Prime Minister/AFP)
La Libye panse ses plaies après les inondations mortelles qui ont frappé l'est du pays suite à la tempête Daniel. Alors que le bilan officiel fait état d'au moins 2.300 morts, les autorités libyennes ont annoncé trois jours de deuil national.
Ousssama Ali, porte-parole du "Service de secours et des urgences" libyen relevant du gouvernement internationalement reconnu de Tripoli, a affirmé à l'AFP que les inondations causées par la tempête Daniel avaient fait "plus de 2.300 morts" et environ 7.000 blessés à Derna, alors que plus de 5.000 personnes sont portées disparues.
Selon lui, au moins 65 autres personnes ont été tuées dans la tempête dans d'autres villes et localités de l'Est de la Libye.
Les responsables du gouvernement rival qui siège dans l'Est de la Libye affirment, eux, que "des milliers" de personnes ont péri dans des inondations à Derna, ville de 100.000 habitants, la Croix-Rouge faisant état d'un bilan "énorme".
Selon eux, les deux principaux barrages sur la petite rivière de Wadi Derna ont lâché dans la nuit de dimanche à lundi, provoquant d’énormes coulées de boue, détruisant les ponts et emportant de nombreux immeubles avec leurs habitants de chaque côté de l'oued, avant de se déverser dans la Méditerranée.
Un responsable de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a indiqué mardi que les inondations en Libye avaient fait un nombre "énorme" de morts qui pourraient se compter en milliers et 10.000 disparus.
Selon le FICR, trois volontaires du Croissant-Rouge libyen sont morts en aidant les victimes des inondations.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur du gouvernement de l'Est, cité par les médias, a pour sa part affirmé que "plus de 5.200" personnes avaient péri à Derna.
Les secouristes semblent dépassés par l'ampleur de la catastrophe, d'après des images filmées par des habitants de la région qui circulent sur les réseaux sociaux et montrent un paysage apocalyptique.
Des routes coupées, des éboulements de terrains et des inondations ont empêché les secours d’atteindre la population qui a dû se débrouiller par des moyens rudimentaires pour récupérer des corps et extraire des survivants sur le point de se noyer.
Derna et d'autres villes sont coupées du reste du monde malgré les efforts des autorités pour rétablir les réseaux de téléphonie mobile et d'internet.
Depuis le grand tremblement de terre qui a secoué la ville d'al-Marj (est) en 1963, c'est la pire catastrophe naturelle que connaît la Cyrénaïque, province orientale de la Libye.
Des convois d’aide en provenance de la Tripolitaine, dans l'Ouest, ont été acheminés vers Derna. Le gouvernement de Tripoli dirigé par Abdelhamid Dbeibah a annoncé l'envoi de deux avions-ambulance et d'un hélicoptère, de 87 médecins, d'une équipe de secouristes et de recherche cynophile ainsi que des techniciens de la Compagnie nationale d’électricité pour tenter de rétablir rapidement le courant coupé.
Des équipes de secouristes envoyées par la Turquie et des Emirats arabes unis sont également arrivées dans l'Est de la Libye, selon les autorités.
L'Algérie a annoncé l'envoi d'une "importante aide humanitaire" composée de produits alimentaires et médiaux, de tentes et de vêtements, à bord de huit avions militaires. L'Egypte et l'Italie ont également annoncé l'envoi d'aide.
L’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Richard Norland, a indiqué que l'ambassade avait émis une "déclaration de besoin humanitaire (qui) autorisera le financement initial que les Etats-Unis fourniront en soutien aux efforts de secours en Libye".
De son côté, "l'UE suit de près la situation et se tient prête à apporter son soutien", a indiqué pour sa part le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Plus de 2.300 personnes ont péri dans les inondations qui ont dévasté la ville de Derna dans l'Est de la Libye, selon les services de secours, mais les autorités et la Croix-Rouge craignent mardi un bilan beaucoup plus lourd.
Selon lui, au moins 65 autres personnes ont été tuées dans la tempête dans d'autres villes et localités de l'Est de la Libye.
Les responsables du gouvernement rival qui siège dans l'Est de la Libye affirment, eux, que "des milliers" de personnes ont péri dans des inondations à Derna, ville de 100.000 habitants, la Croix-Rouge faisant état d'un bilan "énorme".
Selon eux, les deux principaux barrages sur la petite rivière de Wadi Derna ont lâché dans la nuit de dimanche à lundi, provoquant d’énormes coulées de boue, détruisant les ponts et emportant de nombreux immeubles avec leurs habitants de chaque côté de l'oued, avant de se déverser dans la Méditerranée.
Un responsable de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a indiqué mardi que les inondations en Libye avaient fait un nombre "énorme" de morts qui pourraient se compter en milliers et 10.000 disparus.
Selon le FICR, trois volontaires du Croissant-Rouge libyen sont morts en aidant les victimes des inondations.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur du gouvernement de l'Est, cité par les médias, a pour sa part affirmé que "plus de 5.200" personnes avaient péri à Derna.
Les secouristes semblent dépassés par l'ampleur de la catastrophe, d'après des images filmées par des habitants de la région qui circulent sur les réseaux sociaux et montrent un paysage apocalyptique.
Des routes coupées, des éboulements de terrains et des inondations ont empêché les secours d’atteindre la population qui a dû se débrouiller par des moyens rudimentaires pour récupérer des corps et extraire des survivants sur le point de se noyer.
Derna et d'autres villes sont coupées du reste du monde malgré les efforts des autorités pour rétablir les réseaux de téléphonie mobile et d'internet.
Depuis le grand tremblement de terre qui a secoué la ville d'al-Marj (est) en 1963, c'est la pire catastrophe naturelle que connaît la Cyrénaïque, province orientale de la Libye.
Des convois d’aide en provenance de la Tripolitaine, dans l'Ouest, ont été acheminés vers Derna. Le gouvernement de Tripoli dirigé par Abdelhamid Dbeibah a annoncé l'envoi de deux avions-ambulance et d'un hélicoptère, de 87 médecins, d'une équipe de secouristes et de recherche cynophile ainsi que des techniciens de la Compagnie nationale d’électricité pour tenter de rétablir rapidement le courant coupé.
Des équipes de secouristes envoyées par la Turquie et des Emirats arabes unis sont également arrivées dans l'Est de la Libye, selon les autorités.
L'Algérie a annoncé l'envoi d'une "importante aide humanitaire" composée de produits alimentaires et médiaux, de tentes et de vêtements, à bord de huit avions militaires. L'Egypte et l'Italie ont également annoncé l'envoi d'aide.
L’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Richard Norland, a indiqué que l'ambassade avait émis une "déclaration de besoin humanitaire (qui) autorisera le financement initial que les Etats-Unis fourniront en soutien aux efforts de secours en Libye".
De son côté, "l'UE suit de près la situation et se tient prête à apporter son soutien", a indiqué pour sa part le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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