Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, était l'invité, à partir de Beyrouth, du célèbre journaliste Stephen Cole dans l’émission "The Agenda" sur la chaîne CGTN Europe.
Interrogé sur la campagne orchestrée contre lui (par les milieux aounistes et proches du Hezbollah), M. Salamé a affirmé que les accusations de blanchiment d'argent portées contre lui "n'étaient pas fondées sur des preuves" mais sur de "faux rapports". Il a relevé sur ce plan qu'il a soumis sa fortune personnelle à un contrôle externe.
Evoquant l'explosion du port de Beyrouth en août 2020, dont la cause n'a pas encore été officiellement déterminée, le gouverneur de la BDL a affirmé que des pressions politiques étaient exercées dans cette affaire. « C'est une enquête qui ne se déroule pas sans heurts à cause de l'ingérence politique, mais je crois que les Libanais n'abandonneront pas », a-t-il souligné .
A la question de savoir si l'économie libanaise a atteint le point de non-retour, il a déclaré que sa reprise dépend des politiques adoptées par le gouvernement. «Une fois que vous aurez l'environnement politique approprié, le Liban se rétablira, a-t-il affirmé. Si nous revenons à l'époque de la guerre civile, nous constaterons que le dollar a vu sa valeur augmenter de mille fois. Pendant cette guerre, Beyrouth a été dévastée et le pays n'avait pas d'économie. Le total des dépôts dans le pays n'a pas dépassé 9 milliards de dollars. Malgré cette situation, lorsque le gouvernement a regagné la confiance et établi la stabilité politique, le pays a rebondi et le PIB est passé de 9 milliards à 55 milliards de dollars. La monnaie s’est stabilisée et Beyrouth a retrouvé sa position de centre de services bancaires et même d'économie numérique ».
Pour conclure, M. Salamé a assuré que le Liban a connu de nombreuses guerres et pourtant il a remonté la pente à chaque fois.
Interrogé sur la campagne orchestrée contre lui (par les milieux aounistes et proches du Hezbollah), M. Salamé a affirmé que les accusations de blanchiment d'argent portées contre lui "n'étaient pas fondées sur des preuves" mais sur de "faux rapports". Il a relevé sur ce plan qu'il a soumis sa fortune personnelle à un contrôle externe.
Evoquant l'explosion du port de Beyrouth en août 2020, dont la cause n'a pas encore été officiellement déterminée, le gouverneur de la BDL a affirmé que des pressions politiques étaient exercées dans cette affaire. « C'est une enquête qui ne se déroule pas sans heurts à cause de l'ingérence politique, mais je crois que les Libanais n'abandonneront pas », a-t-il souligné .
A la question de savoir si l'économie libanaise a atteint le point de non-retour, il a déclaré que sa reprise dépend des politiques adoptées par le gouvernement. «Une fois que vous aurez l'environnement politique approprié, le Liban se rétablira, a-t-il affirmé. Si nous revenons à l'époque de la guerre civile, nous constaterons que le dollar a vu sa valeur augmenter de mille fois. Pendant cette guerre, Beyrouth a été dévastée et le pays n'avait pas d'économie. Le total des dépôts dans le pays n'a pas dépassé 9 milliards de dollars. Malgré cette situation, lorsque le gouvernement a regagné la confiance et établi la stabilité politique, le pays a rebondi et le PIB est passé de 9 milliards à 55 milliards de dollars. La monnaie s’est stabilisée et Beyrouth a retrouvé sa position de centre de services bancaires et même d'économie numérique ».
Pour conclure, M. Salamé a assuré que le Liban a connu de nombreuses guerres et pourtant il a remonté la pente à chaque fois.
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