©Djokovic, qui refuse toujours de se faire vacciner, aura les pires difficultés à s’aligner sur des tournois cette année. Photo d’archives AFP
Les principaux épisodes de l'affaire Novak Djokovic, qui voulait entrer en Australie sans être vacciné contre le Covid-19 pour participer à l'Open d'Australie (17-30 janvier) et dont le recours contre son expulsion a été rejeté aujourd’hui par la Cour fédérale australienne:
16 décembre
Deux jours après avoir assisté à un match de basket à Belgrade avec plusieurs personnes qui ont ensuite été testées positives, Djokovic fait un test antigénique négatif puis un PCR, positif le lendemain. Avant de connaître le résultat, il assiste au lancement d'un timbre à son effigie, toujours en Serbie.
17 décembre
Le Serbe de 34 ans participe à une rencontre avec des jeunes joueurs de tennis. Il assure avoir effectué avant un deuxième test antigénique, également négatif. « Je n'avais pas de symptôme, je me sentais bien et je n'avais pas reçu la notification du PCR positif avant la fin de cet événement », a-t-il assuré dans un communiqué publié sur Instagram le 12 janvier.
18 décembre
Toujours à Belgrade, il réalise une interview et une séance photo avec le quotidien sportif français L'Equipe, alors qu'il sait qu'il est positif. « Je me suis senti obligé (...) car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste, mais j'ai veillé à respecter la distanciation sociale et à porter un masque, sauf lorsque mon portrait photo a été fait », dit-il. Le Serbe reconnaît « une erreur de jugement » et admet qu'il aurait « dû reporter cet engagement. »
25 décembre
Djokovic est photographié à Belgrade en compagnie du handballeur serbe Petar Djordjic.
31 décembre
L'académie SotoTennis publie sur les réseaux sociaux une vidéo de Djokovic s'entraînant à Marbella, en Espagne. Le 2 janvier, le journal local Diario le photographie en train de s'entraîner, toujours à Marbella.
4 janvier
Djokovic, qui n'a jamais communiqué sur son statut vaccinal, annonce sur les réseaux sociaux qu'il a obtenu une « dérogation » pour participer à l'Open d'Australie, où il vise une 10e victoire et un 21e sacre record dans un tournoi du Grand Chelem. Or les participants doivent fournir un certificat de vaccination ou une exemption médicale délivrée par un panel d'experts indépendants.
5 janvier
« Djoko » arrive dans la soirée à l'aéroport de Melbourne mais s'y trouve bloqué pour ne pas avoir rempli le bon formulaire pour le visa demandé afin d'entrer dans le pays. Le Premier ministre australien Scott Morrison exige de Djokovic qu'il fournisse la preuve que la « dérogation médicale » dont il bénéficie pour participer au tournoi est justifiée, faute de quoi il sera renvoyé « chez lui par le premier avion ». Son visa est annulé.
6 janvier
Le joueur dépose un recours en justice contre cette annulation et son expulsion. Celle-ci est suspendue et il est placé dans un centre de rétention.
8 janvier
Ses avocats indiquent qu'il a obtenu une exemption de vaccination car il a été testé positif le 16 décembre.
10 janvier
Un juge australien ordonne la libération immédiate de Djokovic du centre de rétention où il a été placé. Pour lui, si les autorités lui en avaient laissé le temps, il « aurait pu consulter d'autres personnes et présenter des arguments pour expliquer pourquoi son visa ne devrait pas être annulé ». Un avocat du gouvernement australien avertit toutefois que ce dernier peut encore décider de l'expulser, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire l'entrée sur le territoire pendant trois ans. Le patron du tennis australien Craig Tiley défend sa fédération contre les critiques l'accusant d'avoir induit les joueurs en erreur à propos de la réglementation pour entrer dans le pays, déclarant que le gouvernement avait « refusé » de vérifier la validité des exemptions médicales avant leur arrivée.
11 janvier
Djokovic reprend l'entraînement. Il apparait qu'il n'a pas signalé dans le document remis à son arrivée en Australie son déplacement en Espagne, effectué dans les 14 jours précédant son arrivée à Melbourne, ce qui pourrait justifier son expulsion.
12 janvier
Djokovic dénonce dans un communiqué sur Instagram la « désinformation » à propos de ses apparitions en public après son test positif le 16 décembre et donne sa chronologie des événements. Pour avoir déclaré à tort à son arrivée en Australie n'avoir pas voyagé lors des 14 jours précédant, il reconnaît une « erreur humaine certainement pas délibérée » de la part de son « agent ».
13 janvier
Le tirage au sort de l'Open d'Australie désigne le Serbe Miomir Kecmanovic (78e) comme adversaire de Djokovic au premier tour.
14 janvier
Le gouvernement australien annule à nouveau le visa de Djokovic estimant notamment que sa présence en Australie « pourrait encourager le sentiment anti-vaccination ».
15 janvier
Djokovic retourne en rétention dans l'attente d'une décision de justice définitive sur sa requête visant à bloquer son expulsion.
16 janvier
La Cour fédérale australienne rejette à l'unanimité le recours intenté par le N.1 mondial contre l'annulation de son visa et son expulsion du pays.
16 décembre
Deux jours après avoir assisté à un match de basket à Belgrade avec plusieurs personnes qui ont ensuite été testées positives, Djokovic fait un test antigénique négatif puis un PCR, positif le lendemain. Avant de connaître le résultat, il assiste au lancement d'un timbre à son effigie, toujours en Serbie.
17 décembre
Le Serbe de 34 ans participe à une rencontre avec des jeunes joueurs de tennis. Il assure avoir effectué avant un deuxième test antigénique, également négatif. « Je n'avais pas de symptôme, je me sentais bien et je n'avais pas reçu la notification du PCR positif avant la fin de cet événement », a-t-il assuré dans un communiqué publié sur Instagram le 12 janvier.
18 décembre
Toujours à Belgrade, il réalise une interview et une séance photo avec le quotidien sportif français L'Equipe, alors qu'il sait qu'il est positif. « Je me suis senti obligé (...) car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste, mais j'ai veillé à respecter la distanciation sociale et à porter un masque, sauf lorsque mon portrait photo a été fait », dit-il. Le Serbe reconnaît « une erreur de jugement » et admet qu'il aurait « dû reporter cet engagement. »
25 décembre
Djokovic est photographié à Belgrade en compagnie du handballeur serbe Petar Djordjic.
31 décembre
L'académie SotoTennis publie sur les réseaux sociaux une vidéo de Djokovic s'entraînant à Marbella, en Espagne. Le 2 janvier, le journal local Diario le photographie en train de s'entraîner, toujours à Marbella.
4 janvier
Djokovic, qui n'a jamais communiqué sur son statut vaccinal, annonce sur les réseaux sociaux qu'il a obtenu une « dérogation » pour participer à l'Open d'Australie, où il vise une 10e victoire et un 21e sacre record dans un tournoi du Grand Chelem. Or les participants doivent fournir un certificat de vaccination ou une exemption médicale délivrée par un panel d'experts indépendants.
5 janvier
« Djoko » arrive dans la soirée à l'aéroport de Melbourne mais s'y trouve bloqué pour ne pas avoir rempli le bon formulaire pour le visa demandé afin d'entrer dans le pays. Le Premier ministre australien Scott Morrison exige de Djokovic qu'il fournisse la preuve que la « dérogation médicale » dont il bénéficie pour participer au tournoi est justifiée, faute de quoi il sera renvoyé « chez lui par le premier avion ». Son visa est annulé.
6 janvier
Le joueur dépose un recours en justice contre cette annulation et son expulsion. Celle-ci est suspendue et il est placé dans un centre de rétention.
8 janvier
Ses avocats indiquent qu'il a obtenu une exemption de vaccination car il a été testé positif le 16 décembre.
10 janvier
Un juge australien ordonne la libération immédiate de Djokovic du centre de rétention où il a été placé. Pour lui, si les autorités lui en avaient laissé le temps, il « aurait pu consulter d'autres personnes et présenter des arguments pour expliquer pourquoi son visa ne devrait pas être annulé ». Un avocat du gouvernement australien avertit toutefois que ce dernier peut encore décider de l'expulser, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire l'entrée sur le territoire pendant trois ans. Le patron du tennis australien Craig Tiley défend sa fédération contre les critiques l'accusant d'avoir induit les joueurs en erreur à propos de la réglementation pour entrer dans le pays, déclarant que le gouvernement avait « refusé » de vérifier la validité des exemptions médicales avant leur arrivée.
11 janvier
Djokovic reprend l'entraînement. Il apparait qu'il n'a pas signalé dans le document remis à son arrivée en Australie son déplacement en Espagne, effectué dans les 14 jours précédant son arrivée à Melbourne, ce qui pourrait justifier son expulsion.
12 janvier
Djokovic dénonce dans un communiqué sur Instagram la « désinformation » à propos de ses apparitions en public après son test positif le 16 décembre et donne sa chronologie des événements. Pour avoir déclaré à tort à son arrivée en Australie n'avoir pas voyagé lors des 14 jours précédant, il reconnaît une « erreur humaine certainement pas délibérée » de la part de son « agent ».
13 janvier
Le tirage au sort de l'Open d'Australie désigne le Serbe Miomir Kecmanovic (78e) comme adversaire de Djokovic au premier tour.
14 janvier
Le gouvernement australien annule à nouveau le visa de Djokovic estimant notamment que sa présence en Australie « pourrait encourager le sentiment anti-vaccination ».
15 janvier
Djokovic retourne en rétention dans l'attente d'une décision de justice définitive sur sa requête visant à bloquer son expulsion.
16 janvier
La Cour fédérale australienne rejette à l'unanimité le recours intenté par le N.1 mondial contre l'annulation de son visa et son expulsion du pays.
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