©(AFP)
Malgré les menaces, la chaine d'opposition iranienne Iran International TV a repris du service à Londres. La chaine avait fermé ses bureaux au Royaume-Uni pendant plus de sept mois sur les conseils de la police.
La chaîne de télévision privée iranienne Iran International TV a annoncé lundi avoir recommencé à diffuser de Londres, après avoir fermé ses bureaux dans la capitale britannique pendant plus de sept mois, sur fond de menaces imputées au régime iranien.
Iran International TV avait fermé ses bureaux londoniens en février dernier sur les conseils de la police et émettait de Washington.
Sa direction avait alors mis en cause "une escalade significative dans les menaces soutenues par l'État venant d'Iran". Le responsable de la police antiterroriste britannique avait, lui, assuré que "le conseil de déménager (n'avait) pas été donné à la légère" à la chaîne.
Le plus haut diplomate iranien en poste à Londres avait été convoqué au ministère britannique des Affaires étrangères en protestation de ce que le ministère avait appelé de "graves menaces visant des journalistes vivant au Royaume-Uni".
Cette affaire était intervenue dans un contexte de tensions entre Téhéran et Londres, peu après l’exécution de l'Irano-britannique Alireza Akbari, accusé d'espionnage au profit du Royaume-Uni.
Quelques jours avant la fermeture des bureaux de la chaîne, un ressortissant autrichien de 30 ans, Magomed-Husejn Dovtaev, avait été arrêté sur le site de Chiswick business park, où se trouvaient les bureaux, soupçonné d'avoir recueilli des informations de nature à être utiles à une personne commettant ou préparant un acte de terrorisme.
"Le Royaume-Uni est le pays de la liberté d'expression. Reprendre notre diffusion d'ici témoigne que nous ne nous laisserons pas dissuader de servir le peuple iranien avec des informations indépendantes et non censurées", s'est félicité lundi Mahmood Enayat, le directeur général d'Iran International TV, cité dans un communiqué.
Les bureaux de la chaîne ont été déplacés sur "un site sécurisé du nord de Londres et (la chaîne) continue d'être soutenue par les recommandations et l'expertise de la police de Londres", a-t-il ajouté.
Avec AFP
La chaîne de télévision privée iranienne Iran International TV a annoncé lundi avoir recommencé à diffuser de Londres, après avoir fermé ses bureaux dans la capitale britannique pendant plus de sept mois, sur fond de menaces imputées au régime iranien.
Iran International TV avait fermé ses bureaux londoniens en février dernier sur les conseils de la police et émettait de Washington.
Sa direction avait alors mis en cause "une escalade significative dans les menaces soutenues par l'État venant d'Iran". Le responsable de la police antiterroriste britannique avait, lui, assuré que "le conseil de déménager (n'avait) pas été donné à la légère" à la chaîne.
Le plus haut diplomate iranien en poste à Londres avait été convoqué au ministère britannique des Affaires étrangères en protestation de ce que le ministère avait appelé de "graves menaces visant des journalistes vivant au Royaume-Uni".
Cette affaire était intervenue dans un contexte de tensions entre Téhéran et Londres, peu après l’exécution de l'Irano-britannique Alireza Akbari, accusé d'espionnage au profit du Royaume-Uni.
Quelques jours avant la fermeture des bureaux de la chaîne, un ressortissant autrichien de 30 ans, Magomed-Husejn Dovtaev, avait été arrêté sur le site de Chiswick business park, où se trouvaient les bureaux, soupçonné d'avoir recueilli des informations de nature à être utiles à une personne commettant ou préparant un acte de terrorisme.
"Le Royaume-Uni est le pays de la liberté d'expression. Reprendre notre diffusion d'ici témoigne que nous ne nous laisserons pas dissuader de servir le peuple iranien avec des informations indépendantes et non censurées", s'est félicité lundi Mahmood Enayat, le directeur général d'Iran International TV, cité dans un communiqué.
Les bureaux de la chaîne ont été déplacés sur "un site sécurisé du nord de Londres et (la chaîne) continue d'être soutenue par les recommandations et l'expertise de la police de Londres", a-t-il ajouté.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires