Rassemblements au Liban en solidarité avec Gaza
Le Hezbollah et le Hamas ont appelé à une journée de mobilisation au Liban, ce vendredi, en solidarité avec Gaza. Plusieurs rassemblements ont eu lieu après la prière du vendredi, à Beyrouth, au Liban-Sud et dans la Békaa. Les plus importants regroupements dans la capitale ont eu lieu devant la mosquée Al Amine, au centre-ville, et la mosquée Moujtaba, à Hadath, près de la banlieue sud de Beyrouth. La foule brandissait les drapeaux palestiniens et libanais et ceux du Hezbollah.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Kassem, a prononcé un discours à Hadath, devant des milliers de partisans. Il a accusé les États-Unis d’être les plus grands criminels, suivis de (Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu. «Vous nous envoyez vos navires. Mais ils ne nous effraient pas, pas plus que vos armes et vos déclarations», a poursuivi cheikh Kassem. Il faisait allusion au porte-avions USS Gerald Ford, arrivé en Méditerranée en début de semaine.

Le numéro deux du Hezb a poursuivi: «Le déluge d’al-Aqsa est le résultat d’une longue période pendant laquelle les sionistes ont semé la corruption, la colonisation et la criminalité».

«Ils prétendent bombarder les postes du Hamas, a-t-il poursuivi, alors qu’il y a 500 enfants et 250 femmes parmi les martyrs. Où se déroulent les affrontements avec les combattants?»


Cheikh Kassem a prévenu que, le moment propice venu, le Hezbollah prendra les dispositions nécessaires et répondra à l'appel de la Palestine.

«Tout le monde attend de savoir ce que le Hezbollah va faire, mais le parti connait ses responsabilités. Nous sommes prêts et suivons tous les développements et les actions de nos ennemis. Nous allons participer à cette opération selon nos plans et notre vision. Nous agirons au moment opportun.»

«Les contacts en coulisses menés avec nous, directement et indirectement, par les grandes puissances, les pays arabes et les envoyés de l'ONU nous demandant de ne pas intervenir dans la bataille, ne nous affecteront pas», a conclu Naïm Kassem.
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