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- Egypte - "Sommet pour la paix": Appels unanimes pour une trêve
©(Photo Egyptian Presidency / AFP)
Lors du "Sommet pour la paix" du Caire, les dirigeants de 31 pays et de trois organisations internationales se sont réunis en Egypte pour discuter de l'escalade du conflit à Gaza, samedi 21 octobre.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que la guerre israélienne contre Gaza violait le droit international. Il a appelé à un arrêt immédiat de la violence et a souligné le besoin urgent d'établir des corridors humanitaires pour l'acheminement de l'aide essentielle vers le territoire assiégé.
En outre, il s'est déclaré profondément préoccupé par les attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre les Palestiniens en Cisjordanie, soulignant l'importance de protéger les civils innocents. Il a fermement condamné le fait que des non-combattants soient délibérément pris pour cible et a exigé la libération de tous les prisonniers et détenus, plaidant pour une solution juste et pacifique.
Le président Abbas a réaffirmé son engagement à instaurer la sécurité et la paix par la mise en œuvre de la solution des deux États. En conclusion, il a déclaré avec détermination : "Nous ne partirons pas et nous resterons sur notre terre".
Lors de son discours, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré que la guerre contre Gaza devait être arrêtée immédiatement et il a catégoriquement rejeté le déplacement forcé des Palestiniens. Dans son message, il a souligné que la situation actuelle est la conséquence directe de l'incapacité persistante à trouver une solution durable aux problèmes complexes de la région. "Toutes les vies civiles comptent", a déclaré le roi de Jordanie.
Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi a invité les dirigeants à parvenir à un consensus sur un plan qui mettrait fin à la terrible crise humanitaire dans la bande de Gaza et ranimerait les perspectives de paix entre Israël et les Palestiniens. La feuille de route proposée énonce des objectifs spécifiques, tels que la fourniture d'une aide humanitaire essentielle à Gaza, l'établissement d'un accord de cessez-le-feu et l'ouverture de négociations visant à parvenir à une solution à deux États.
Le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani a accusé Israël d'avoir "franchi toutes les lignes rouges en bombardant l'hôpital baptiste", tout en ajoutant que "Gaza constitue aujourd'hui un nouveau test pour l'ordre international" et que "l'injustice ne produit pas de paix durable".
Le chef du gouvernement irakien a aussi alerté sur les menaces que fait porter le conflit sur les marchés de l'énergie et le risque de crise économique. Il a en outre ajouté que "la question palestinienne n'aurait pas atteint ces conditions si les résolutions internationales avaient été respectées".
"Nous refusons de vider la bande de Gaza de sa population, et il n'y a de place pour les Palestiniens que sur leur terre", a ensuite insisté M. al-Soudani, ajoutant que "le siège de la bande de Gaza doit être complètement levé et un fonds pour sa reconstruction doit être mis en place. Continuer à ignorer les droits légitimes du peuple palestinien ne fera qu'engendrer plus de violence et d'extrémisme".
Le ministre saoudien des affaires étrangères Faisal bin Farhan Al Saud a réaffirmé le rejet par Ryad des violations du droit international par quelque partie que ce soit.
Il a aussi appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour la levée du siège siège et la fin des opérations militaires de son armée.
"Nous affirmons notre rejet catégorique des déplacements forcés de Palestiniens", a notamment insisté le chef de la diplomatie saoudienne, ajoutant espérer que "le sommet contribuera à une action internationale décisive pour résoudre la crise", tout en dénonçant le fait que "Israël a profité de certaines de ses amitiés pour lancer une opération militaire contre le peuple palestinien".
Il a enfin pointé le fait qu'Israël a emprisonné des centaines de milliers de Palestiniens à Gaza sous le prétexte de lutter contre le terrorisme.
Le Président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyane, a quant-à lui affirmé que les EAU mettaient tout en oeuvre "en vue d'un cessez-le-feu immédiat et de la mise en place de mesures de protection et de corridors sécurisés pour les civils" à Gaza.
Le chef de l'ONU, António Guterres, a appelé samedi à un "cessez-le-feu humanitaire" dans la guerre entre Israël et le Hamas de Gaza, demandant une "action mondiale pour mettre fin à cet horrible cauchemar". Il a ajouté que les Palestiniens avaient besoin "d'un acheminement continu de l'aide à Gaza à l'échelle nécessaire".
Le président du Conseil européen Charles Michel a affirmé condamner l'attaque contre Israël, tout en ajoutant que "nous mobilisons tous les efforts de médiation". Celui-ci a précisé réaffirmer le droit d'Israël à se défendre, tout en insistant sur le fait que cela devait rester dans le cadre du droit international.
M. Michel a ajouté que le Conseil Européen coopérait avec les autorités égyptiennes et la communauté internationale pour assurer l'acheminement de l'aide aux Palestiniens, ainsi que soutenir une solution à deux Etats.
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré : "Nous demandons la libération de tous les détenus sans aucune condition." Elle a condamné les actions du Hamas et a insisté sur le soutien aux droits des Palestiniens. "Rien ne justifie le terrorisme et Israël a le droit de se défendre pour éviter que ce qui s'est passé ne se reproduise", a déclaré Mme Colonna. Pour conclure, elle a ajouté : "Israël a le droit de répondre, mais il doit protéger les civils conformément au droit humanitaire international".
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a demandé à la communauté internationale d'envoyer un "message clair en cette période dangereuse", pointant du doigt le fait qu'Israël ait profité de "certaines de ses amitiés pour lancer une opération militaire contre le peuple palestinien". Celui-ci a aussi dénoncé la situation des centaines de milliers de Palestiniens à Gaza, selon lui emprisonnés par Israël "sous le prétexte de lutter contre le terrorisme".
Le secrétaire d'État britannique aux affaires étrangères, James Cleverly, a souligné l'importance de l'acheminement de l'aide humanitaire tout en légitimant le droit d'Israël "à l'autodéfense et à la liberté de ses citoyens". Il a ajouté : "Nous pouvons travailler ensemble pour parvenir à une solution sûre fondée sur la coexistence de deux États".
Autorité Palestinienne
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que la guerre israélienne contre Gaza violait le droit international. Il a appelé à un arrêt immédiat de la violence et a souligné le besoin urgent d'établir des corridors humanitaires pour l'acheminement de l'aide essentielle vers le territoire assiégé.
En outre, il s'est déclaré profondément préoccupé par les attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre les Palestiniens en Cisjordanie, soulignant l'importance de protéger les civils innocents. Il a fermement condamné le fait que des non-combattants soient délibérément pris pour cible et a exigé la libération de tous les prisonniers et détenus, plaidant pour une solution juste et pacifique.
Le président Abbas a réaffirmé son engagement à instaurer la sécurité et la paix par la mise en œuvre de la solution des deux États. En conclusion, il a déclaré avec détermination : "Nous ne partirons pas et nous resterons sur notre terre".
Jordanie
Lors de son discours, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré que la guerre contre Gaza devait être arrêtée immédiatement et il a catégoriquement rejeté le déplacement forcé des Palestiniens. Dans son message, il a souligné que la situation actuelle est la conséquence directe de l'incapacité persistante à trouver une solution durable aux problèmes complexes de la région. "Toutes les vies civiles comptent", a déclaré le roi de Jordanie.
Égypte
Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi a invité les dirigeants à parvenir à un consensus sur un plan qui mettrait fin à la terrible crise humanitaire dans la bande de Gaza et ranimerait les perspectives de paix entre Israël et les Palestiniens. La feuille de route proposée énonce des objectifs spécifiques, tels que la fourniture d'une aide humanitaire essentielle à Gaza, l'établissement d'un accord de cessez-le-feu et l'ouverture de négociations visant à parvenir à une solution à deux États.
Irak
Le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani a accusé Israël d'avoir "franchi toutes les lignes rouges en bombardant l'hôpital baptiste", tout en ajoutant que "Gaza constitue aujourd'hui un nouveau test pour l'ordre international" et que "l'injustice ne produit pas de paix durable".
Le chef du gouvernement irakien a aussi alerté sur les menaces que fait porter le conflit sur les marchés de l'énergie et le risque de crise économique. Il a en outre ajouté que "la question palestinienne n'aurait pas atteint ces conditions si les résolutions internationales avaient été respectées".
"Nous refusons de vider la bande de Gaza de sa population, et il n'y a de place pour les Palestiniens que sur leur terre", a ensuite insisté M. al-Soudani, ajoutant que "le siège de la bande de Gaza doit être complètement levé et un fonds pour sa reconstruction doit être mis en place. Continuer à ignorer les droits légitimes du peuple palestinien ne fera qu'engendrer plus de violence et d'extrémisme".
Arabie saoudite
Le ministre saoudien des affaires étrangères Faisal bin Farhan Al Saud a réaffirmé le rejet par Ryad des violations du droit international par quelque partie que ce soit.
Il a aussi appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour la levée du siège siège et la fin des opérations militaires de son armée.
"Nous affirmons notre rejet catégorique des déplacements forcés de Palestiniens", a notamment insisté le chef de la diplomatie saoudienne, ajoutant espérer que "le sommet contribuera à une action internationale décisive pour résoudre la crise", tout en dénonçant le fait que "Israël a profité de certaines de ses amitiés pour lancer une opération militaire contre le peuple palestinien".
Il a enfin pointé le fait qu'Israël a emprisonné des centaines de milliers de Palestiniens à Gaza sous le prétexte de lutter contre le terrorisme.
Émirats arabes unis
Le Président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyane, a quant-à lui affirmé que les EAU mettaient tout en oeuvre "en vue d'un cessez-le-feu immédiat et de la mise en place de mesures de protection et de corridors sécurisés pour les civils" à Gaza.
ONU
Le chef de l'ONU, António Guterres, a appelé samedi à un "cessez-le-feu humanitaire" dans la guerre entre Israël et le Hamas de Gaza, demandant une "action mondiale pour mettre fin à cet horrible cauchemar". Il a ajouté que les Palestiniens avaient besoin "d'un acheminement continu de l'aide à Gaza à l'échelle nécessaire".
Union européenne
Le président du Conseil européen Charles Michel a affirmé condamner l'attaque contre Israël, tout en ajoutant que "nous mobilisons tous les efforts de médiation". Celui-ci a précisé réaffirmer le droit d'Israël à se défendre, tout en insistant sur le fait que cela devait rester dans le cadre du droit international.
M. Michel a ajouté que le Conseil Européen coopérait avec les autorités égyptiennes et la communauté internationale pour assurer l'acheminement de l'aide aux Palestiniens, ainsi que soutenir une solution à deux Etats.
France
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré : "Nous demandons la libération de tous les détenus sans aucune condition." Elle a condamné les actions du Hamas et a insisté sur le soutien aux droits des Palestiniens. "Rien ne justifie le terrorisme et Israël a le droit de se défendre pour éviter que ce qui s'est passé ne se reproduise", a déclaré Mme Colonna. Pour conclure, elle a ajouté : "Israël a le droit de répondre, mais il doit protéger les civils conformément au droit humanitaire international".
Turquie
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a demandé à la communauté internationale d'envoyer un "message clair en cette période dangereuse", pointant du doigt le fait qu'Israël ait profité de "certaines de ses amitiés pour lancer une opération militaire contre le peuple palestinien". Celui-ci a aussi dénoncé la situation des centaines de milliers de Palestiniens à Gaza, selon lui emprisonnés par Israël "sous le prétexte de lutter contre le terrorisme".
Royaume-Uni
Le secrétaire d'État britannique aux affaires étrangères, James Cleverly, a souligné l'importance de l'acheminement de l'aide humanitaire tout en légitimant le droit d'Israël "à l'autodéfense et à la liberté de ses citoyens". Il a ajouté : "Nous pouvons travailler ensemble pour parvenir à une solution sûre fondée sur la coexistence de deux États".
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