Trois jours après le puissant séisme qui a frappé le Maroc, des villageois des zones montagneuses du Haut-Atlas sont livrés à eux-mêmes, démunis face à l'ampleur des destructions et une aide qui tarde à arriver.
À Moulay Brahim, une localité située à plus d'une heure au sud de la cité touristique de Marrakech, une vingtaine d'habitants sont morts, dont plusieurs enfants, et de nombreuses maisons sont désormais inhabitables.
Dans l'un des quartiers les plus touchés, plus de 450 habitations ont été totalement ou partiellement détruites, affirme Mohammed Bouaziz, membre d’une association locale qui tente, seule, de subvenir aux besoins de plus de 600 sans-abris.
"Nous avons reçu des aides (..) mais elles sont insuffisantes", déplore cet habitant du village, âgé de 29 ans.
Avec le soutien des autorités locales et de quelques donateurs de la région, son association a installé neufs camps de fortune, où s’entassent femmes et enfants, tandis que les hommes s'emploient à déblayer les gravats à mains nues.
Les plus courageux s'aventurent à l'intérieur des bâtiments, malgré les risques encourus, pour sortir quelques affaires : matelas, couvertures et ustensiles de cuisine encore utilisables.
À Moulay Brahim, une localité située à plus d'une heure au sud de la cité touristique de Marrakech, une vingtaine d'habitants sont morts, dont plusieurs enfants, et de nombreuses maisons sont désormais inhabitables.
Dans l'un des quartiers les plus touchés, plus de 450 habitations ont été totalement ou partiellement détruites, affirme Mohammed Bouaziz, membre d’une association locale qui tente, seule, de subvenir aux besoins de plus de 600 sans-abris.
"Nous avons reçu des aides (..) mais elles sont insuffisantes", déplore cet habitant du village, âgé de 29 ans.
Avec le soutien des autorités locales et de quelques donateurs de la région, son association a installé neufs camps de fortune, où s’entassent femmes et enfants, tandis que les hommes s'emploient à déblayer les gravats à mains nues.
Les plus courageux s'aventurent à l'intérieur des bâtiments, malgré les risques encourus, pour sortir quelques affaires : matelas, couvertures et ustensiles de cuisine encore utilisables.
Avec AFP
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