Le premier vice-gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Wassim Mansouri, a reçu le président du syndicat des journalistes, Joseph Kosaïfi, accompagné des membres du Conseil du syndicat. La réunion a été axée sur la situation financière, la crise économique, le problème des dépôts bancaires, le sort des circulaires émises par la Banque centrale et la question de l'audit.
M. Mansouri a indiqué sur ce plan avoir reçu le rapport d'Alvarez avec des noms et des chiffres. «L'affaire est étudiée par la Commission d'enquête spéciale et le pouvoir judiciaire dispose d'excellentes informations», a-t-il assuré.
Il a déploré que la banque centrale ait joué un rôle qu’elle n’aurait pas toujours dû assumer. «Elle l'a peut-être fait de bonne foi pour trouver des solutions, ou peut-être parce qu’il n’y avait personne d’autre pour le faire, a-t-il souligné à ce sujet. Mais il ne fait aucun doute que le rôle de la banque centrale est limité dans le cadre que lui confère la loi».
Concernant la situation des banques et le contrôle des capitaux, il a affirmé que «la BDL dispose aujourd'hui de la circulaire 158 qui suscite certainement des critiques de la part de plusieurs parties, mais, à mon sens, la banque centrale ne peut pas remplacer l'État pour résoudre une crise financière de l'ampleur de celle que traverse le Liban». Il s’est demandé si une crise comme celle que nous vivons aujourd'hui ne mérite pas que tous les hommes politiques mettent de côté leurs divergences pour contribuer à surmonter les difficultés. «Le report de la solution à leurs problèmes internes est ce qui a conduit à la crise que nous traversons actuellement, a ajouté M. Mansouri. C’est pourquoi j’ai dit et réaffirme que les réserves de la Banque du Liban ne pourront plus être touchées. Les réserves bancaires actuelles sont-elles suffisantes pour mettre fin au problème des déposants au Liban? La réponse est non. Une réserve ne peut pas résoudre tous les problèmes. Cette réserve peut-elle constituer une base pour trouver des solutions? Certainement, surtout si on ajoute aux réserves de la banque centrale les réserves des banques grâce au processus de restructuration des banques, si nécessaire. Nous devons avoir une feuille de route fiable pour trouver une solution. La taille de l'économie libanaise n'est pas grande et il est possible que le Liban retrouve rapidement sa santé économique», a poursuivi M. Mansouri.
Le secteur bancaire ne se redressera que s'il y a une réconciliation avec les déposants. Il n’y a pas de secteur bancaire sans déposants. «Nous devons œuvrer à restaurer la confiance des déposants dans le secteur bancaire afin de pouvoir bâtir et développer une économie saine. Le dilemme existant ne peut être résolu que par des lois claires et solides qui déterminent le sort de ce secteur, c'est-à-dire le sort de ceux qui resteront et de ceux qui partiront», a précisé M. Mansouri.
Il a assuré que la banque centrale n’a pas de solution à la crise des déposants, et elle ne devrait pas en avoir puisque cela ne relève pas de sa compétence. Une crise financière comme celle que nous connaissons au Liban requiert une loi.
En réponse à une question sur la décision d'arrêter le financement de l'État, M. Mansouri a déclaré: «La décision a été prise en août 2020, mais j'étais membre à l'époque du Conseil central, qui est une autorité décisionnelle, et le gouverneur précédent avait une autorité exécutive. L’ancien gouverneur a considéré que la demande de financement formulée par le gouvernement à la banque centrale était légalement couverte, ce qui lui a permis de donner l’argent. C'était son point de vue. Je n’étais pas d’accord avec lui sur la politique monétaire et son point de vue était différent du mien».
Quant à savoir s'il reviendrait sur sa décision de financer l'État en raison de certaines interventions, il a déclaré: «Je maintiens ma décision et je ne la modifierai pas, quoi qu'il arrive». Il a déploré que certains aient une fausse idée selon laquelle les lois qu’il réclame font partie du programme du FMI.
Concernant le rôle de gouvernance de la Banque centrale dans la prochaine étape et les moyens de restaurer la confiance, il a indiqué que «la gouvernance consiste à restaurer la confiance afin que la banque centrale joue son véritable rôle et rien de plus que son rôle».
«Le rôle de la banque centrale, à mon avis, s'inscrit dans le cadre de l'action du gouvernement, a-t-il ajouté. Je ne remplace pas le gouvernement. Mon rôle est d’assurer la stabilité monétaire, laquelle garantit la stabilité sociale, et de donner à l’État des conseils pour qu’il puisse agir de manière correcte, et c’est ce que je fais. Ce n'est pas à moi de définir la politique financière et économique».
Interrogé sur ce qu'il a accompli depuis son accession à la tête de la BDL, M. Mansouri a déclaré: «J'ai corrigé les finances de l'État et j'ai commencé à corriger les mécanismes de gouvernance et de comptabilité».
M. Mansouri a indiqué sur ce plan avoir reçu le rapport d'Alvarez avec des noms et des chiffres. «L'affaire est étudiée par la Commission d'enquête spéciale et le pouvoir judiciaire dispose d'excellentes informations», a-t-il assuré.
Il a déploré que la banque centrale ait joué un rôle qu’elle n’aurait pas toujours dû assumer. «Elle l'a peut-être fait de bonne foi pour trouver des solutions, ou peut-être parce qu’il n’y avait personne d’autre pour le faire, a-t-il souligné à ce sujet. Mais il ne fait aucun doute que le rôle de la banque centrale est limité dans le cadre que lui confère la loi».
Concernant la situation des banques et le contrôle des capitaux, il a affirmé que «la BDL dispose aujourd'hui de la circulaire 158 qui suscite certainement des critiques de la part de plusieurs parties, mais, à mon sens, la banque centrale ne peut pas remplacer l'État pour résoudre une crise financière de l'ampleur de celle que traverse le Liban». Il s’est demandé si une crise comme celle que nous vivons aujourd'hui ne mérite pas que tous les hommes politiques mettent de côté leurs divergences pour contribuer à surmonter les difficultés. «Le report de la solution à leurs problèmes internes est ce qui a conduit à la crise que nous traversons actuellement, a ajouté M. Mansouri. C’est pourquoi j’ai dit et réaffirme que les réserves de la Banque du Liban ne pourront plus être touchées. Les réserves bancaires actuelles sont-elles suffisantes pour mettre fin au problème des déposants au Liban? La réponse est non. Une réserve ne peut pas résoudre tous les problèmes. Cette réserve peut-elle constituer une base pour trouver des solutions? Certainement, surtout si on ajoute aux réserves de la banque centrale les réserves des banques grâce au processus de restructuration des banques, si nécessaire. Nous devons avoir une feuille de route fiable pour trouver une solution. La taille de l'économie libanaise n'est pas grande et il est possible que le Liban retrouve rapidement sa santé économique», a poursuivi M. Mansouri.
Le secteur bancaire ne se redressera que s'il y a une réconciliation avec les déposants. Il n’y a pas de secteur bancaire sans déposants. «Nous devons œuvrer à restaurer la confiance des déposants dans le secteur bancaire afin de pouvoir bâtir et développer une économie saine. Le dilemme existant ne peut être résolu que par des lois claires et solides qui déterminent le sort de ce secteur, c'est-à-dire le sort de ceux qui resteront et de ceux qui partiront», a précisé M. Mansouri.
Il a assuré que la banque centrale n’a pas de solution à la crise des déposants, et elle ne devrait pas en avoir puisque cela ne relève pas de sa compétence. Une crise financière comme celle que nous connaissons au Liban requiert une loi.
En réponse à une question sur la décision d'arrêter le financement de l'État, M. Mansouri a déclaré: «La décision a été prise en août 2020, mais j'étais membre à l'époque du Conseil central, qui est une autorité décisionnelle, et le gouverneur précédent avait une autorité exécutive. L’ancien gouverneur a considéré que la demande de financement formulée par le gouvernement à la banque centrale était légalement couverte, ce qui lui a permis de donner l’argent. C'était son point de vue. Je n’étais pas d’accord avec lui sur la politique monétaire et son point de vue était différent du mien».
Quant à savoir s'il reviendrait sur sa décision de financer l'État en raison de certaines interventions, il a déclaré: «Je maintiens ma décision et je ne la modifierai pas, quoi qu'il arrive». Il a déploré que certains aient une fausse idée selon laquelle les lois qu’il réclame font partie du programme du FMI.
Concernant le rôle de gouvernance de la Banque centrale dans la prochaine étape et les moyens de restaurer la confiance, il a indiqué que «la gouvernance consiste à restaurer la confiance afin que la banque centrale joue son véritable rôle et rien de plus que son rôle».
«Le rôle de la banque centrale, à mon avis, s'inscrit dans le cadre de l'action du gouvernement, a-t-il ajouté. Je ne remplace pas le gouvernement. Mon rôle est d’assurer la stabilité monétaire, laquelle garantit la stabilité sociale, et de donner à l’État des conseils pour qu’il puisse agir de manière correcte, et c’est ce que je fais. Ce n'est pas à moi de définir la politique financière et économique».
Interrogé sur ce qu'il a accompli depuis son accession à la tête de la BDL, M. Mansouri a déclaré: «J'ai corrigé les finances de l'État et j'ai commencé à corriger les mécanismes de gouvernance et de comptabilité».
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