©Le ministre libanais de l'Intérieur a tenu lundi une réunion consacrée à la sécurité de l'aéroport (Photo ANI)
Un rapport de sécurité américain confirme la thèse de l’accident, selon les ministres libanais de l’Intérieur et des Travaux publics
L’avion de la compagnie grecque Aegean Airlines n’a pas essuyé de tirs à l’aéroport international de Beyrouth la semaine dernière et le trou décelé sous le cockpit a été causé par un « petit objet métallique mobile » qui a heurté l’avion avant son atterrissage : C’est ce qu’a annoncé lundi le ministre libanais de l’Intérieur Bassam Maoulaoui, dont les propos ont été confirmés par son collègue des Travaux publics M. Ali Hamiye.
Cette mise au point est intervenue après des rapports de presse mettant en doute la sécurité des avions à l’AIB, à l’origine de la décision de la compagnie Aegean de suspendre ses vols vers le Liban, dans l’attente des résultats de l'enquête sur la cause des dégâts sur le fuselage de son appareil.
MM. Maoulaoui et Hamiyé ont tenu lundi une conférence de presse au cours de laquelle ils ont rejeté les informations relayées sur un problème au niveau de la sécurité de l’aviation civile à l’AIB et expliqué les problèmes auxquels ont été exposés deux appareils, grec et qatari. « Ce qui s'est passé avec l'avion grec, c'est que le trou sous le cockpit a été causé par un objet heurté par l'avion et non à la suite de coups de feu ou d'un acte terroriste ». Citant « deux rapports étrangers », il a souligné que les dégâts « ne se sont pas produits à l'aéroport de Beyrouth, mais lors de la préparation de l'avion avant le décollage vers le Liban », a expliqué Bassam Maoulaoui.
Pour ce qui est de l'appareil qatari dont un pneu avait crevé à l’AIB, le ministre a expliqué qu’un objet qui se trouvait sur le tarmac durant l’atterrissage est à l'origine de cette crevaison, et qu’il ne s’agit pas d’un incident sécuritaire ou terroriste.
"Nous avons la responsabilité de préserver la réputation de l'aéroport international Rafic Hariri, a-t-il poursuivi. J'appelle les médias à aider les officiers et à attendre les résultats des enquêtes en cours. L'aéroport est surveillé par des caméras afin d'assurer sa sécurité et nous avons demandé à la direction de procéder à un processus quotidien de surveillance des pistes pour réduire ce genre d’accidents ».
Le ministre n’a cependant pas nié qu’un problème existe au niveau des « tirs aveugles sur l'ensemble des territoires libanais ». « Nous mettons tout en œuvre pour le réduire », a-t-il insisté en estimant que « la compagnie grecque a pu suspendre ses vols vers Beyrouth jusqu'à ce que les enquêtes soient terminées ».
Des raisons commerciales
Pour sa part, le directeur de l’aviation civile au sein de l’AIB, Fadi Al-Hassan a souligné « qu’avant l'incident avec l'avion grec, la Aegean a informé l’aéroport de sa volonté d’annuler un grand nombre de vols en janvier et février pour des raisons commerciales dues à l’insuffisance du nombre de passagers pendant cette période».
Et d’ajouter : "Nous avons reçu aujourd'hui le courrier officiel des Etats Unis, dont l'analyse confirme que ce qui s'est passé ne peut pas avoir été causé par une balle, mais plutôt par une collision avec de gros objets."
Cette même information a été confirmée par Ali Hamiyé, qui a indiqué : « Nous avons reçu le rapport technique complet qui prouve scientifiquement que ce n'était pas une balle, mais un objet lourd et en mouvement qui a touché l'avion grec". Par la suite, la Direction générale de l’aviation civile a publié un communiqué indiquant avoir reçu un courriel du Forum mondial de l’aviation (WAF) à ce sujet.
M. Hamiyé avait démenti samedi les informations faisant état de tirs qui auraient visé les deux avions à l’AIB. La compagnie Aegan Airlines avait annoncé la suspension de ses vols vers Beyrouth depuis le 11 janvier après avoir découvert des « dégâts » sur le fuselage d’un de ses appareils qui avait atterri au Liban la veille.
L’avion de la compagnie grecque Aegean Airlines n’a pas essuyé de tirs à l’aéroport international de Beyrouth la semaine dernière et le trou décelé sous le cockpit a été causé par un « petit objet métallique mobile » qui a heurté l’avion avant son atterrissage : C’est ce qu’a annoncé lundi le ministre libanais de l’Intérieur Bassam Maoulaoui, dont les propos ont été confirmés par son collègue des Travaux publics M. Ali Hamiye.
Cette mise au point est intervenue après des rapports de presse mettant en doute la sécurité des avions à l’AIB, à l’origine de la décision de la compagnie Aegean de suspendre ses vols vers le Liban, dans l’attente des résultats de l'enquête sur la cause des dégâts sur le fuselage de son appareil.
MM. Maoulaoui et Hamiyé ont tenu lundi une conférence de presse au cours de laquelle ils ont rejeté les informations relayées sur un problème au niveau de la sécurité de l’aviation civile à l’AIB et expliqué les problèmes auxquels ont été exposés deux appareils, grec et qatari. « Ce qui s'est passé avec l'avion grec, c'est que le trou sous le cockpit a été causé par un objet heurté par l'avion et non à la suite de coups de feu ou d'un acte terroriste ». Citant « deux rapports étrangers », il a souligné que les dégâts « ne se sont pas produits à l'aéroport de Beyrouth, mais lors de la préparation de l'avion avant le décollage vers le Liban », a expliqué Bassam Maoulaoui.
Pour ce qui est de l'appareil qatari dont un pneu avait crevé à l’AIB, le ministre a expliqué qu’un objet qui se trouvait sur le tarmac durant l’atterrissage est à l'origine de cette crevaison, et qu’il ne s’agit pas d’un incident sécuritaire ou terroriste.
"Nous avons la responsabilité de préserver la réputation de l'aéroport international Rafic Hariri, a-t-il poursuivi. J'appelle les médias à aider les officiers et à attendre les résultats des enquêtes en cours. L'aéroport est surveillé par des caméras afin d'assurer sa sécurité et nous avons demandé à la direction de procéder à un processus quotidien de surveillance des pistes pour réduire ce genre d’accidents ».
Le ministre n’a cependant pas nié qu’un problème existe au niveau des « tirs aveugles sur l'ensemble des territoires libanais ». « Nous mettons tout en œuvre pour le réduire », a-t-il insisté en estimant que « la compagnie grecque a pu suspendre ses vols vers Beyrouth jusqu'à ce que les enquêtes soient terminées ».
Des raisons commerciales
Pour sa part, le directeur de l’aviation civile au sein de l’AIB, Fadi Al-Hassan a souligné « qu’avant l'incident avec l'avion grec, la Aegean a informé l’aéroport de sa volonté d’annuler un grand nombre de vols en janvier et février pour des raisons commerciales dues à l’insuffisance du nombre de passagers pendant cette période».
Et d’ajouter : "Nous avons reçu aujourd'hui le courrier officiel des Etats Unis, dont l'analyse confirme que ce qui s'est passé ne peut pas avoir été causé par une balle, mais plutôt par une collision avec de gros objets."
Cette même information a été confirmée par Ali Hamiyé, qui a indiqué : « Nous avons reçu le rapport technique complet qui prouve scientifiquement que ce n'était pas une balle, mais un objet lourd et en mouvement qui a touché l'avion grec". Par la suite, la Direction générale de l’aviation civile a publié un communiqué indiquant avoir reçu un courriel du Forum mondial de l’aviation (WAF) à ce sujet.
M. Hamiyé avait démenti samedi les informations faisant état de tirs qui auraient visé les deux avions à l’AIB. La compagnie Aegan Airlines avait annoncé la suspension de ses vols vers Beyrouth depuis le 11 janvier après avoir découvert des « dégâts » sur le fuselage d’un de ses appareils qui avait atterri au Liban la veille.
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