Pas de surprise: grâce notamment à un triplé de Will Jordan, la Nouvelle-Zélande a marché sur l'Argentine vendredi au Stade de France (44-6) pour s'offrir la cinquième finale de Coupe du monde de son histoire, en dix éditions, contre l'Afrique du Sud ou l'Angleterre.
Ils n'ont pas eu cette fois à défendre leur ligne pendant 37 temps de jeu dans une fin de match suffocante, comme lors du sommet d'intensité atteint la semaine passée en quart contre l'Irlande (28-24). Ils n'ont même pas eu à forcer leur talent pour dompter des Pumas qui n'avaient que leur vaillance et leur enthousiasme à leur opposer franchement.
Après avoir écarté les favoris irlandais au prix d'un énorme combat, les All Blacks, supérieurs dans tous les domaines ou presque, se sont tranquillement rapprochés de leur quatrième sacre mondial.
Ce sera samedi prochain dans un Stade de France qu'ils commencent à bien connaître, face au vainqueur de la deuxième demi-finale samedi (22h00, Beyrouth) entre les tenants du titre sud-africains et le XV de la Rose anglais.
Souvent respectée en rugby, la logique sportive voudrait que ce soient les Springboks. Les tombeurs de la France ont infligé à la Nouvelle-Zélande son unique revers jusqu'ici dans une finale mondiale, en 1995.
Ils lui avaient aussi fait subir la plus lourde défaite de son histoire (35-7) en match de préparation, fin août, à une époque où l'on se demandait encore ce que valait réellement cette équipe néo-zélandaise, passée par des turbulences inhabituelles au cours des deux dernières années.
"Peu importe l'adversaire", a affirmé le sélectionneur néo-zélandais Ian Foster, dont le poste n'a longtemps tenu qu'à un fil. "Ce sont deux bonnes équipes. L'Afrique du Sud a superbement joué ces dernières semaines. Elle maîtrise très bien son jeu. Mais l'Angleterre est montée en puissance sans faire de bruit."
Jordan égale Lomu
Battue par les Bleus (27-13) lors du match d'ouverture, le 8 septembre dernier, son équipe a également nettement progressé depuis et l'Argentine a pu s'en rendre compte.
Malgré leur début de match volontaire, on a vite eu l'impression que les Sud-Américains, impuissants, pourraient jouer toute la nuit sans franchir plus de deux fois le rideau défensif adverse.
Les All Blacks l'ont eux quasiment fait à chaque fois qu'ils l'ont voulu, à l'image de Will Jordan. Grâce à son triplé (11e, 62e et 73e), l'ailier égale le record de huit essais marqués dans un Mondial, co-détenu par ses compatriotes Jonah Lomu (1999) et Julian Savea (2015) et par le Sud-Africain Bryan Habana (2007).
Jordie Barrett (16e), Shannon Frizell, par deux fois (40e+2 et 49e) et Aaron Smith (42e) ont eux aussi participé au festival offensif des Néo-Zélandais (sept essais), dont le staff s'est même offert le luxe de faire tourner rapidement en vue de la finale.
Les Argentins, malgré ce troisième échec dans le dernier carré après 2007 et 2015, pourront se satisfaire de leur tournoi, qu'ils avaient laborieusement entamé avec une défaite contre l'Angleterre (27-10).
"Ce n'est pas de la tristesse ce soir. Je suis fier de mon équipe", a réagi leur sélectionneur, l'Australien Michael Cheika. "On a perdu sur des détails, des petites erreurs à des moments importants. Contre une équipe comme la Nouvelle-Zélande, la moindre erreur est fatale."
En reconstruction après la disparition des Jaguares, la franchise de Super Rugby qui leur apportait cohésion et stabilité, l'Argentine a encore une troisième place à aller chercher vendredi prochain.
"Notre rêve s'est envolé. C'est terrible pour nous tous. On gagne ensemble et on perd ensemble aussi", a dit le capitaine Julian Montoya. "Il faudra un jour ou deux pour digérer avant une autre finale vendredi. La compétition n'est pas encore finie."
Ils n'ont pas eu cette fois à défendre leur ligne pendant 37 temps de jeu dans une fin de match suffocante, comme lors du sommet d'intensité atteint la semaine passée en quart contre l'Irlande (28-24). Ils n'ont même pas eu à forcer leur talent pour dompter des Pumas qui n'avaient que leur vaillance et leur enthousiasme à leur opposer franchement.
Après avoir écarté les favoris irlandais au prix d'un énorme combat, les All Blacks, supérieurs dans tous les domaines ou presque, se sont tranquillement rapprochés de leur quatrième sacre mondial.
Ce sera samedi prochain dans un Stade de France qu'ils commencent à bien connaître, face au vainqueur de la deuxième demi-finale samedi (22h00, Beyrouth) entre les tenants du titre sud-africains et le XV de la Rose anglais.
Souvent respectée en rugby, la logique sportive voudrait que ce soient les Springboks. Les tombeurs de la France ont infligé à la Nouvelle-Zélande son unique revers jusqu'ici dans une finale mondiale, en 1995.
Ils lui avaient aussi fait subir la plus lourde défaite de son histoire (35-7) en match de préparation, fin août, à une époque où l'on se demandait encore ce que valait réellement cette équipe néo-zélandaise, passée par des turbulences inhabituelles au cours des deux dernières années.
"Peu importe l'adversaire", a affirmé le sélectionneur néo-zélandais Ian Foster, dont le poste n'a longtemps tenu qu'à un fil. "Ce sont deux bonnes équipes. L'Afrique du Sud a superbement joué ces dernières semaines. Elle maîtrise très bien son jeu. Mais l'Angleterre est montée en puissance sans faire de bruit."
Jordan égale Lomu
Battue par les Bleus (27-13) lors du match d'ouverture, le 8 septembre dernier, son équipe a également nettement progressé depuis et l'Argentine a pu s'en rendre compte.
Malgré leur début de match volontaire, on a vite eu l'impression que les Sud-Américains, impuissants, pourraient jouer toute la nuit sans franchir plus de deux fois le rideau défensif adverse.
Les All Blacks l'ont eux quasiment fait à chaque fois qu'ils l'ont voulu, à l'image de Will Jordan. Grâce à son triplé (11e, 62e et 73e), l'ailier égale le record de huit essais marqués dans un Mondial, co-détenu par ses compatriotes Jonah Lomu (1999) et Julian Savea (2015) et par le Sud-Africain Bryan Habana (2007).
Jordie Barrett (16e), Shannon Frizell, par deux fois (40e+2 et 49e) et Aaron Smith (42e) ont eux aussi participé au festival offensif des Néo-Zélandais (sept essais), dont le staff s'est même offert le luxe de faire tourner rapidement en vue de la finale.
Les Argentins, malgré ce troisième échec dans le dernier carré après 2007 et 2015, pourront se satisfaire de leur tournoi, qu'ils avaient laborieusement entamé avec une défaite contre l'Angleterre (27-10).
"Ce n'est pas de la tristesse ce soir. Je suis fier de mon équipe", a réagi leur sélectionneur, l'Australien Michael Cheika. "On a perdu sur des détails, des petites erreurs à des moments importants. Contre une équipe comme la Nouvelle-Zélande, la moindre erreur est fatale."
En reconstruction après la disparition des Jaguares, la franchise de Super Rugby qui leur apportait cohésion et stabilité, l'Argentine a encore une troisième place à aller chercher vendredi prochain.
"Notre rêve s'est envolé. C'est terrible pour nous tous. On gagne ensemble et on perd ensemble aussi", a dit le capitaine Julian Montoya. "Il faudra un jour ou deux pour digérer avant une autre finale vendredi. La compétition n'est pas encore finie."
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