Les Libanais paient de plus en plus cher des services qui fonctionnent de moins en moins bien. Ainsi les tarifs d’Internet, des téléphonies fixe et mobile, de l’électricité et de l’eau ont été revus à la hausse pour soi-disant pouvoir maintenir la qualité des services et pourtant ceux-ci marchent mal ou pas du tout.
Après la révision à la hausse des tarifs de plusieurs services comme la téléphonie, Internet, l’électricité et l’eau pour soi-disant pouvoir maintenir la qualité des services, ceux-ci fonctionnent de moins en moins bien. Impossible d’avoir une conversation téléphonique sans interruption, une connexion Internet régulière, de l’eau en quantité suffisante ou de l’électricité.
Il faut dire que l’État libanais n’a semble-t-il aucune notion des services assurés aux citoyens ou de la citoyenneté économique et sociale, qui concède le droit au courant électrique, à l’eau, à la santé, à l’éducation, aux télécoms, à Internet... Supposément, l’État libanais doit assurer tous les services publics nécessaires à une vie décente. Or, le citoyen libanais est obligé de se dégoter d’autres moyens pour obtenir l’eau, l’électricité ou Internet et payer des fortunes pour l’enseignement et la santé. Il est ainsi obligé d’assurer ses besoins en payant des sommes supplémentaires pour l’accès à des services de base.
Des augmentations pour la pérennité des services
De leur côté, les ministres concernés n’ont de cesse de répéter que ces augmentations des tarifications ont été mises en place pour assurer la pérennité des services. Or EDL fournit toujours à peine quatre heures de courant par jour et les centraux d’Ogero n’arrêtent pas d’être hors service, faute d’entretien et de fuel pour les générateurs.
Mercredi dernier, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, avait pourtant annoncé avoir reçu 750.000 milliards de livres pour acheter du carburant. Contacté par Ici Beyrouth, il explique que les finances ont bien transféré la somme à Ogero, mais il s’agit d’un compte en livres libanaises qui n’est pas «frais». «Or, pour acheter du mazout il faut que cet argent soit changé en dollars, ce qui n’est pas possible à partir d’un compte qui n’est pas en livres fraîches», poursuit-il. Il a révélé s’être entretenu aujourd’hui (mardi) avec le gouverneur par intérim de la Banque du Liban (BDL), Wassim Mansouri, pour faciliter l’ouverture d’un compte en livres fraîches à Ogero. «Cette procédure nécessite généralement un mois et demi, mais il m’a promis de l’effectuer dans les deux jours à venir. Alors les fonds seront utilisables et l’achat de fuel pour les centraux sera possible», affirme M.Corm.
La faute à personne
Les responsables se renvoient la balle! Les télécoms affirment que tous leurs problèmes découlent du rationnement drastique de l’électricité et du fait que le ministère des Finances ne leur octroie l’argent collecté des factures qu’au compte-goutte. L’Énergie, pour sa part, rejette la faute sur le gouvernement en l’accusant de vouloir anéantir le secteur de l’électricité et son plan d’urgence.
Voilà la situation du Liban où les ménages luttent pour payer de plus en plus cher (tout aussi cher qu’ailleurs dans le monde) des services qui ne fonctionnent qu’à moitié… voire au tiers en plus de l’écolage et des frais de santé que l’État ne fournit pas.
Ne serait-il pas mieux de donner en gestion ces services publics à des sociétés internationales?
Des augmentations à la pelle
Il convient de rappeler que depuis plus d’un an, les augmentations des prix des services se multiplient. Ainsi, le Conseil des ministres a approuvé en juillet dernier la multiplication par sept de la tarification des services fournis par Ogero. Une mesure que le ministre estimait nécessaire pour assurer la pérennité des services du fournisseur public. Cette nouvelle tarification est effective depuis le 1er septembre or les distributeurs d’Internet se sont précipités pour augmenter les factures dès l’approbation en Conseil des ministres.
En outre, depuis le 1er juillet 2022, les Libanais paient plus cher le prix de leur connexion Internet et leurs communications de téléphonie mobile qui ne sont pas pour autant formidables!
Pareil pour EDL qui, à dater du 1ᵉʳ novembre 2022, a mis en place une nouvelle tarification supposée permettre d’accroître l’approvisionnement en courant jusqu’à 10 heures par jour. Chose que le citoyen n’a toujours pas vue!
Sans parler des tarifs de l’eau qui ont caracolé alors que cette dernière est pratiquement inexistante.
Après la révision à la hausse des tarifs de plusieurs services comme la téléphonie, Internet, l’électricité et l’eau pour soi-disant pouvoir maintenir la qualité des services, ceux-ci fonctionnent de moins en moins bien. Impossible d’avoir une conversation téléphonique sans interruption, une connexion Internet régulière, de l’eau en quantité suffisante ou de l’électricité.
Il faut dire que l’État libanais n’a semble-t-il aucune notion des services assurés aux citoyens ou de la citoyenneté économique et sociale, qui concède le droit au courant électrique, à l’eau, à la santé, à l’éducation, aux télécoms, à Internet... Supposément, l’État libanais doit assurer tous les services publics nécessaires à une vie décente. Or, le citoyen libanais est obligé de se dégoter d’autres moyens pour obtenir l’eau, l’électricité ou Internet et payer des fortunes pour l’enseignement et la santé. Il est ainsi obligé d’assurer ses besoins en payant des sommes supplémentaires pour l’accès à des services de base.
Des augmentations pour la pérennité des services
De leur côté, les ministres concernés n’ont de cesse de répéter que ces augmentations des tarifications ont été mises en place pour assurer la pérennité des services. Or EDL fournit toujours à peine quatre heures de courant par jour et les centraux d’Ogero n’arrêtent pas d’être hors service, faute d’entretien et de fuel pour les générateurs.
Mercredi dernier, le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, avait pourtant annoncé avoir reçu 750.000 milliards de livres pour acheter du carburant. Contacté par Ici Beyrouth, il explique que les finances ont bien transféré la somme à Ogero, mais il s’agit d’un compte en livres libanaises qui n’est pas «frais». «Or, pour acheter du mazout il faut que cet argent soit changé en dollars, ce qui n’est pas possible à partir d’un compte qui n’est pas en livres fraîches», poursuit-il. Il a révélé s’être entretenu aujourd’hui (mardi) avec le gouverneur par intérim de la Banque du Liban (BDL), Wassim Mansouri, pour faciliter l’ouverture d’un compte en livres fraîches à Ogero. «Cette procédure nécessite généralement un mois et demi, mais il m’a promis de l’effectuer dans les deux jours à venir. Alors les fonds seront utilisables et l’achat de fuel pour les centraux sera possible», affirme M.Corm.
La faute à personne
Les responsables se renvoient la balle! Les télécoms affirment que tous leurs problèmes découlent du rationnement drastique de l’électricité et du fait que le ministère des Finances ne leur octroie l’argent collecté des factures qu’au compte-goutte. L’Énergie, pour sa part, rejette la faute sur le gouvernement en l’accusant de vouloir anéantir le secteur de l’électricité et son plan d’urgence.
Voilà la situation du Liban où les ménages luttent pour payer de plus en plus cher (tout aussi cher qu’ailleurs dans le monde) des services qui ne fonctionnent qu’à moitié… voire au tiers en plus de l’écolage et des frais de santé que l’État ne fournit pas.
Ne serait-il pas mieux de donner en gestion ces services publics à des sociétés internationales?
Des augmentations à la pelle
Il convient de rappeler que depuis plus d’un an, les augmentations des prix des services se multiplient. Ainsi, le Conseil des ministres a approuvé en juillet dernier la multiplication par sept de la tarification des services fournis par Ogero. Une mesure que le ministre estimait nécessaire pour assurer la pérennité des services du fournisseur public. Cette nouvelle tarification est effective depuis le 1er septembre or les distributeurs d’Internet se sont précipités pour augmenter les factures dès l’approbation en Conseil des ministres.
En outre, depuis le 1er juillet 2022, les Libanais paient plus cher le prix de leur connexion Internet et leurs communications de téléphonie mobile qui ne sont pas pour autant formidables!
Pareil pour EDL qui, à dater du 1ᵉʳ novembre 2022, a mis en place une nouvelle tarification supposée permettre d’accroître l’approvisionnement en courant jusqu’à 10 heures par jour. Chose que le citoyen n’a toujours pas vue!
Sans parler des tarifs de l’eau qui ont caracolé alors que cette dernière est pratiquement inexistante.
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