Macron met en garde Raïssi contre toute escalade du conflit
Lors d'un entretien téléphonique avec le président iranien ce dimanche 15 octobre, son homologue français, Emmanuel Macron, l'a "mis en garde contre toute escalade du conflit", en particulier compte tenu de l'aggravation des tensions au sud du Liban en ce neuvième jour de guerre entre Israël et le Hamas. Il a également rappelé à Ebrahim Raïssi que des ressortissants français étaient toujours retenus en otage par le Hamas, soutenu par l'Iran.
Emmanuel Macron a "mis en garde" dimanche le président iranien Ebrahim Raïssi "contre toute escalade ou extension du conflit" entre Israël et le Hamas, "notamment au Liban", lors d'un entretien téléphonique avec son homologue dimanche, a annoncé l'Elysée. Le président français a par ailleurs "rappelé la nécessité pour tous de condamner sans équivoque les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël et le droit d'Israël de se défendre, ainsi que d'éliminer les groupes terroristes qui ont frappé sa population"."L'Iran, compte tenu de ses relations avec le Hezbollah et le Hamas, a une responsabilité" et "doit tout mettre en œuvre pour éviter tout embrasement régional", a insisté la présidence française.Emmanuel Macron a également rappelé au président iranien que "des Françaises et des Français étaient parmi les victimes et les otages retenus par l'organisation terroriste" Hamas, et que leur libération était "une priorité absolue pour la France".

Le bilan des ressortissants français tués dans les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël s'est encore alourdi avec un total de 19 morts et 13 disparus.

M. Macron s a aussi évoqué la situation humanitaire à Gaza, rappelant la position de la France:  "La France prend, par ailleurs, ses dispositions, en lien avec les Nations unies, pour soutenir les opérations humanitaires à Gaza".


Enfin, Emmanuel Macron a "réitéré sa profonde préoccupation concernant la situation des quatre ressortissants français toujours retenus en Iran et a demandé leur libération immédiate".

Maureen Décor, avec AFP

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