Un calme précaire, entrecoupé d'échanges de tirs intermittents, prévaut mercredi, dans le camp d’Aïn el-Heloué, qui a été récemment le théâtre d’affrontements réguliers entre des groupuscules islamistes proches de l’Iran et le Fateh du président palestinien, Mahmoud Abbas.
Cette accalmie intervient au lendemain d’une réunion ayant regroupé des délégations du Fateh et du mouvement Hamas, à l’ambassade palestinienne à Beyrouth.
Le vice-président du Hamas, Moussa Abou Marzouk, qui a entamé mardi une visite de quelques jours à Beyrouth, a participé à cette réunion qui a notamment regroupé MM. Azzam el-Ahmad, membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Achraf Dabbour, ambassadeur de Palestine, Fathi Abou al-Ardat, secrétaire général des factions de l’OLP au Liban, ainsi qu’Oussama Hamdan et Ali Baraka, représentants du mouvement Hamas au Liban.
Dans un communiqué conjoint, les deux groupes ont dénoncé l’assassinat du chef de la Sûreté nationale palestinienne dans le camp relevant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le général Hassan el-Armouchi (Abou Achraf) et de quatre de ses gardes du corps le 30 juillet dernier, ainsi que «les actes terroristes qui ont suivi».
Les deux formations se sont entendues sur plusieurs éléments pour permettre un apaisement des tensions dans le camp, notamment la nécessité d’arrêter les campagnes médiatiques sous toutes leurs formes, l’importance de l’application de la décision du comité palestinien d’action conjointe du camp en faveur d’un cessez-le-feu et de l’arrestation des personnes suspectées d’être à l’origine du crime en juillet.
Parmi les autres points de l’accord: la facilitation du retour des familles qui ont fui le camp pour des raisons sécuritaires, l’urgence d’évacuer les écoles occupées par des groupuscules armés et la nécessité de poursuivre la coordination avec l’État libanais et ses institutions.
Les deux groupes ont également exprimé leur «appréciation de la coopération entre les parties officielles palestinienne et libanaise, dans toutes ses composantes politiques, militaires et sécuritaires».
Réunion au Sérail
Par ailleurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a présidé au Grand Sérail une réunion libano-palestinienne, en présence du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, du directeur de la Sûreté générale par intérim, le général Elias Baissari et du directeur des renseignements de l’armée, le colonel Tony Kahwaji.
Côté palestinien, MM. Azzam el-Ahmad, Achraf Dabbour et Fathi Abou al-Ardat ont assisté à la rencontre.
À l’issue de la réunion, M. El-Ahmad a annoncé qu’un cessez-le-feu a été décidé, ainsi que l’arrestation des personnes suspectées d’avoir assassiné le général Hassan el-Armouchi. Selon lui, la «décision sera transmise par la partie libanaise à toutes les parties concernées par l’affaire».
Il ajoute: «Des parties extérieures incitent les factions armées à Aïn el-Héloué à semer le chaos au Liban et nous faisons confiance à la sagesse des dirigeants libanais pour faire face à ces tentatives.»
Cette accalmie intervient au lendemain d’une réunion ayant regroupé des délégations du Fateh et du mouvement Hamas, à l’ambassade palestinienne à Beyrouth.
Le vice-président du Hamas, Moussa Abou Marzouk, qui a entamé mardi une visite de quelques jours à Beyrouth, a participé à cette réunion qui a notamment regroupé MM. Azzam el-Ahmad, membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Achraf Dabbour, ambassadeur de Palestine, Fathi Abou al-Ardat, secrétaire général des factions de l’OLP au Liban, ainsi qu’Oussama Hamdan et Ali Baraka, représentants du mouvement Hamas au Liban.
Dans un communiqué conjoint, les deux groupes ont dénoncé l’assassinat du chef de la Sûreté nationale palestinienne dans le camp relevant de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le général Hassan el-Armouchi (Abou Achraf) et de quatre de ses gardes du corps le 30 juillet dernier, ainsi que «les actes terroristes qui ont suivi».
Les deux formations se sont entendues sur plusieurs éléments pour permettre un apaisement des tensions dans le camp, notamment la nécessité d’arrêter les campagnes médiatiques sous toutes leurs formes, l’importance de l’application de la décision du comité palestinien d’action conjointe du camp en faveur d’un cessez-le-feu et de l’arrestation des personnes suspectées d’être à l’origine du crime en juillet.
Parmi les autres points de l’accord: la facilitation du retour des familles qui ont fui le camp pour des raisons sécuritaires, l’urgence d’évacuer les écoles occupées par des groupuscules armés et la nécessité de poursuivre la coordination avec l’État libanais et ses institutions.
Les deux groupes ont également exprimé leur «appréciation de la coopération entre les parties officielles palestinienne et libanaise, dans toutes ses composantes politiques, militaires et sécuritaires».
Réunion au Sérail
Par ailleurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a présidé au Grand Sérail une réunion libano-palestinienne, en présence du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, du directeur de la Sûreté générale par intérim, le général Elias Baissari et du directeur des renseignements de l’armée, le colonel Tony Kahwaji.
Côté palestinien, MM. Azzam el-Ahmad, Achraf Dabbour et Fathi Abou al-Ardat ont assisté à la rencontre.
À l’issue de la réunion, M. El-Ahmad a annoncé qu’un cessez-le-feu a été décidé, ainsi que l’arrestation des personnes suspectées d’avoir assassiné le général Hassan el-Armouchi. Selon lui, la «décision sera transmise par la partie libanaise à toutes les parties concernées par l’affaire».
Il ajoute: «Des parties extérieures incitent les factions armées à Aïn el-Héloué à semer le chaos au Liban et nous faisons confiance à la sagesse des dirigeants libanais pour faire face à ces tentatives.»
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