Le Conseil d'administration du Mouvement international des chefs d'entreprises libanais (Midel) a tenu une réunion, lundi, menée par son président, Fouad Zmokhol.
Les hommes d’affaires ont tout d’abord dénoncé et rejeté catégoriquement toute forme d’augmentation des impôts avant une réforme globale. Ils estiment que cette augmentation des impôts pourrait dissuader les investisseurs, entrepreneurs et innovateurs sans pour autant augmenter les revenus de l’État. Ils soulignent également que cela pourrait entraîner une augmentation des activités illégales telles que la contrebande et le blanchiment d'argent. Avant d'augmenter les impôts, assurent-ils, l'État devrait se concentrer sur l'amélioration de la collecte des impôts, qui actuellement ne dépasse pas 50%. De plus, il devrait réorganiser la perception des impôts, sans geler ni paralyser les institutions fiscales, telles que le fonds de l'impôt sur le revenu, les services de la «mécanique», et les services du cadastre, qui génèrent des revenus importants pour l'État. Celui-ci doit aussi récupérer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les fonds gelés des industriels exportateurs. Ils ont relevé le fait que même les citoyens désireux de s'acquitter de leurs impôts ne peuvent pas le faire parce que les fonds et les institutions ne sont pas ouverts pour les recevoir, et toutes les plate-formes électroniques sont en panne.
Par ailleurs, les participants ont souligné que la loi sur le contrôle des capitaux ne devrait imposer aucune restriction sur «l’argent frais», parce que toute décision à cet égard porterait un coup de grâce à l’économie libre et à ce qui reste des investissements étrangers.
Ils ont également insisté sur l'importance primordiale de mettre en avant la restructuration du secteur bancaire dans le cadre du dialogue, car sans secteur financier et monétaire, il est impossible de rétablir le cycle économique, les importations, les exportations et les échanges commerciaux. Ils ont rappelé que l'économie du cash attirait les passeurs et blanchisseurs et engendrerait des conséquences graves et pour le Liban, notamment sous la forme de sanctions sévères.
Les participants ont discuté de l'augmentation de la contrebande au niveau de toutes les frontières. Ils considèrent qu’il s’agit désormais d'un processus quotidien et simple devenu accessible à tous, éliminant ce qui reste de l'économie blanche et stimulant l'économie noire.
Le Midel a ensuite évalué sa récente rencontre avec le vice-gouverneur de la Banque du Liban, Wassim Mansouri. Il a affirmé «son soutien à ses stratégies et aux mesures audacieuses entreprises, en mettant fin à la dette de l'État sans compromettre les réserves restantes et en divulguant de manière transparente tous les chiffres de manière régulière».
Pour ce qui est de la plate-forme Bloomberg qui remplacera Sayrafa, le Midel a estimé qu’elle pourrait reconnecter le Liban à l’économie internationale. Cependant, il a souligné le fait que plus de 50% de l’économie libanaise n’est pas déclarée et que si cette nouvelle plate-forme s’ajoutait à toutes les plate-formes électroniques existantes et au marché noir rampant, elle n’aboutirait à aucun résultat.
Les hommes d’affaires ont tout d’abord dénoncé et rejeté catégoriquement toute forme d’augmentation des impôts avant une réforme globale. Ils estiment que cette augmentation des impôts pourrait dissuader les investisseurs, entrepreneurs et innovateurs sans pour autant augmenter les revenus de l’État. Ils soulignent également que cela pourrait entraîner une augmentation des activités illégales telles que la contrebande et le blanchiment d'argent. Avant d'augmenter les impôts, assurent-ils, l'État devrait se concentrer sur l'amélioration de la collecte des impôts, qui actuellement ne dépasse pas 50%. De plus, il devrait réorganiser la perception des impôts, sans geler ni paralyser les institutions fiscales, telles que le fonds de l'impôt sur le revenu, les services de la «mécanique», et les services du cadastre, qui génèrent des revenus importants pour l'État. Celui-ci doit aussi récupérer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les fonds gelés des industriels exportateurs. Ils ont relevé le fait que même les citoyens désireux de s'acquitter de leurs impôts ne peuvent pas le faire parce que les fonds et les institutions ne sont pas ouverts pour les recevoir, et toutes les plate-formes électroniques sont en panne.
Par ailleurs, les participants ont souligné que la loi sur le contrôle des capitaux ne devrait imposer aucune restriction sur «l’argent frais», parce que toute décision à cet égard porterait un coup de grâce à l’économie libre et à ce qui reste des investissements étrangers.
Ils ont également insisté sur l'importance primordiale de mettre en avant la restructuration du secteur bancaire dans le cadre du dialogue, car sans secteur financier et monétaire, il est impossible de rétablir le cycle économique, les importations, les exportations et les échanges commerciaux. Ils ont rappelé que l'économie du cash attirait les passeurs et blanchisseurs et engendrerait des conséquences graves et pour le Liban, notamment sous la forme de sanctions sévères.
Les participants ont discuté de l'augmentation de la contrebande au niveau de toutes les frontières. Ils considèrent qu’il s’agit désormais d'un processus quotidien et simple devenu accessible à tous, éliminant ce qui reste de l'économie blanche et stimulant l'économie noire.
Le Midel a ensuite évalué sa récente rencontre avec le vice-gouverneur de la Banque du Liban, Wassim Mansouri. Il a affirmé «son soutien à ses stratégies et aux mesures audacieuses entreprises, en mettant fin à la dette de l'État sans compromettre les réserves restantes et en divulguant de manière transparente tous les chiffres de manière régulière».
Pour ce qui est de la plate-forme Bloomberg qui remplacera Sayrafa, le Midel a estimé qu’elle pourrait reconnecter le Liban à l’économie internationale. Cependant, il a souligné le fait que plus de 50% de l’économie libanaise n’est pas déclarée et que si cette nouvelle plate-forme s’ajoutait à toutes les plate-formes électroniques existantes et au marché noir rampant, elle n’aboutirait à aucun résultat.
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