Le premier vice-gouverneur de la Banque du Liban, Wassim Mansouri, a averti que les services publics seront bientôt à l’arrêt à cause du déficit budgétaire.
Il a accordé un entretien à la chaîne satellite El-Sharq, en marge des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui se tiennent en ce moment à Marrakech, au Maroc. Il dit: «D’ici quelques mois ou plus, le pays atteindra un stade où le déficit éclatera au grand jour et se traduira par l’arrêt de certains services.» Il a refusé de déterminer ces services, considérant que c’est «au gouvernement de le faire».
Il a toutefois assuré que la coopération entre la Banque du Liban (BDL) et le gouvernement a permis à ce dernier de garantir des recettes de plus de 20.000 milliards de livres en août dernier et d’environ 25.000 milliards de livres en septembre.
Le premier vice-gouverneur a rappelé que la décision de ne pas financer l’État, en livres libanaises ou en dollars, est «irréversible», considérant qu’il s’agit d’une décision de «réforme», et que le gouvernement ou le ministère des Finances ne peuvent pas s’y opposer. Il existe aujourd’hui une coopération étroite entre la Banque centrale, le gouvernement et le ministère des Finances pour que cette résolution fonctionne et sans aucune pression pour la changer.
Concernant les réformes liées au programme du Fonds monétaire international (FMI), M. Mansouri a indiqué que le mécanisme de prise de décision politique au Liban est «complexe» et que la situation du pays aujourd’hui est «plus difficile parce qu’il est sans président de la République et que le gouvernement est un gouvernement d’expédition des affaires courantes». Il est donc «difficile de dire qu’il y a des progrès dans ce domaine».
Pour ce qui est des réserves en devises de la BDL, il indique qu’elles sont en hausse, sans toutefois préciser de chiffres. Il soutient qu’elles n’ont pas diminué depuis le 1ᵉʳ août. Il assure que les revenus de l’État en devises consolident ces réserves.
M. Mansouri a rappelé, qu’en août dernier, la Banque centrale a décidé de décaisser les salaires du secteur public en dollars, selon un taux de change d’environ 85.500 livres pour un dollar.
Il a indiqué que le projet de budget 2023 prévoyait un déficit de l’État de 46.000 milliards de livres, ce qui représente plus de 24% du produit intérieur brut (PIB).
Il a accordé un entretien à la chaîne satellite El-Sharq, en marge des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui se tiennent en ce moment à Marrakech, au Maroc. Il dit: «D’ici quelques mois ou plus, le pays atteindra un stade où le déficit éclatera au grand jour et se traduira par l’arrêt de certains services.» Il a refusé de déterminer ces services, considérant que c’est «au gouvernement de le faire».
Il a toutefois assuré que la coopération entre la Banque du Liban (BDL) et le gouvernement a permis à ce dernier de garantir des recettes de plus de 20.000 milliards de livres en août dernier et d’environ 25.000 milliards de livres en septembre.
Le premier vice-gouverneur a rappelé que la décision de ne pas financer l’État, en livres libanaises ou en dollars, est «irréversible», considérant qu’il s’agit d’une décision de «réforme», et que le gouvernement ou le ministère des Finances ne peuvent pas s’y opposer. Il existe aujourd’hui une coopération étroite entre la Banque centrale, le gouvernement et le ministère des Finances pour que cette résolution fonctionne et sans aucune pression pour la changer.
Concernant les réformes liées au programme du Fonds monétaire international (FMI), M. Mansouri a indiqué que le mécanisme de prise de décision politique au Liban est «complexe» et que la situation du pays aujourd’hui est «plus difficile parce qu’il est sans président de la République et que le gouvernement est un gouvernement d’expédition des affaires courantes». Il est donc «difficile de dire qu’il y a des progrès dans ce domaine».
Pour ce qui est des réserves en devises de la BDL, il indique qu’elles sont en hausse, sans toutefois préciser de chiffres. Il soutient qu’elles n’ont pas diminué depuis le 1ᵉʳ août. Il assure que les revenus de l’État en devises consolident ces réserves.
M. Mansouri a rappelé, qu’en août dernier, la Banque centrale a décidé de décaisser les salaires du secteur public en dollars, selon un taux de change d’environ 85.500 livres pour un dollar.
Il a indiqué que le projet de budget 2023 prévoyait un déficit de l’État de 46.000 milliards de livres, ce qui représente plus de 24% du produit intérieur brut (PIB).
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