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- Risque de guerre: un plan d’urgence examiné par le gouvernement
Au cas où le conflit militaire entre le Hamas et Israël s’étendrait au Liban, le gouvernement a prévu un plan d’urgence qui a été examiné jeudi en Conseil des ministres et qui prévoit, entre autres, un recours aux aéroports de Kleiat, au Liban-nord, et de Rayak . Ce plan a déjà fait l’objet d’au moins sept réunions que le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a tenues avec les représentants des administrations et des services concernés.
Il continue d’être peaufiné. Durant la réunion de jeudi, deux plans présentés par les ministres sortant des Travaux publics, Ali Hamiyé, et de la Santé, Firas Abiad, ont été approuvés.
M. Hamiyé a expliqué que son département a élaboré «un rapport complet sur les failles, les problèmes et les besoins de l'aéroport qui ont nécessité l'approbation du Cabinet» pour que l’aéroport demeure fonctionnel en cas de guerre.
Il a affirmé que le travail «se fait en coordination avec le Conseil pour le développement et la reconstruction (CDR) et les entreprises privées qui ont des contrats avec l'État libanais afin d'améliorer l'efficacité opérationnelle de l'aéroport».
M. Hamiyé a également expliqué que le ministère avait élaboré des plans d'urgence pour les ponts, les routes et les quatre ports commerciaux du Liban (Saïda, Tyr, Beyrouth et Tripoli), ainsi que pour l'aéroport international Rafic Hariri.
Selon le ministre sortant de l'Industrie, George Bouchikian, le gouvernement a discuté de la possibilité d'utiliser les aéroports de Kleyaat et de Rayak en cas de guerre. «Nous avons soulevé cette question et avons informé le ministre des Travaux publics que ces deux aéroports feraient l'objet d'une étude de faisabilité en vue de leur conversion en aéroports de fret et en destinations de vols charters dans un avenir proche», a-t-il révélé.
Pour les hôpitaux, il s’agit de s’assurer qu’ils sont bien équipés et de recenser leurs besoins.
Le gouvernement a par ailleurs dénoncé les actes de vandalisme qui ont marqué les manifestations de protestation devant l’ambassade américaine à Awkar et qui ont ciblé à Beyrouth des enseignes américaines. M. Mikati a demandé aux forces de l’ordre de protéger les propriétés privées et de déférer les auteurs des actes de vandalisme devant les autorités concernées.
Il continue d’être peaufiné. Durant la réunion de jeudi, deux plans présentés par les ministres sortant des Travaux publics, Ali Hamiyé, et de la Santé, Firas Abiad, ont été approuvés.
M. Hamiyé a expliqué que son département a élaboré «un rapport complet sur les failles, les problèmes et les besoins de l'aéroport qui ont nécessité l'approbation du Cabinet» pour que l’aéroport demeure fonctionnel en cas de guerre.
Il a affirmé que le travail «se fait en coordination avec le Conseil pour le développement et la reconstruction (CDR) et les entreprises privées qui ont des contrats avec l'État libanais afin d'améliorer l'efficacité opérationnelle de l'aéroport».
M. Hamiyé a également expliqué que le ministère avait élaboré des plans d'urgence pour les ponts, les routes et les quatre ports commerciaux du Liban (Saïda, Tyr, Beyrouth et Tripoli), ainsi que pour l'aéroport international Rafic Hariri.
Selon le ministre sortant de l'Industrie, George Bouchikian, le gouvernement a discuté de la possibilité d'utiliser les aéroports de Kleyaat et de Rayak en cas de guerre. «Nous avons soulevé cette question et avons informé le ministre des Travaux publics que ces deux aéroports feraient l'objet d'une étude de faisabilité en vue de leur conversion en aéroports de fret et en destinations de vols charters dans un avenir proche», a-t-il révélé.
Pour les hôpitaux, il s’agit de s’assurer qu’ils sont bien équipés et de recenser leurs besoins.
Le gouvernement a par ailleurs dénoncé les actes de vandalisme qui ont marqué les manifestations de protestation devant l’ambassade américaine à Awkar et qui ont ciblé à Beyrouth des enseignes américaines. M. Mikati a demandé aux forces de l’ordre de protéger les propriétés privées et de déférer les auteurs des actes de vandalisme devant les autorités concernées.
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