À peine le Hezbollah a-t-il diffusé son communiqué dans lequel il explique à demi-mot que l’offensive du Hamas contre Israël est une réaction au rapprochement saoudo-israélien, que le ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, certes proche de la formation pro-iranienne, mais qui représente quand même le gouvernement libanais, a posté sur son compte X, un commentaire allant exactement dans le même sens.
«Nous avons de tout temps dit qu’une normalisation est synonyme d’un retour à une normalité, à ce qui est naturel, ce qui n’est pas le cas de l’occupation israélienne», a écrit M. Mortada, en rendant un vibrant hommage au Hamas. Il a estimé qu’une normalisation, dans ce cas précis, «consiste à déraciner cette occupation, à libérer la terre spoliée et à récupérer ses droits».
M. Mortada faisait ainsi allusion, mais on ne peut plus clairement, aux pourparlers entre Riyad et Tel Aviv, que le Hamas cherche vraisemblablement à torpiller. Une affaire dans laquelle le Liban n’a donc rien à voir.
Les propos du ministre sont de ce fait totalement contradictoires avec le principe de distanciation entériné en décembre 2017 par le gouvernement de Saad Hariri (dont le Hezbollah faisait partie) et qui consiste, pour le Liban, à ne pas se mêler des affaires intérieures des pays de la région. Les gouvernements libanais successifs se sont efforcés de se conformer à cette politique, constamment malmenée cependant par le Hezbollah.
La formation chiite qui s’était engagée, pour la forme seulement, en faveur de cette formule, n’a fait depuis 2017 que mener de véritables guerres verbales contre les pays arabes, prenant le contrepied de la politique officielle libanaise, ce qui a accentué l’isolement du Liban.
Sur son compte X, Mohammad Mortada n’a même pas pris la peine de souligner qu’il s’exprimait en son nom personnel, alors que le Liban officiel n’avait pas commenté les opérations militaires à Gaza. Son discours s’aligne sur celui de tous les représentants du camp de la Moumanaa (axe Iran-Hezbollah-Syrie), qui ont commenté samedi l'opération militaire palestinienne, dont le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Qassem, qui a salué en des termes très élogieux l’initiative du Hamas.
«Nous avons de tout temps dit qu’une normalisation est synonyme d’un retour à une normalité, à ce qui est naturel, ce qui n’est pas le cas de l’occupation israélienne», a écrit M. Mortada, en rendant un vibrant hommage au Hamas. Il a estimé qu’une normalisation, dans ce cas précis, «consiste à déraciner cette occupation, à libérer la terre spoliée et à récupérer ses droits».
M. Mortada faisait ainsi allusion, mais on ne peut plus clairement, aux pourparlers entre Riyad et Tel Aviv, que le Hamas cherche vraisemblablement à torpiller. Une affaire dans laquelle le Liban n’a donc rien à voir.
Les propos du ministre sont de ce fait totalement contradictoires avec le principe de distanciation entériné en décembre 2017 par le gouvernement de Saad Hariri (dont le Hezbollah faisait partie) et qui consiste, pour le Liban, à ne pas se mêler des affaires intérieures des pays de la région. Les gouvernements libanais successifs se sont efforcés de se conformer à cette politique, constamment malmenée cependant par le Hezbollah.
La formation chiite qui s’était engagée, pour la forme seulement, en faveur de cette formule, n’a fait depuis 2017 que mener de véritables guerres verbales contre les pays arabes, prenant le contrepied de la politique officielle libanaise, ce qui a accentué l’isolement du Liban.
Sur son compte X, Mohammad Mortada n’a même pas pris la peine de souligner qu’il s’exprimait en son nom personnel, alors que le Liban officiel n’avait pas commenté les opérations militaires à Gaza. Son discours s’aligne sur celui de tous les représentants du camp de la Moumanaa (axe Iran-Hezbollah-Syrie), qui ont commenté samedi l'opération militaire palestinienne, dont le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Qassem, qui a salué en des termes très élogieux l’initiative du Hamas.
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