Le consortium composé de TotalEnergies, Eni et QatarEnergy a présenté une offre pour les blocs pétroliers et gaziers 8 et 10 qui se situent au sud du Liban, dans la zone économique exclusive libanaise (ZEE) bordant le bloc 9 qu’il fore actuellement et qui livrera ses premières données à la fin du mois d’octobre.
Le consortium formé par TotalEnergies, ENI et QatarEnergy a présenté une offre en réponse à l’appel lancé en ce sens par l’Autorité du pétrole libanaise (Lebanese Petroleum Administration ou LPA) pour l’exploration et l’exploitation des blocs 8 et 10 de la zone économique exclusive libanaise (ZEE). Ce qui a été confirmé à Ici Beyrouth par la direction de TotalEnergies au Liban, ainsi que par Wassim Chbat, membre du conseil d’administration de la LPA et chef du département de géologie et géophysique au sein de cette autorité. Ce dernier a assuré que le consortium précité a participé à la procédure lancée par la LPA pour accorder des licences d’exploration et d’exploitation des réserves des deux blocs 8 et 10 qui longent le bloc 9 de la zone économique exclusive libanaise (ZEE) composée de 10 blocs.
«Le consortium a présenté deux offres, une pour le bloc 8 et une autre pour le bloc 10», précise-t-il, soulignant qu’il a été le seul à avoir présenté une offre, sachant que «le délai de dépôt des offres a pris fin lundi après-midi». «Le délai ne sera pas prorogé», affirme M. Chbat. Il souligne que la LPA étudiera l’offre du consortium précité et enverra ses recommandations au ministre sortant de l’Énergie, Walid Fayad, qui devrait les soumettre au Conseil des ministres. Ce qui risque de prendre du temps, selon lui, «étant donné le manque d’effectifs au sein de la LPA, d’une part, et les réunions aléatoires du cabinet, d’autre part». Si la proposition du consortium est acceptée, «il disposera de tous les blocs situés au sud de la ZEE libanaise», précise encore M. Chbat.
Pour rappel, le Liban a lancé, en août, une étude sismique en trois dimensions (3D) du bloc 8, dont les résultats seront publiés à la fin du premier semestre 2024. Si ces derniers sont concluants, l’exploitation du bloc 8 générera des revenus une fois que les données seront concédées sous licence à des sociétés internationales. L’étude sismique en 3D donne aux compagnies pétrolières une vision plus précise des volumes en hydrocarbures susceptibles d’être découverts. Le bloc 8 se situe dans la ZEE libanaise et n’est pas compris dans la délimitation de la frontière maritime avec Israël.
Premières données fin octobre
Par ailleurs, le consortium Totalenergies, ENI et QatarEnergy a commencé à explorer le bloc n° 9 au large de Naqoura, au Liban-Sud, le 23 août dernier, une semaine après l’arrivée au large du Liban, le 16 août, de la plateforme d’exploration Transocean Barents. Celle-ci a été affrétée par TotalEnergies pour le compte du consortium.
Ce forage permettra de confirmer la présence de gaz et de déterminer si les quantités sont suffisantes pour être commercialisées. «Le forage du puits commencera à la mi-octobre et prendra fin à la fin du mois, explique M. Chbat. Nous devrions alors avoir les premières évaluations et indications positives des données du puits relatives aux volumes. Je dis positives parce que si elles avaient été négatives, cela serait déjà apparu.» Pour atteindre les couches géologiques ciblées, il faut creuser 1.650 mètres au-dessous du niveau de la mer.
Concernant l’éventuelle commercialisation du gaz, «il est très difficile d’établir une thèse, puisque l’intérêt commercial dépend de la quantité de gaz qui sera trouvée – laquelle reste inconnue jusqu’à présent –, des prix et du coût des infrastructures qui sont, pour la plupart, actuellement indéfinis», souligne M. Chbat. Au niveau régional, une quantité de 2 à 3 TCF (unité de mesure du volume notamment utilisée dans l’industrie pétrolière) pourrait être considérée comme commercialisable avec les prix actuels.
Le consortium formé par TotalEnergies, ENI et QatarEnergy a présenté une offre en réponse à l’appel lancé en ce sens par l’Autorité du pétrole libanaise (Lebanese Petroleum Administration ou LPA) pour l’exploration et l’exploitation des blocs 8 et 10 de la zone économique exclusive libanaise (ZEE). Ce qui a été confirmé à Ici Beyrouth par la direction de TotalEnergies au Liban, ainsi que par Wassim Chbat, membre du conseil d’administration de la LPA et chef du département de géologie et géophysique au sein de cette autorité. Ce dernier a assuré que le consortium précité a participé à la procédure lancée par la LPA pour accorder des licences d’exploration et d’exploitation des réserves des deux blocs 8 et 10 qui longent le bloc 9 de la zone économique exclusive libanaise (ZEE) composée de 10 blocs.
«Le consortium a présenté deux offres, une pour le bloc 8 et une autre pour le bloc 10», précise-t-il, soulignant qu’il a été le seul à avoir présenté une offre, sachant que «le délai de dépôt des offres a pris fin lundi après-midi». «Le délai ne sera pas prorogé», affirme M. Chbat. Il souligne que la LPA étudiera l’offre du consortium précité et enverra ses recommandations au ministre sortant de l’Énergie, Walid Fayad, qui devrait les soumettre au Conseil des ministres. Ce qui risque de prendre du temps, selon lui, «étant donné le manque d’effectifs au sein de la LPA, d’une part, et les réunions aléatoires du cabinet, d’autre part». Si la proposition du consortium est acceptée, «il disposera de tous les blocs situés au sud de la ZEE libanaise», précise encore M. Chbat.
Pour rappel, le Liban a lancé, en août, une étude sismique en trois dimensions (3D) du bloc 8, dont les résultats seront publiés à la fin du premier semestre 2024. Si ces derniers sont concluants, l’exploitation du bloc 8 générera des revenus une fois que les données seront concédées sous licence à des sociétés internationales. L’étude sismique en 3D donne aux compagnies pétrolières une vision plus précise des volumes en hydrocarbures susceptibles d’être découverts. Le bloc 8 se situe dans la ZEE libanaise et n’est pas compris dans la délimitation de la frontière maritime avec Israël.
Premières données fin octobre
Par ailleurs, le consortium Totalenergies, ENI et QatarEnergy a commencé à explorer le bloc n° 9 au large de Naqoura, au Liban-Sud, le 23 août dernier, une semaine après l’arrivée au large du Liban, le 16 août, de la plateforme d’exploration Transocean Barents. Celle-ci a été affrétée par TotalEnergies pour le compte du consortium.
Ce forage permettra de confirmer la présence de gaz et de déterminer si les quantités sont suffisantes pour être commercialisées. «Le forage du puits commencera à la mi-octobre et prendra fin à la fin du mois, explique M. Chbat. Nous devrions alors avoir les premières évaluations et indications positives des données du puits relatives aux volumes. Je dis positives parce que si elles avaient été négatives, cela serait déjà apparu.» Pour atteindre les couches géologiques ciblées, il faut creuser 1.650 mètres au-dessous du niveau de la mer.
Concernant l’éventuelle commercialisation du gaz, «il est très difficile d’établir une thèse, puisque l’intérêt commercial dépend de la quantité de gaz qui sera trouvée – laquelle reste inconnue jusqu’à présent –, des prix et du coût des infrastructures qui sont, pour la plupart, actuellement indéfinis», souligne M. Chbat. Au niveau régional, une quantité de 2 à 3 TCF (unité de mesure du volume notamment utilisée dans l’industrie pétrolière) pourrait être considérée comme commercialisable avec les prix actuels.
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