L'Iran et les États-Unis ont entamé un échange de prisonniers, marquant un signe d'apaisement dans leurs relations tendues. Le déblocage de fonds iraniens par la Corée du Sud facilite cet accord, mais les questions nucléaires subsistent.
Les cinq ex-détenus américains en Iran libérés en vertu d'un accord d'échange de prisonniers avec Washington, avec la médiation du Qatar, sont désormais en route pour les États-Unis.
Les ex-prisonniers et deux membres de leur famille avaient quitté l'Iran pour se poser sur le tarmac de l'aéroport international de Doha vers 14H40 GMT (17H40, heure locale) avant de quitter "pour Washington DC", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
À Washington, la Maison-Blanche a confirmé que les ex-prisonniers et les membres de leur famille avaient bien quitté Doha par avion pour rentrer en sol américain.
À New York, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit s'être entretenu avec les Américains libérés après leur arrivée à Doha, où ils avaient été accueillis sur le tarmac par des accolades, en évoquant une conversation "émouvante".
"Je leur ai parlé à leur atterrissage à Doha. Je peux vous dire que c'était pour eux, pour moi, une conversation émouvante", a-t-il dit en ajoutant que "cela fait vraiment du bien de pouvoir dire que nos concitoyens sont maintenant libres".
Au préalable, un transfert de fonds iraniens gelés en Corée du Sud, d'un montant de six milliards de dollars, a été annoncé à Doha et confirmé par l'Iran.
Ce transfert fait partie de l'accord, qui prévoit également la libération par les États-Unis de cinq prisonniers iraniens. Deux d'entre eux, bénéficiant d'une mesure de clémence, sont, eux aussi, arrivés lundi à Doha, pour retourner en Iran, ont indiqué lundi des médias iraniens.
Les trois autres ex-prisonniers libérés ne souhaitent pas, quant à eux, aller en Iran.
Le transfert de fonds dans six comptes iraniens dans deux banques du Qatar a été effectué lundi.
"Aujourd'hui, l'équivalent de 5 573 492 000 euros a été déposé sur le compte des banques iraniennes auprès de deux banques qataries", a précisé à Téhéran, Mohammadreza Farzin, gouverneur de la Banque centrale iranienne.
Maria Chami avec AFP
Les cinq ex-détenus américains en Iran libérés en vertu d'un accord d'échange de prisonniers avec Washington, avec la médiation du Qatar, sont désormais en route pour les États-Unis.
Les ex-prisonniers et deux membres de leur famille avaient quitté l'Iran pour se poser sur le tarmac de l'aéroport international de Doha vers 14H40 GMT (17H40, heure locale) avant de quitter "pour Washington DC", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
À Washington, la Maison-Blanche a confirmé que les ex-prisonniers et les membres de leur famille avaient bien quitté Doha par avion pour rentrer en sol américain.
À New York, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit s'être entretenu avec les Américains libérés après leur arrivée à Doha, où ils avaient été accueillis sur le tarmac par des accolades, en évoquant une conversation "émouvante".
"Je leur ai parlé à leur atterrissage à Doha. Je peux vous dire que c'était pour eux, pour moi, une conversation émouvante", a-t-il dit en ajoutant que "cela fait vraiment du bien de pouvoir dire que nos concitoyens sont maintenant libres".
Au préalable, un transfert de fonds iraniens gelés en Corée du Sud, d'un montant de six milliards de dollars, a été annoncé à Doha et confirmé par l'Iran.
Ce transfert fait partie de l'accord, qui prévoit également la libération par les États-Unis de cinq prisonniers iraniens. Deux d'entre eux, bénéficiant d'une mesure de clémence, sont, eux aussi, arrivés lundi à Doha, pour retourner en Iran, ont indiqué lundi des médias iraniens.
Les trois autres ex-prisonniers libérés ne souhaitent pas, quant à eux, aller en Iran.
Le transfert de fonds dans six comptes iraniens dans deux banques du Qatar a été effectué lundi.
"Aujourd'hui, l'équivalent de 5 573 492 000 euros a été déposé sur le compte des banques iraniennes auprès de deux banques qataries", a précisé à Téhéran, Mohammadreza Farzin, gouverneur de la Banque centrale iranienne.
Maria Chami avec AFP
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