Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, devrait autoriser la justice, militaire et civile, à poursuivre le directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Imad Othman, pour des affaires de corruption. Ce dernier serait donc obligé de comparaître.
Par ailleurs, M. Maoulaoui, a affirmé à l’issue d’une allocution à l’Université Saint-Joseph (USJ) de Beyrouth qu’«au ministère de l'Intérieur, nous avons ouvert des dossiers liés à la lutte contre la corruption, et nous poursuivrons avec tous nos partenaires la construction de la nation». Il a ainsi insisté sur le fait que le ministère «n’hésitera pas à donner au pouvoir judiciaire compétant qui les demanderait les autorisations nécessaires pour poursuivre les contrevenants». Et M. Maouloaui de marteler: «Nous n’accepterons pas que la corruption persiste au Liban».
Une décision courageuse qui devrait servir d’exemple, comme dans l’enquête sur la double explosion du 4 août 2020 qui demeure bloquée depuis près de deux ans en raison notamment du refus des responsables politiques de permettre au juge d'interroger certains fonctionnaires et anciens ministres.
Mécontentement sunnite
Cependant, cette décision a provoqué le mécontentement de certains représentants sunnites. Au nombre desquels Walid Baarini, député de la «modération nationale», qui a dénoncé «une attaque pour des considérations personnelles» de la part de M. Maoulaoui qui a «pris une telle décision sans consulter le Premier ministre sortant, Najib Mikati». M. Baarini a ajouté: «C'est comme si la communauté sunnite manquait de tragédies et de trahisons».
Ihab Matar, député de Tripoli, a réclamé au ministre des clarifications concernant cette décision.
Par ailleurs, M. Maoulaoui, a affirmé à l’issue d’une allocution à l’Université Saint-Joseph (USJ) de Beyrouth qu’«au ministère de l'Intérieur, nous avons ouvert des dossiers liés à la lutte contre la corruption, et nous poursuivrons avec tous nos partenaires la construction de la nation». Il a ainsi insisté sur le fait que le ministère «n’hésitera pas à donner au pouvoir judiciaire compétant qui les demanderait les autorisations nécessaires pour poursuivre les contrevenants». Et M. Maouloaui de marteler: «Nous n’accepterons pas que la corruption persiste au Liban».
Une décision courageuse qui devrait servir d’exemple, comme dans l’enquête sur la double explosion du 4 août 2020 qui demeure bloquée depuis près de deux ans en raison notamment du refus des responsables politiques de permettre au juge d'interroger certains fonctionnaires et anciens ministres.
Mécontentement sunnite
Cependant, cette décision a provoqué le mécontentement de certains représentants sunnites. Au nombre desquels Walid Baarini, député de la «modération nationale», qui a dénoncé «une attaque pour des considérations personnelles» de la part de M. Maoulaoui qui a «pris une telle décision sans consulter le Premier ministre sortant, Najib Mikati». M. Baarini a ajouté: «C'est comme si la communauté sunnite manquait de tragédies et de trahisons».
Ihab Matar, député de Tripoli, a réclamé au ministre des clarifications concernant cette décision.
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