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- Raid israélien à Gaza: journée de deuil mercredi au Liban
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a décrété que le mercredi 18 octobre 2023 serait désigné comme une «journée de deuil national, en mémoire des martyrs et des victimes des massacres et des attaques perpétrés par l'ennemi israélien. Le dernier en date est le massacre perpétré contre des civils innocents à l'hôpital al-Ahli al-Maamadani à Gaza, constituant ainsi une tache honteuse dans l'histoire de l'humanité.»
De son côté, le ministre sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, a annoncé dans un communiqué «la fermeture des écoles, des lycées, des instituts, des écoles techniques publiques et privées, ainsi que de l'Université libanaise et des universités privées sur l'ensemble du territoire libanais. Cette mesure a été prise en signe de condamnation et de réprobation du massacre, dépassant toutes les attentes, qui a récemment eu lieu».
Par ailleurs, des manifestations se déroulent actuellement à travers le pays, mobilisant des centaines de personnes. Parmi les manifestants, des appels circulent en vue d'une mobilisation mercredi devant l'ambassade des États-Unis à Aoukar.
Dans les milieux politiques, les dirigeants libanais ont réagi mardi soir au raid israélien qui a ciblé l'hôpital Al-Ahli al-Maamadani à Gaza.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a déclaré: "Des centaines de martyrs sont tombés au centre hospitalier al-Ahli à Gaza, en raison des actes criminels israéliens, et la conscience mondiale reste silencieuse face à l'injustice. Jusqu'à quand?"
À son tour, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé "le crime de guerre le plus odieux qui a fait des centaines de martyrs et de victimes parmi les civils palestiniens à l’hôpital Al-Ahli al-Maamadani à Gaza, à la suite du bombardement israélien".
"Une fois de plus, Israël bafoue le droit international et commet un crime de guerre contre l'humanité envers une population assiégée, victime d'un génocide délibéré et systématique", peut-on lire dans le communiqué.
"Le Liban appelle à nouveau la communauté internationale à intervenir immédiatement pour mettre fin aux massacres israéliens et instaurer un cessez-le-feu, afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et médicale à la bande de Gaza, et de prendre en charge les victimes", selon le texte.
De son côté, le chef du Parlement, Nabih Berry, a déclaré que "condamner Israël pour le bain de sang palestinien à l'hôpital Al-Ahli al-Maamadani dans la bande de Gaza ne suffit pas".
"La conscience du monde se réveillera-t-elle pour freiner la machine d’extermination israélienne, qui ne vise pas seulement le peuple palestinien, mais l'humanité tout entière?", a-t-il ajouté.
Quant au Hezbollah, il a appelé à une manifestation mercredi. Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a demandé à ce que: "mercredi soit une journée de colère sans précédent contre l’ennemi et ses crimes et contre la visite de Joe Biden" en Israël
Le président américain, Joe Biden, est attendu mercredi en Israël.
De son côté, le ministre sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, a annoncé dans un communiqué «la fermeture des écoles, des lycées, des instituts, des écoles techniques publiques et privées, ainsi que de l'Université libanaise et des universités privées sur l'ensemble du territoire libanais. Cette mesure a été prise en signe de condamnation et de réprobation du massacre, dépassant toutes les attentes, qui a récemment eu lieu».
Par ailleurs, des manifestations se déroulent actuellement à travers le pays, mobilisant des centaines de personnes. Parmi les manifestants, des appels circulent en vue d'une mobilisation mercredi devant l'ambassade des États-Unis à Aoukar.
Dans les milieux politiques, les dirigeants libanais ont réagi mardi soir au raid israélien qui a ciblé l'hôpital Al-Ahli al-Maamadani à Gaza.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a déclaré: "Des centaines de martyrs sont tombés au centre hospitalier al-Ahli à Gaza, en raison des actes criminels israéliens, et la conscience mondiale reste silencieuse face à l'injustice. Jusqu'à quand?"
À son tour, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé "le crime de guerre le plus odieux qui a fait des centaines de martyrs et de victimes parmi les civils palestiniens à l’hôpital Al-Ahli al-Maamadani à Gaza, à la suite du bombardement israélien".
"Une fois de plus, Israël bafoue le droit international et commet un crime de guerre contre l'humanité envers une population assiégée, victime d'un génocide délibéré et systématique", peut-on lire dans le communiqué.
"Le Liban appelle à nouveau la communauté internationale à intervenir immédiatement pour mettre fin aux massacres israéliens et instaurer un cessez-le-feu, afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et médicale à la bande de Gaza, et de prendre en charge les victimes", selon le texte.
De son côté, le chef du Parlement, Nabih Berry, a déclaré que "condamner Israël pour le bain de sang palestinien à l'hôpital Al-Ahli al-Maamadani dans la bande de Gaza ne suffit pas".
"La conscience du monde se réveillera-t-elle pour freiner la machine d’extermination israélienne, qui ne vise pas seulement le peuple palestinien, mais l'humanité tout entière?", a-t-il ajouté.
Quant au Hezbollah, il a appelé à une manifestation mercredi. Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a demandé à ce que: "mercredi soit une journée de colère sans précédent contre l’ennemi et ses crimes et contre la visite de Joe Biden" en Israël
Le président américain, Joe Biden, est attendu mercredi en Israël.
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